Interventions sur "soin"

6 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Tian :

..., soit 43 millions d'euros de moins. C'est un signal déplorable, qui arrive au plus mauvais moment puisqu'en pleine grève des internes, qui a commencé ce matin et est très massivement suivie. Beaucoup de médecins sont en grève contre le Gouvernement et je crois qu'ils ont de bonnes raisons pour l'être. En outre, de récents articles ont indiqué que beaucoup de Français commencent à renoncer à des soins faute de moyens financiers. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Tian :

C'est ce moment que le Gouvernement a choisi pour diminuer de plus de 6 % les crédits de l'État pour la santé. C'est un très mauvais signal, d'autant plus que le Gouvernement vient de prendre la décision de rétablir la gratuité totale des soins pour tous les étrangers entrés de manière irrégulière sur le territoire national. Vous continuez ainsi à dire, de manière totalement absurde, que, quand on entre illégalement sur le territoire national, on doit être soigné gratuitement et mieux qu'un citoyen français ou qu'une personne qui a demandé à entrer sur le territoire national et dont la demande a été agréée. Le fait de rentrer illégalem...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Tian :

... des ARS a été une bonne chose, pourquoi amputer de 17 % les projets régionaux de santé, qui apportent de la souplesse au plan régional ? S'agissant du dossier médical personnel, Christian Estrosi a noté une certaine amélioration. C'est encore un demi-échec : nous restons très loin de l'optimisation, et nous avons beaucoup de retard sur de nombreux pays. Chacun sait qu'une meilleure maîtrise des soins, la lutte contre l'iatrogénie, contre la surconsommation de médicaments et la mauvaise prescription, si le DMP avait atteint son rythme de croisière,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Richard :

...ministre, de ne pas susciter d'espoirs que vous vous apprêtez d'emblée à décevoir. Je veux parler, au sein du programme 183, de la stabilisation à 588 millions d'euros des crédits consacrés à l'AME. Cette stabilisation ne me semble pas cohérente avec la suppression du droit de timbre, qui a vocation à ouvrir complètement l'accès à l'AME en élargissant le champ de ses bénéficiaires et le panier de soins. On ne peut pas ouvrir un droit tout en demeurant budgétairement au statu quo ante. Il me semble que vous faites là de l'affichage budgétaire, à tout le moins imprudent, voire insincère. J'espère que cela ne se traduira pas au quotidien par des démarches des services de l'AME dans les territoires, ce qui rendrait de plus en plus difficile l'accès à ce droit. Or c'est ce que l'on m'a rapporté, s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Massonneau :

... en baisse, mais que les dépenses de santé ne sont pas lésées puisque l'augmentation de 0,2 point de l'ONDAM fait plus que compenser cette diminution. Je crois que nous sommes tous d'accord, quelle que soit notre appartenance politique, pour affirmer que la santé doit rester l'un des postes, sinon le poste de dépenses prioritaire, notamment en cette période de crise. Garantir à chacun l'accès aux soins, mener une politique de prévention et ériger le problème de la malnutrition en cause nationale sont des priorités concrétisées par ce projet de loi de finances et par la loi de financement de la Sécurité sociale. Et bien sûr, comme le disait Mme la ministre, les maladies chroniques doivent être le coeur des problématiques de santé. Je rappelle quelques chiffres : 40 % d'augmentation du nombre de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Massonneau :

Pour en revenir au texte et conclure, je rappelle que le groupe écologiste a voté le projet de loi de financement de la Sécurité sociale. Les crédits de la mission « Santé » de ce projet de loi de finances y étant intimement rattachés et s'inscrivant dans une dynamique de réduction des inégalités face à la santé, face à l'accès aux soins, il va de soi que nous voterons également ces crédits. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)