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À cette heure avancée de la nuit, puisqu’il est deux heures du matin, et après avoir parlé de Lyon et de Paris, je vous propose un nouveau voyage en Alsace. Les Alsaciens ont de la suite dans les idées. Nous pourrions certes nous étonner de la présence de cet amendement après l’article 13 puisque nous avons déjà évoqué ce sujet mais ce sont les mystères de la séance. Nous avons beaucoup parlé du droit d’option, d’expérimentation suite à notre proposition de créer une nouvelle collectivité, le conseil d’Alsace, avec agrégation des compétences exercée...
J’ai lu aujourd’hui – comme vous sans doute – qu’il n’est pas trop tard pour réussir le quinquennat ; je vous propose de le réussir au moins en Alsace.
En effet, je vous prédis un échec cuisant de la fusion entre l’Alsace, la Lorraine et la région Champagne-Ardenne. Je vous l’assure : la greffe ne prendra pas. Je répète ma question pour la énième fois.
Je vois que certains collègues en ont pris note, mais M. le ministre ne m’a toujours pas fourni de réponse. Si l’Alsace avait adopté le conseil unique en 2013, notre région aurait-elle été intégrée dans ce grand ensemble ? D’autre part, peut-on encore envisager un référendum en Alsace concernant la création de ce conseil unique ? Je vous remercie par avance pour votre réponse, monsieur le ministre !
Chacun aura bien compris au fil du débat que l’Alsace est au coeur des préoccupations de certains…
…mais qu’elle est sans doute un souci pour d’autres. Quoi qu’il en soit, je note qu’à l’issue de cette première lecture, l’Alsace se trouve incorporée dans une grande région. Elle se trouve dépouillée d’un droit, disons-le.
Il faut tout de même comprendre la géographie de l’Alsace, qui est la seule région acculée à une frontière.
C’est d’ailleurs une bonne chose. L’Alsace est mariée avec la seule région avec laquelle la chose était possible ; avec cette incorporation, nous n’aurons plus la possibilité d’imaginer nous marier avec une autre région !
En conclusion, sans même évoquer l’affaiblissement de notre capitale régionale et européenne, puisque vous n’avez pas souhaité inscrire dans le texte des éléments positifs en faveur de Strasbourg, je note une question résiduelle qui demeure sans réponse : pourquoi tout cela ? Qu’a donc fait l’Alsace à la République française ?
Je partagerai simplement ce constat avec vous : l’Alsace est la seule région métropolitaine gérée par une majorité de droite et du centre.
Je sais qu’il est tard mais je tiens à dire à nos collègues alsaciens que les membres du groupe SRC aiment l’Alsace comme ils aiment la Bretagne ou le Languedoc-Roussillon et toutes les autres régions.