Interventions sur "test"

11 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Vannson, rapporteur de la commission des affaires sociales :

...scientifique. Cette situation est toutefois difficile à vivre pour certains patients, plongés dans un terrible désarroi. En effet, beaucoup ne peuvent mettre un nom sur le mal dont ils souffrent, du fait de la méconnaissance de cette maladie et de la difficulté à la diagnostiquer. L’analyse biologique, au travers principalement de la sérologie, se révèle également difficile. Elle repose sur deux tests, un de dépistage et un de confirmation, dont la fiabilité est aujourd’hui mise en question, ce que confirme le rapport du Haut conseil de la santé publique. Le test de dépistage pratiqué en France, le test ELISA, serait en effet élaboré à partir de souches américaines qui ne correspondent pas forcément aux formes de borrélies que l’on peut trouver sur notre territoire. Il existe plusieurs forme...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Hutin, vice-président de la commission des affaires sociales :

mais du temps où je faisais mes études, au début des années 1980, on ne consacrait guère plus de quatre lignes à la maladie de Lyme. C’est dire l’évolution des recherches et des études dans ce domaine, et la qualité de ce rapport. Il est parfois difficile pour le législateur de trancher. Le consensus médical est indispensable, attendu rapidement. Les laboratoires doivent travailler sur des tests, qui sont de plus en plus fiables, mais qu’il faut améliorer. Il a été par le passé difficile de légiférer en matière de lois mémorielles ou de lois sociétales. Il est difficile aujourd’hui de trancher sans le consensus médical, alors que des progrès sont indispensables. L’INSERM, vous l’avez rappelé, madame la secrétaire d’État, devrait rapidement mettre en oeuvre les préconisations du Haut co...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Moignard :

...opéenne a réagi suite au vote d’une résolution européenne au sein de notre hémicycle sur ladite maladie de Lyme en août 2014. Ainsi, le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies a confirmé que cette maladie était un problème important et grandissant pour lequel la mise en place d’une surveillance nécessitait une approche harmonisée de la définition de cas de maladie de Lyme et des tests de dépistage. La Commission européenne précisait également que plusieurs options étaient à l’étude en vue d’une inscription de cette maladie sur la liste des maladies infectieuses soumises à surveillance européenne, dites maladies à déclaration obligatoire, ce qui nécessite notamment la détermination de critères diagnostiques qui ne sont aujourd’hui pas disponibles et qui risquent peut-être de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Jacques Candelier :

... à un fléau sanitaire, trop longtemps ignoré et face auquel il est temps de prendre des mesures urgentes. Le Haut conseil de la santé publique formule ainsi des propositions concernant « la prise en charge médicale des patients dont le diagnostic clinique et le diagnostic biologique ne permettent ni de faire un diagnostic probant de maladie de Lyme, ni de l’exclure avec les moyens actuels », les tests, à propos desquels il préconise d’évaluer chaque laboratoire selon sa capacité à réaliser le diagnostic biologique, ou encore la recherche, de façon à mieux comprendre cette maladie, son origine et sa transmission. Le Haut conseil recommande également de mieux cibler et de mieux adapter les campagnes de prévention, mesure indispensable tant cette maladie demeure encore méconnue. On pourrait ajou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarianne Dubois :

...ropéennes, je suis naturellement cosignataire de la présente proposition de loi sur la maladie de Lyme. Cette maladie affecte en effet trop de nos concitoyens, certaines régions françaises étant plus particulièrement touchées, parmi lesquelles la région Centre-Val-de-Loire. Il s’agit d’une maladie sournoise, dont les symptômes se confondent bien souvent avec d’autres pathologies, tandis que les tests de dépistage manquent de précision. Lorsqu’elle n’est pas ou mal traitée, la chronicité de cette maladie rend la vie des personnes atteintes très compliquée. Cette proposition de loi répond donc à un enjeu de santé publique évident et s’inscrit pleinement en cohérence avec le rapport du Haut conseil de la santé publique publié en décembre dernier. L’objectif consiste à mettre en place un plan ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClaudine Schmid :

...patients. De plus, le manque d’information auprès du grand public et des professionnels de santé aggrave les risques de passer du stade primaire soignable à un stade chronique très difficile à diagnostiquer et à soigner. La méconnaissance du grand public et de certains professionnels de santé est en partie due au fait que cette maladie est classée coMme « rare », malgré son caractère endémique attesté et le nombre de cas répertoriés. Je tiens également à préciser que cette maladie est transmissible par voie materno-foetale, par voie sexuelle et par voie sanguine. Il est donc urgent de lancer une véritable campagne de promotion et d’information autour de cette pathologie, étant précisé que la maladie est en progression inquiétante en France comme dans tous les pays de l’hémisphère nord. Au no...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Touraine :

...mpris les auteurs de ce texte lorsqu’ils ont auditionné des experts de qualité tels que le professeur Jaulhac, analysant cette question avec une rigueur scientifique. En effet, la phase primaire de la maladie, comportant un érythème migrant sur le site de l’inoculation, est l’objet d’un diagnostic clinique, posant peu de problèmes pour peu qu’une inspection cutanée soit effectuée. À ce stade, le test biologique n’est pas indiqué. Plus important, car porteur de conséquences, est le diagnostic des phases secondaire et tertiaire, avec par exemple des manifestations articulaires ou neuro-méningées : dans ces phases et seulement dans ces phases, le diagnostic biologique au moyen d’un test ELISA est indiqué. Réalisé correctement, ce test est très fiable. Il est effectué sur un échantillon sanguin ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Reiss :

...érée. Je peux témoigner que les cas sont très nombreux en Alsace, et il serait surprenant qu’il en aille autrement alors que les modes de vie, les espaces naturels ou encore l’économie y sont en bien des points comparables à ceux de l’Allemagne du sud. Les tiques ne connaissant pas les frontières, on se demande bien pourquoi les Allemands se feraient plus piquer et infecter que les Français. Le test ELISA est très largement remis en cause pour son inefficacité. Le test Western Blot, utilisé en Allemagne, est en revanche beaucoup plus fiable, ce qui pousse certains médecins à envoyer les échantillons sanguins outre-Rhin hors autorisation. Trop rares sont les médecins en France à traiter la maladie, et ceux qui le font s’exposent à des sanctions, voire à des procès, s’ils recourent à des trai...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Vannson, rapporteur de la commission des affaires sociales :

...de la communauté médicale. En demandant qu’un rapport nous soit remis dans un délai de deux ans, nous ne préconisons pas d’attendre deux ans avant de faire quelque chose : il s’agit de permettre au Parlement de faire régulièrement le point sur les travaux engagés au cours de cette période et l’évolution des thérapeutiques, des prises en charge, ainsi que sur l’épineux problème de la fiabilité des tests. Deuxièmement, ce texte nous permet d’engager des réformes, notamment dans le cadre d’instances comme la conférence de consensus. Beaucoup de professeurs nous ont dit qu’il faudrait ouvrir cette conférence à un plus grand nombre de membres de la communauté médicale, qui n’ont pas toujours des points de vue convergents. J’ai été surpris des propos qui tendaient à faire passer certains professeu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChaynesse Khirouni :

...es. Il convient de souligner que l’évolution de la maladie est favorable lorsqu’elle est diagnostiquée et traitée précocement. Plusieurs expertises ont été conduites en France pour actualiser les connaissances sur cette maladie infectieuse dont le diagnostic, parfois délicat, repose sur un faisceau d’indices à la fois cliniques, biologiques et épidémiologiques. Il demeure donc primordial que les tests de dépistage permettent un diagnostic fiable. Il nous faut progresser sur ce point crucial. Nul ne peut nier que des controverses existent. Certains médecins, tels les professeurs Peronne et Montagnier, dont l’autorité est grande auprès des malades, s’interrogent sur le mode de contamination et de diffusion de la borréliose de Lyme. Je veux rappeler après le rapporteur qu’il n’appartient pas a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Touraine :

...tement. Tout cela est bel et bon et s’effectue par voie réglementaire. Il n’y a que peu de choses – éventuellement – à rajouter à la future loi de santé s’agissant des conditions dans lesquelles tout ceci pourrait être amélioré, tant pour la maladie de Lyme que pour dix ou cinquante autres maladies plus ou moins comparables. J’ajoute que les organismes nationaux chargés d’assurer la qualité des tests diagnostiques et des traitements existent déjà. Enfin, il importe de renvoyer en commission un texte aussi peu abouti, manquant de la rigueur et de la scientificité nécessaires à toute analyse. En effet, il repose sur des constatations fausses, grossièrement mensongères : prétendre que l’on dénombre un million de cas en Allemagne alors qu’il y en a 90 000, cela ne favorise pas la plus grande e...