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Tant que cet acteur n’aura pas renoncé à cet objectif inacceptable et à la lutte armée, contrairement à Yasser Arafat qui l’avait fait en déclarant « caduque » la charte nationale palestinienne, après un entretien avec le président Mitterrand, le 2 mai 1989, il ne peut en aucun cas constituer un interlocuteur crédible. Si la présente résolution indique aux Palestiniens qu’une issue politique est possible, elle ne peut se substituer à eux pour conduire ces évolutions nécessaires. Voilà, mes chers collègues, l’esprit dans lequel nous devons aborder cette résolution :…
J’aurais préféré l’humour à l’absence. Pour autant, notre groupe, unanime, se prononce clairement, dans l’état d’esprit qui a présidé aux accords d’Oslo, pour la reconnaissance mutuelle de deux États, l’un palestinien, l’autre israélien, vivant pacifiquement côte à côte. Lorsque le Parlement espagnol s’est prononcé, il l’a fait à propos de cette reconnaissance, et certainement pas – je vous invite à relire le texte de la résolution qu’il a adoptée – à propos d’une reconnaissance unilatérale de l’État palestinien.
Tous les mouvements qui soutiennent le présent gouvernement palestinien sont-ils prêts à reconnaître l’État d’Israël et à respecter le droit international ?
Son article 13 dispose quant à lui : « Il n’y aura d’autre solution à la cause palestinienne que par le djihad. »
Une partie de ses membres votera pour cette proposition de résolution, parce que les députés concernés demeurent avant tout avant tout attachés à la reconnaissance de l’Autorité palestinienne comme sujet de droit international public. Ils expriment, cependant, des réserves relatives à la constitutionnalité de la procédure, au choix du moment ainsi qu’aux nuances qu’il faudrait, à tout le moins, apporter à cette proposition de résolution. Une autre partie, pour les raisons que j’ai développées, ne prendra pas part au vote.
Monsieur le président, monsieur le secrétaire d’État, mes chers collègues, c’est avec une grande émotion et avec beaucoup de solennité que les membres du groupe GDR – députés communistes, Front de gauche et ultramarins – apporteront, tous ensemble, leurs voix à la reconnaissance de l’État palestinien.
Il prévoyait également la coexistence pacifique de deux États. L’un, Israël, a vu le jour immédiatement. L’autre, la Palestine, n’en peut plus d’attendre sa reconnaissance. Le moment est venu de mettre fin au calvaire du peuple palestinien. Le moment est également venu de signifier au gouvernement de M. Netanyahou que la France dit non à la colonisation, qu’elle rejette le « mur de la honte » et qu’elle refuse l’arbitraire ainsi que les humiliations propre à tout système colonial.
Depuis longtemps, les Palestiniens ont fait le choix de compromis courageux. Ils ont en effet consenti, contre l’engagement d’obtenir un État, des concessions douloureuses. Je pense à la reconnaissance de l’État d’Israël par l’Organisation de libération de la Palestine, alors que la réciproque n’est toujours pas intervenue.
Je pense également à la reconnaissance des frontières de 1967, par laquelle les Palestiniens ont accepté de d’abandonner la moitié du territoire qui leur avait été accordé en 1947.
Les concessions faites par le peuple palestinien n’ont valu à ce dernier que toujours plus de souffrance : le blocus de Gaza, la poursuite de la colonisation et la restriction des libertés. Le processus d’Oslo, pourtant porteur de promesses, a éloigné la paix.
...de dire oui au droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, oui à la paix, oui à des négociations fondées sur le droit international et oui à une Palestine souveraine et démocratique qui constitue pour la sécurité d’Israël la meilleure des garanties. Quelle discipline de parti pourrait s’opposer au vote de cette proposition de résolution ? J’ai une conviction profonde : seule la création d’un État palestinien, dans les frontières de 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale, permettra d’asseoir une paix durable.
Si une telle création n’y conduit pas seule, elle constituera un levier inestimable. Elle confortera en effet l’Autorité palestinienne et les hommes de paix. Elle renforcera, de plus, la sécurité des Israéliens, en isolant les partisans de la terreur et en désarmant les tenants du choc des civilisations, lesquels instrumentalisent la cause palestinienne. Elle redonnera, enfin, espoir à toute une jeunesse palestinienne, qui rêve de vivre libre. Rassemblons-nous par-delà nos sensibilités. Offrons ce vote de justice et de paix à...