Interventions sur "identité"

13 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

Nous avons donc assisté au retour d’un jacobinisme très hostile à toute forme d’identité, de personnalité et de différenciation. Ce jacobinisme extrême s’explique, à mon sens, par la faiblesse même du Gouvernement. Un gouvernement central qui se sent fort peut se donner les moyens d’une véritable décentralisation.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

Celui qui a peur n’agit pas ; au contraire, il se confine dans des raisonnements hérités du passé. Les jacobins n’aiment pas l’identité régionale, qu’ils confondent avec l’autonomie ou que sais-je encore. Mais en rejetant cette identité, vous rendez un service éminent aux identitaires extrémistes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

Ces derniers pourront s’emparer de la déception qui grandit au sein des populations concernées, pour dénoncer demain, non seulement le Gouvernement, mais la patrie dans son ensemble. En réalité, vous faites leur jeu. Je suis, pour ma part, favorable à une identité régionale sereine, heureuse, multiple. On peut parfaitement être à la fois breton et Français, comme nos grands ancêtres l’ont démontré au cours de la grande guerre, dont nous célébrons cette année le centenaire. Il existe aussi un esprit identitaire parisianiste pour qui rien ne peut se faire hors du périphérique et qui est persuadé qu’il n’est bon bec que de Paris. Vous avez, monsieur le minis...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

... clair. Si vous vouliez uniformiser, pourquoi, comme l’a demandé Benoist Apparu à plusieurs reprises, n’avez-vous pas cherché à construire ces nouvelles collectivités autour des métropoles ? On voit bien que vous n’êtes pas allés dans cette direction. L’erreur est donc aussi géographique, et on ne comprend pas très bien quel dessein vous poursuivez. Vous auriez pu aussi fonder votre projet sur l’identité des régions, en partant du principe que des habitants partageant un sentiment d’appartenance définiraient plus facilement des objectifs communs que lorsque manque l’affectio regionalis évoquée par Alain Tourret. Ce qui est assez surprenant – et c’est là qu’est l’erreur méthodologique –, c’est que vous avez oublié d’observer la France telle qu’elle est et dessiné une France telle qu’elle n’est pa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Christ :

Malgré les nombreuses interventions de mes collègues soulignant les particularités de notre région, vous avez refusé de tenir compte de l’histoire tourmentée de l’Alsace, une histoire qui a forgé son identité, sa culture et sa spécificité. Avant qu’il ne soit trop tard, rappelons quelques faits. Lorsque Louis XIV rattache l’Alsace à la France par le traité de Westphalie, il multiplie les précautions dans sa nouvelle gouvernance et son mot d’ordre sera de « ne pas toucher aux choses de l’Alsace ». Déjà, ce grand monarque avait compris que l’adhésion à la France passait par le respect de l’identité als...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Reiss :

C’est exactement dans cet esprit que l’Alsace revendique de rester une région à part entière, avec son identité propre, son histoire singulière que vient d’évoquer brillamment Jean-Louis Christ, sa position privilégiée au coeur de l’Europe, ses gestes quotidiens d’amitié franco-allemande, sa politique transfrontalière, son université innovante et ouverte à l’international : mieux s’ouvrir aux autres pour mieux servir la France. Monsieur le ministre, chers collègues de la majorité, ne soyez pas sourds aux ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Bies :

On veut donner l’impression que seule la droite agit en Alsace, mais l’histoire prouve que c’est totalement faux. J’ai même entendu certains prétendre que pour obtenir une carte grise, il faudrait désormais aller à Reims, sans que personne sur les bancs de l’opposition contredise une telle affirmation. On a longuement évoqué l’identité, voire le repli identitaire de l’Alsace. L’identité alsacienne existe sans contestation possible. Elle s’est forgée au fil des ans et à travers une histoire souvent douloureuse. Il n’y a pas, d’un côté ceux qui rappellent cette histoire avec des trémolos dans la voix, et, de l’autre, ceux qui la balayent d’un revers de main. Je compte moi-même dans ma famille des gens qui ont été incorporés de fo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélie Filippetti :

...ande région, à vocation éminemment européenne – car telle est bien l’ambition de cette région Grand Est : être résolument tournée, comme nous l’avons toujours été, vers l’Allemagne, le Luxembourg, la Belgique et la Suisse, quatre pays avec qui nous avons la chance de partager des frontières. Eh bien, construisons ensemble le projet qui nous réunira, sans que cela porte une quelconque atteinte à l’identité culturelle de chacun !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélie Filippetti :

L’enseignement des langues régionales et de l’histoire aura d’ailleurs un rôle essentiel à jouer dans la préservation et l’encouragement de cette identité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélie Filippetti :

Il y aura donc toujours des Alsaciens, des Lorrains, des Champenois, des Ardennais, et c’est très bien ainsi. En revanche, nous aurons les moyens, notamment à l’occasion de la discussion du projet de loi sur les compétences, de travailler ensemble sur un vrai projet. Tel est l’enjeu du débat. La création de la nouvelle région entraînera, non pas la dissolution de l’identité culturelle de tel ou tel, mais bien au contraire l’union de toutes nos forces afin que nous soyons plus efficaces et plus influents dans une Europe où nous avons vocation à occuper une place éminente, puisque nous en sommes le centre. Je reviendrai, à l’article 2, sur le choix de la capitale de cette future région, qui porte évidemment préjudice à Metz.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

...us avons vu se succéder, au cours de ce fameux « lundi noir », des versions successives de la carte, au gré des vociférations des barons socialistes : cela n’est pas à la hauteur de l’enjeu ! Car il s’agit bien d’un enjeu majeur, et nous sommes en train de passer à côté. Le problème est qu’il n’y a pas d’affectio societatis, même si vous aviez envisagé à un moment donné de maintenir une certaine identité avant de réfuter tout découpage qui serait strictement identitaire. Je voudrais à ce propos emprunter à notre collègue Alain Tourret sa formule si pertinente d’affectio regionalis. Lorsqu’il y a la volonté de construire quelque chose ensemble, tout devient plus simple. A contrario cela s’avère très difficile à réaliser quand, comme c’est le cas aujourd’hui, l’affectio regionalis ne vient pas de l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois de Rugy :

… parce qu’elle n’aurait pas suffisamment voté en faveur de la collectivité unique ! Je vous entends, monsieur le ministre, et je salue la modération de vos propos quant au respect des identités régionales. Mais soyons bien clairs : en ce qui nous concerne, nous n’opposons pas identité et modernité non plus qu’identité et développement économique ; nous pensons même que la première est un ferment du second. Mais une région dont les habitants ont un fort sentiment d’appartenance doivent vivre dans une collectivité qui le reflète. Cela est valable pour l’Alsace et pour la Bretagne mais ce...