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Merci, monsieur le président. Ma question s’adresse à M. le ministre de l’éducation nationale. La méthode calamiteuse employée par le Gouvernement pour conduire la fameuse réforme des rythmes scolaires a réussi à transformer une bonne intention en un véritable fiasco.
La réforme a été décidée sans aucun sens pratique ni aucune concertation préalable avec les principaux intéressés, c’est-à-dire les enseignants, les familles et les élus locaux. J’entame mon cinquième mandat de maire et n’ai jamais vu une telle pétaudière, si vous me permettez l’expression !
Ne pratiquez pas l’acharnement thérapeutique, monsieur le ministre, et ayez la sagesse de laisser aux communes le libre choix d’appliquer ou non ce par quoi nous aurions dû commencer, c’est-à-dire une expérimentation !
Ma question s’adresse à M. le ministre de l’éducation nationale, mais je commencerai par lui livrer une information : il est en contradiction avec le rectorat de Nantes pour ce qui concerne le port de la jupe pour les garçons – nous tenons à sa disposition la lettre du rectorat !
...es de l’incohérence de cette réforme. Il existe de vraies difficultés sur le terrain que vous ne pouvez ignorer. Votre réforme apparaît de plus en plus comme une réforme de citadin qui ignore les zones rurales. Vous prétendez que plus de 90 % des communes y seraient aujourd’hui favorables, mais vous savez pertinemment qu’il n’en est rien ! Comment pourrait-il en être autrement puisque votre prédécesseur, M. Peillon, a imposé une réforme bâclée, sans concertation, sur un sujet aussi important ? Votre nouveau décret, publié un jour férié, qui a pour mission d’assouplir, aboutit en fait à ignorer totalement l’intérêt de nos enfants, raison même de la réforme. Si nous voulons qu’elle puisse être applicable, notamment dans les zones rurales, il est nécessaire de maintenir les six heures journaliè...
Vous ne vous préoccupez pas, je le sais bien, de l’intérêt des enfants ! N’aurait-il pas mieux valu que nous rétrécissions les vacances, alors même que votre prédécesseur a commencé par doubler les vacances de la Toussaint ? L’absence de concertation sur un sujet aussi important démontre, s’il en était encore besoin, le dogmatisme dont le Gouvernement a fait preuve. Ma question est simple, monsieur le ministre. Il n’est jamais trop tard pour bien faire ; de nombreux élus refusent d’appliquer votre décret. Ne pensez-vous pas que le délai du 6 juin soit beaucoup...
Ma question s’adresse au ministre de l’éducation nationale, et je souhaite y associer mon collègue Paul Salen. Le Conseil supérieur de l’éducation a rejeté lundi 5 mai le projet de décret complémentaire sur les rythmes scolaires introduisant des assouplissements pour les communes qui peinent à mettre en place la semaine de quatre jours et demi dès septembre. Malgré cela, ledit décret a été publié jeudi dernier, quelq...