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Notre pays a été l’un des premiers et plus fervents défenseurs de l’entrée d’Israël dans la communauté des nations. La France n’a jamais ménagé ses efforts pour que soit universellement admis le droit d’Israël à l’existence et à la sécurité. La reconnaissance mutuelle entre Israël et la Palestine et la reconnaissance par l’ensemble de la communauté internationale du droit à la paix et à la sécurité de ces États sont les meilleures garanties d’une paix durable. Notre démarche veu...
…et j’espère qu’elle convaincra les pays arabes qui ne l’ont pas encore fait de reconnaître Israël
...e question de principe car la résolution 181 de l’Assemblée générale des Nations unies votée en 1947 prévoit le partage de la Palestine en un État juif et un État arabe, entre lesquels devait d’ailleurs être instaurée une union économique, monétaire et douanière. De même, plus récemment, les accords d’Oslo en 1993 puis, surtout, les accords de Camp David en 2000 ont consacré la reconnaissance par Israël de la nécessité d’un État palestinien.
Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, nous rêvons tous d’amour entre les peuples, d’une paix juste et durable au Proche-Orient, d’une entité palestinienne vivant à côté de l’État d’Israël.
La réponse est clairement non. Il faut un État démilitarisé, résultant de négociations pour délimiter les frontières, vivant en paix aux côtés d’Israël, dont il reconnaîtrait préalablement l’existence. À l’heure où Israël, seule minuscule démocratie portant nos valeurs au Moyen-Orient, connaît tous les trois jours un attentat touchant ses civils, à l’heure où les tensions intercommunautaires chez nous, en France, demeurent fortes, et où le djihadisme, cancer de notre temps, tue nos compatriotes et ceux de nos alliés, l’adoption d’une telle prop...
Il y est stipulé qu’un règlement du conflit ne peut être unilatéral. Cette proposition viole donc ces accords. Comment réagiriez-vous, mesdames et messieurs les députés, si demain, Israël déclarait, comme certains le souhaitent, ces accords caducs, et annexait unilatéralement une partie ou la totalité des territoires de Judée -Samarie ?
Député, entre autres, des Français qui résident en Israël, je connais la réalité du terrain.
Avant 1967, il n’y avait pas de problème de territoires et personne n’évoquait le problème palestinien. L’objectif unique était la destruction de l’État d’Israël. Les enjeux territoriaux peuvent être résolus, j’en suis persuadé, par des concessions mutuelles. Mais hélas, cette guerre est, selon moi, avant tout une guerre de religion…
Certainement pas en légitimant un mouvement terroriste dont la Charte appelle à détruire Israël. Je vous invite à la lire, et je vous l’enverrai. À ce jour, alors qu’Israël a soixante-six ans, seuls deux États du monde arabo-musulman sur cinquante-deux l’ont reconnu : la Jordanie et l’Égypte. Le saviez-vous ? Savez-vous par ailleurs, chers collègues socialistes, que pas une seule fois le nom d’Israël n’est mentionné dans les manuels scolaires palestiniens du Fatah ? Ces manuels falsifient ...
ce texte a semé le trouble, et que nombre d’entre vous, qui souhaitent un État palestinien vivant en paix aux côtés d’Israël, doutent de son bien-fondé.
Parce que cette proposition va à l’encontre de la paix, de l’intérêt des peuples palestinien et israélien, parce qu’elle fera choisir à la France, ami historique d’Israël, un camp plutôt qu’un autre, et parce qu’elle attisera dangereusement les tensions entre les différentes communautés, je vous demande de voter contre ce texte.
Tout à l’heure, j’ai entendu un député oser parler de l’Afrique du sud et établir une comparaison entre l’État d’Israël et l’Afrique du sud. Israël n’est pas un état raciste. Il n’y a pas d’apartheid. Mettez-vous cela dans la tête !
Vous embrassez le terrorisme. Vous embrassez la haine. Vous embrassez la mort dans les villes d’Israël et à Jérusalem.
L’Espagne n’a pas une position unilatéralement palestinienne. Elle est absolument équilibrée avec Israël.