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…ce qui est un peu inquiétant pour nous ! Compte tenu de la progression moins rapide des énergies renouvelables et d’une attention moins forte portée aux politiques d’incitation aux économies d’énergies, notamment dans le domaine des certificats d’économie d’énergie, il est impensable de ramener à 50 % la part de l’énergie nucléaire en 2025. Tous les indicateurs de la croissance verte sont au rouge : rien ne fonctionne ! Vous nous annoncez un grand texte sur la transition énergétique mais, en réalité, la France décroche dans tous les domaines. Ce projet de loi n’apporte absolument aucune garantie en termes de moyens. On ne voit pas pourquoi nous ferions mieux demain qu’aujourd’hui : il serait donc préférable d’abandonner l’expression « transition énergétique » et de parler pl...
...ession « transition énergétique » par les mots « stratégie énergétique ». Par ailleurs, vous ne répondez pas sur le fond du problème. Vous arguez du fait que les mots « stratégie bas-carbone » figurent déjà dans le texte. C’est vrai. D’ailleurs, nous pourrions trouver un compromis si vous acceptiez de parler, au lieu de « stratégie énergétique », d’une « stratégie bas-carbone pour une croissance verte » : dans ce cas, je signe des deux mains ! Si je tiens absolument à maintenir mon amendement, c’est parce que vous ne répondez pas au fond du problème. Quelle est votre définition de la transition énergétique ? Consiste-t-elle à sortir du nucléaire, ou à sortir de l’énergie fossile et à verdir la croissance ? Si votre transition énergétique correspond à une stratégie énergétique bas-carbone pour...
...lisables, d’alléger la facture énergétique des ménages et de mieux protéger la santé publique. Par cet article sont mis en place des objectifs communs pour réussir la transition énergétique, renforcer l’indépendance de la France et lutter contre le réchauffement climatique. C’est ainsi qu’il favorise, grâce à la mobilisation de toutes les filières industrielles, notamment celles de la croissance verte, l’émergence d’une économie sobre en énergie et en ressources, compétitive et riche en emplois. De plus, en assurant la sécurité d’approvisionnement et en maintenant des prix de l’énergie compétitifs, en préservant la santé humaine et l’environnement, et enfin en garantissant la cohésion sociale et territoriale par l’accès de tous à l’énergie, ce texte est pour moi l’un des premiers pas pour per...
En effet, en matière d’économie verte, les résultats que nous enregistrons depuis deux ans sont très décevants. Ainsi, nous n’avons jamais rénové aussi peu de logements anciens en France : 160 000 par an seulement, alors que le Président de la République s’était donné le bel objectif d’en faire rénover 500 000. Or le nombre de rénovations ne cesse de chuter, tout simplement parce que les moyens adéquats ne sont pas là. Il en est de ...
Cet article met en avant le développement de filières industrielles grâce à une économie dite sobre en énergie et en ressources, compétitive et riche en emplois. Le projet de loi limite cet objectif aux filières industrielles de la croissance verte, alors qu’il serait bon d’encourager l’ensemble de l’économie à devenir efficace en énergie et en ressources, compétitive et riche en emplois. Cette modification permettrait donc de tenir les objectifs de réduction de la consommation énergétique des entreprises. Il s’agit de soutenir l’ensemble de l’économie : toutes les filières doivent donc prendre en compte les progrès technologiques pour dev...
Cet amendement est identique à celui que vient de présenter M. de Ganay. Cela relève un peu de la même logique que l’amendement no 1480 : nous proposons une formulation plus générale, de manière à englober toutes les filières, pour que l’ensemble de l’économie soit encouragé à devenir plus efficace en énergie et en ressources, et pas seulement l’économie de la croissance verte. Comme l’amendement de M. Chassaigne, cet amendement propose une rédaction plus englobante et plus efficace.
…« en se fondant notamment sur la croissance verte. » J’ai déjà eu l’occasion de rappeler que la croissance verte est au coeur de ce projet de loi, comme l’illustre d’ailleurs son titre. Il s’agit bien d’engager une mutation vers un nouveau modèle économique, sobre en énergie, en ressources et en carbone, c’est-à-dire plus durable et respectueux de notre environnement. Monsieur Aubert, vous citiez tout à l’heure M. Jacques Chirac.
...ar exemple, des débats forts intéressants sur le méthane dans l’agriculture. Peut-être vous en rappelez-vous ? Je pense donc que le mot « industrie » limite le champ de cet article. Ensuite, ces amendements permettraient d’escamoter le terme « sobriété », dont nous avons souligné pendant nos débats qu’il ne signifie en réalité pas grand-chose. Vous insistez toujours sur le fait que la croissance verte favorise forcément l’émergence d’une économie sobre. Qu’elle favorise une économie décarbonée, c’est vrai : il faut le rappeler, le marteler. C’est d’ailleurs, madame le rapporteur, le sens des propos tenus par Jacques Chirac au sujet des gaz à effet de serre. Mais regardez l’Allemagne : à cause de sa sortie du nucléaire, elle augmente ses émissions de carbone. L’Allemagne brûle, et vous regarde...
Considérez d’une part le nucléaire, d’autre part les énergies fossiles, notamment le charbon : vous verrez qu’il y a là un moyen de lutter contre les émissions de gaz à effet de serre. Au-delà de cette idée de croissance verte, il y a ce projet d’alter-économie, d’économie circulaire, dont personne ne peut vraiment dessiner les contours. On y met beaucoup de choses, c’est un peu fourre-tout !
Cet amendement vise également à supprimer la référence à la croissance verte. La commission y est donc défavorable, comme pour les amendements précédents.
Cet amendement vise à supprimer cette référence exclusive à la croissance verte. Les enjeux vont en effet bien au-delà de cela. Le projet de loi limite l’objectif de la croissance verte aux filières industrielles, alors qu’il serait de toute évidence bon de soutenir l’ensemble de l’économie pour que toutes les filières deviennent plus efficaces aussi bien en énergie qu’en ressources, plus compétitives et plus riches en emploi. Ce tropisme est très ennuyeux. Comme notre coll...
Nul ne nie, bien évidemment, que les filières de la croissance verte – entre autres : les véhicules décarbonés, les énergies marines, les agrocarburants – doivent jouer un rôle essentiel dans la transition énergétique et l’émergence d’une économie verte. Toutefois, construire un système économique qui, à long terme, utiliserait moins – ou mieux – les ressources énergétiques et les matières premières non renouvelables, une économie à la fois sobre et décarbonée, ne...
La croissance verte se définit comme un mode de développement économique respectueux de l’environnement. Contrairement à ce qui est sous-entendu par les auteurs de ces amendements, les filières de la croissance verte ne sont pas seulement les industries directement liées à l’environnement, comme l’assainissement de l’eau, le recyclage, la valorisation énergétique des déchets, la dépollution des sites, les énergies r...