Interventions sur "champagne-ardenne"

28 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Wauquiez :

...ommun. L’objectif était-il de changer, puisque le changement vaut chez vous principe de réforme ? Pour certaines régions, il le fallait visiblement : le Limousin était sommé de bouger dans tous les cas. Mais dans d’autres cas, vous vous contentez de l’existant. Et puis il y a eu des mouvements perpétuels, ce qui mine la cohérence de votre projet. Cela a été extrêmement humiliant pour les élus de Champagne-Ardenne, par exemple : avant la fameuse réunion d’arbitrage à l’Élysée, ils allaient dans une certaine direction, à 20 h 10, ils allaient dans une autre et dans le cadre du travail parlementaire, vous leur en proposez maintenant une troisième ! Il n’y a donc aucune rationalité. On ne peut dégager de votre travail aucun principe commun. Pourquoi ? Pourquoi ? Nous avons écouté le rapporteur avec intérêt. ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Wauquiez :

...ez massacré le Massif central. Seules les Alpes ont été un peu préservées, mais c’était déjà le cas auparavant. Vous êtes-vous fondé sur l’avis des populations comme certains, parmi les Verts, vous y invitaient ? Votre travail ne contient aucun critère objectif, aucun dénominateur commun. Vous devez vous en expliquer devant la représentation nationale. Qu’est-ce qui justifie l’association de la Champagne-Ardenne avec telle ou telle région ? Nous sommes prêts à l’entendre. Qu’est-ce qui justifie votre approche sur la région Centre ou les Pays de la Loire ? Comment le Limousin, qui, dans votre travail, penchait dans une direction, peut-il maintenant basculer dans une autre ? Pourquoi ? Il y a quelque chose qui devrait constituer pour vous un point d’alerte : les interventions des uns et des autres, Lauren...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDaniel Fasquelle :

... à l’improvisation, et quant à l’absence de critères. On peut regretter également que vous n’ayez pas accepté la possibilité de détacher des départements de leur région, parce que cela aurait permis d’apporter des réponses concrètes à plusieurs de nos collègues ; je pense notamment à nos amis bretons, mais aussi à Éric Woerth parce que la Picardie aurait pu, s’agissant de l’Aisne, se tourner vers Champagne-Ardenne, vers le Nord-Pas-de-Calais pour la Somme – j’ai déposé un amendement en ce sens – et vers l’Île-de-France pour l’Oise. On aurait donc pu s’approcher de ce consensus que vous jugez impossible, mes chers collègues de la majorité, alors qu’il serait tout à fait possible à trouver. Je regrette également un manque d’écoute à l’égard de nos amis alsaciens : treize députés sur quinze, cela représente p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Françoise Bechtel :

... solution si l’on considère l’ensemble des intérêts en jeu, et non pas seulement les intérêts propres à son petit territoire. Il en est ainsi pour deux raisons. Tout d’abord, la Picardie est par nature une région centrifuge, car chacun des trois départements qui la constituent regarde dans une direction différente : l’Oise vers l’Île-de-France, la Somme vers le Nord-Pas-de-Calais et l’Aisne vers Champagne-Ardenne. Cette situation est typique du siphonnage exercé par l’Île-de-France, dont notre collègue Piron a bien parlé hier. Ensuite, la Picardie est une région qui n’est pas totalement picarde, tant s’en faut. C’est avec grand plaisir que nous avons entendu nos collègues d’Amiens juger agréable de se rapprocher du nord de leur territoire ; mais ont-ils bien réfléchi à ce qui se passe dans d’autres parti...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Françoise Bechtel :

Jamais on ne l’envisage de cette manière. On nous parle d’une identité linguistique, mais celle-ci n’existe pas, je puis en témoigner, à Soissons. En réalité, la plus grande partie de l’Aisne regarde plus naturellement vers Champagne-Ardenne, grande région agricole comme elle. Les études universitaires se font à Reims. Rejoindre Amiens depuis Soissons demande deux heures de route ; ou alors, il faut retourner à Paris pour prendre le train. Ainsi « périphérisée », une région comme le Soissonnais le deviendrait doublement avec le rattachement de la Picardie au très lointain Nord-Pas-de-Calais. Mais je ne veux pas plaider pour une solu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Vautrin :

Mme Bechtel a raison de qualifier certaines régions de périphériques, en particulier par rapport à l’Île-de-France. Si nous prenons le cas de Champagne-Ardenne, cette région fait l’objet de nombreuses attentions : en une semaine, en effet, nous sommes passés d’un mariage forcé avec la Picardie à une alliance sans consentement avec l’Alsace-Lorraine. Qu’elle soit sans consentement, nous l’avons tous constaté ce soir. Les Alsaciens ont détaillé leurs spécificités locales, sur lesquelles je n’ai pas à me prononcer, sauf à constater qu’elles n’empêchent pa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBérengère Poletti :

...ontraindre demain, je pense. Les régions à forte identité se projettent difficilement au-delà de leur territoire. On le voit avec la Bretagne et l’Alsace. En revanche, bâtir une grande région, s’agrandir, ne pose pas de problème à Rhône-Alpes, qui est une région qui réussit. L’argument de qualité identitaire, pour nos nouvelles régions, est essentiel. C’est précisément ce qui manque à la région Champagne-Ardenne, depuis bien longtemps, petite région de 1,3 million d’habitants, pour laquelle on a additionné quatre départements tout en longueur, le sud étant fortement attiré par la Lorraine et la Bourgogne, la Marne étant pour sa part très proche de l’Aisne et posant la question des liens avec la Picardie. Le département des Ardennes, à lui seul, a une très forte identité départementale, qui ne s’est pas d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Warsmann :

Nous avons tous été stupéfaits quand nous avons appris le projet de fusion entre la Picardie et Champagne-Ardenne. Dix-neuf des vingt-deux parlementaires de Champagne-Ardenne ont expliqué publiquement que ce projet de fusion n’avait pas d’avenir. Nous avons alors essayé d’avoir une démarche constructive, respectant les principes posés par le Gouvernement : des fusions de régions entières, sans option immédiate des départements. Nous sommes neuf des treize parlementaires de Champagne-Ardenne appartenant aux ...