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...ontraire. Toutefois, je dois dire que pour une conférence internationale, la facture – 160 millions d’euros – est salée ! La sécurité est un autre enjeu. Certes, le rapporteur pour avis a dit que les lignes étaient abondées, mais je crains fort que nos moyens ne soient limités, vu les défis que nous devons, tous ensemble, relever. Là encore, c’est parce qu’il n’y a pas de débat sur la politique étrangère et sur les choix qui sont opérés que nous sommes obligés de nous exprimer au travers d’amendements, en sucrant des crédits pour en ajouter ailleurs. C’est la raison pour laquelle je réclame un débat de fond sur les choix géostratégiques, choix sur lesquels nous pouvons être parfaitement d’accord – la politique étrangère, c’est l’avenir de chacun des citoyens de ce pays. Il n’en demeure pas moins ...
...bien de fois ai-je rencontré, soit aux Amériques, soit même en Afrique, des gens formés dans nos établissements ? Croyez-moi, ce sont des relais d’influence dont nous ne pouvons pas nous passer, sauf à « plier les gaules ». Personnellement, je suis favorable aux amendements mais une question fondamentale se pose, celle du partage entre les actions multilatérales et bilatérales de notre politique étrangère. Je vous ai entendu dire que nous retirons un peu d’argent à tous les fonds européens que nous ne maîtrisons pas et qui souvent alimentent des cabinets américains, anglo-saxons, lesquels agissent parfois contre nos intérêts – je ne dis pas que c’est toujours le cas et je ne condamne pas a priori toutes les actions multilatérales mais trop, c’est trop.
Je n’ai pas eu le temps d’étudier cet amendement en détail mais je note que l’activité « Emploi et formation professionnelle » n’est plus financée par le budget du ministère des affaires étrangères depuis une réforme du 5 mars 2014.