Interventions sur "priorité"

5 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacqueline Fraysse :

...ions de l'État aux opérateurs rattachés à la mission « Santé », notamment l'Agence technique de l'information sur l'hospitalisation ou encore l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé. Ce budget comporte pourtant quelques points positifs. Ainsi, les dotations pour le plan VIHsida sont en augmentation, de même que les actions en faveur de la santé mentale, présentée comme une priorité majeure en termes de stratégie de santé publique pour les années venir. Mais comment justifier la baisse de près de 18 % des crédits dédiés à l'accès et à l'éducation à la santé ? La grande majorité de ces crédits visent à couvrir des dépenses de fonctionnement, notamment de l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé, qui est ainsi fortement mis à contribution. Comment l'inst...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFanélie Carrey-Conte :

...lioration de l'état global de santé de notre population et réduire les inégalités de santé, objectifs dont l'urgence est indéniable, tant ces inégalités se sont creusées ces dernières années. C'est dans ce contexte que nous pouvons saluer un budget 2013 qui sait concilier la nécessaire rationalisation des dépenses, une nécessité que personne ici, je crois, ne pourra contester, et le maintien des priorités en matière de politique de santé publique. Dans un premier temps, je souhaite m'arrêter sur ce souci de rationalisation des dépenses, pour rappeler que ce budget ne peut être déconnecté du PLFSS. Ainsi, ceux qui ont analysé la recherche d'une maîtrise de certains crédits au sein de cette mission comme préjudiciable à nos objectifs en termes de santé font un raisonnement erroné, car ils oublient...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFanélie Carrey-Conte :

ce qui répond à une nécessaire exigence de solidarité eh oui, monsieur Tian ! mais aussi de santé publique, et constitue une nette rupture avec les politiques menées précédemment. Par ce souci affiché de rationalisation des dépenses, de hiérarchisation des priorités, par les moyens dégagés pour mettre en oeuvre des politiques de prévention sur des sujets essentiels, nous posons les bases d'une politique qui ne fait pas de la santé une variable d'ajustement, mais bien une priorité pour nos concitoyens, car les inégalités face à la santé sont aujourd'hui l'une des pires injustices. Le groupe SRC votera donc résolument en faveur des crédits de cette mission. (...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Richard :

Monsieur le ministre, madame la présidente de la commission, la mission « Santé » ne se porte pas bien. J'ai cru entendre la ministre de la santé dire que c'était une priorité du Gouvernement : 6 % de baisse des crédits d'intervention, c'est plutôt inquiétant ! C'est vrai que les actions en faveur de la santé publique sont du ressort, pour l'essentiel, de la loi de financement de la Sécurité sociale, mais il est difficile, et ce n'est d'ailleurs pas souhaitable, de séparer un budget de l'autre, dans la mesure où les deux servent la même politique et visent les mêmes o...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Massonneau :

...ait plus que compenser cette diminution. Je crois que nous sommes tous d'accord, quelle que soit notre appartenance politique, pour affirmer que la santé doit rester l'un des postes, sinon le poste de dépenses prioritaire, notamment en cette période de crise. Garantir à chacun l'accès aux soins, mener une politique de prévention et ériger le problème de la malnutrition en cause nationale sont des priorités concrétisées par ce projet de loi de finances et par la loi de financement de la Sécurité sociale. Et bien sûr, comme le disait Mme la ministre, les maladies chroniques doivent être le coeur des problématiques de santé. Je rappelle quelques chiffres : 40 % d'augmentation du nombre de cancers depuis 1980 ; 15 millions de personnes, soit plus de 20 % de la population, touchées par une maladie chro...