Interventions sur "simplification"

13 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaure de La Raudière :

Cet amendement vise à supprimer l’obligation de demande d’autorisation à l’inspection du travail pour les fins de contrats des salariés saisonniers protégés lorsqu’ils bénéficient de la reconduction automatique de leur contrat saisonnier. En fait, il s’agit d’une mesure de simplification. Actuellement, l’inspection du travail accorde automatiquement la reconduction du contrat saisonnier, comme cela est prévu, et elle est sollicitée parce qu’il s’agit de salariés protégés. C’est un peu le serpent qui se mord la queue. Je vous propose donc une simplification qui concerne par exemple les saisonniers salariés des stations de sport d’hiver ou des salariés qui exercent une activité nau...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Tian :

... la loi oblige les employeurs à des procédures particulières vis-à-vis de l’inspection du travail, à chaque fois. Ensuite, il faut constater l’absence de mesure discriminatoire au terme du CDD. Enfin, cela encombre les services de l’inspection du travail et cela entraîne pour le chef d’entreprise des difficultés inutiles. Voilà pourquoi, comme Mme de la Raudière, je vous propose un amendement de simplification évidente.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Ollier :

M. Giraud a parfaitement raison. J’ai occupé les fonctions qu’il occupe aujourd’hui et j’ai pendant des années dirigé une station de sports d’hiver où il y avait des remontées mécaniques, à Serre-Chevalier. Je crois bien connaître ce sujet. Monsieur le secrétaire d’État, vos intentions sont bonnes avec ce texte de simplification. Mais autant je peux comprendre que l’on s’oppose à des simplifications risquées, autant en l’espèce je ne comprends absolument pas la position de la commission que je qualifierais – pardon d’employer cette expression – de technocratique. Je réalise bien que c’est une position que l’on vous fait adopter, mais il faut protéger les saisonniers. C’est difficile de retrouver un emploi et c’est encor...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Patrick Gille :

À notre collègue qui s’interrogeait sur les limites de la simplification, je répondrai que, s’agissant du code du travail, il y a des règles pour le modifier. Quant à l’amendement, je ne vois pas en quoi il créerait de l’emploi pour les jeunes. Il s’agit en fait de faire sauter une clause favorable aux salariés protégés qui sont en situation d’emploi saisonnier. Elle s’applique si on ne veut pas reconduire leur contrat.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Patrick Gille :

Eh bien, ils l’indiqueront clairement dans une concertation. Je ne critique pas l’amendement défendu par les élus de la montagne, mais nous ne pouvons nous abandonner à votre créativité sans encourir le risque de ne pas franchir le barrage constitutionnel. Je pense donc qu’il faut se modérer un peu : la feuille de route de la conférence sociale prévoit une négociation sur la simplification du code du travail.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDenys Robiliard :

Monsieur de Courson, vous dites que le salarié n’est pas protégé par la procédure en question : je suis désolé de vous répondre que si ! Par conséquent, avant d’adopter la mesure de simplification que vous soutenez, il faut peut-être consulter les organisations représentatives et y regarder à deux fois, ce que ne permettrait pas ce débat.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Sansu :

Contrairement à ce que nous dit notre collègue, ce n’est pas de simplification qu’il s’agit mais d’une remise en cause du code du travail. Je le disais lors de la discussion générale : ce n’est pas de la simplification, c’est de la dérégulation et de la déréglementation. Je souhaite que nous en restions à la simplification des relations entre administrations et entreprises et que l’on abandonne toute idée de dérégulation du code du travail, tentative qui nécessiterait d’ai...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRomain Colas :

Je vous invite à aller encore plus loin dans le processus de simplification. Je crois que notre débat, compte tenu de la portée de ces amendements, est caricatural et ne relève pas d’un travail parlementaire sérieux.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain Fauré :

...négociables et il est chaque fois possible de sauvegarder et de préserver l’emploi grâce à des mesures tenant compte d’une situation particulière. Rares sont les services de l’État qui ne l’acceptent pas. Je peux en témoigner pour être intervenu s’agissant de problèmes de mise en conformité d’entreprises oeuvrant dans des domaines variés, dont l’agriculture. Plutôt que de prendre des mesures de simplification un peu trop fortes qui pourraient mettre en danger les salariés, il est préférable de garder le système de sécurité dont nous disposons et de négocier au coup par coup pour que les entreprises puissent maintenir l’emploi – nous sommes animés par le même souci, et ne nous faites pas un procès d’intention. Nous maintenons les dispositifs en vigueur en permettant à l’administration de jouer ce rôle...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaure de La Raudière :

Votre Gouvernement et votre majorité préfèrent dépenser 1,3 milliard pour les emplois d’avenir si coûteux et non pérennes et espérer qu’avec 50 millions, l’apprentissage sera redynamisé ! Ce n’est pas sérieux, surtout dans un projet de loi de simplification, où l’on introduit un dispositif très complexe en matière d’apprentissage. Les bonnes questions ont en fait été posées avec justesse par vous, monsieur Gille, et l’on ne peut que vous donner raison. Les dispositions de ce texte sont loin d’être simples. Que fait-on pour les entreprises de moins de onze salariés ? On examine un texte de simplification, où l’on fait figurer des dispositions compli...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie :

...revenus sur cette loi du 14 juin 2013 avec la loi sur la formation professionnelle, l’emploi et la démocratie sociale, qui a prorogé le délai de négociation dans les branches. C’est donc la deuxième fois que nous revenons sur une loi qui n’a pas un an ! Nous ne pouvons que regretter la manière dont nous travaillons et il est pour le moins paradoxal de devoir le dire à l’occasion d’un texte sur la simplification !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Charles Taugourdeau :

Autoriser le Gouvernement à prendre des ordonnances pour simplifier et sécuriser les modalités et les conditions d’application d’une loi du 14 juin 2013 ? Ce n’est plus de la simplification, c’est du charcutage, du bidouillage ! Imaginez un chirurgien qui vous fasse revenir à l’hôpital tous les huit jours parce qu’il n’a pas fini ? Il est vrai que vous avez fait voter une mesure qui interdit de travailler moins de 24 heures par semaine alors que les collaborateurs parlementaires sont nombreux dans ce cas !