Interventions sur "terrorisme"

12 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Lequiller :

Monsieur le Premier ministre, dans la lutte contre le terrorisme, l’affaire étant trop grave, nous n’avons, à l’UMP, jamais dévié. Ce n’est pas le cas de la gauche, qui n’a voté aucun de nos textes en la matière durant la législature précédente !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Moignard :

Monsieur le ministre de l’intérieur, l’ordre du jour du Conseil européen de demain, à Riga, a été bousculé après les attentats des 7 et 9 janvier derniers à Paris. Il sera consacré, non plus à l’union économique et monétaire mais, principalement, à la réponse européenne au terrorisme. Ainsi, le débat relatif à l’Europe de la défense est enfin relancé, ce dont tout Européen convaincu doit se féliciter. La France est en pointe dans la lutte contre le terrorisme et il est regrettable que l’Europe n’ait pas été plus solidaire des opérations extérieures que notre pays a conduites, au Mali comme ailleurs. Toutefois, des points de convergence semblent se dessiner, à la veille du C...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Molac :

...s entités considérées comme terroristes par le Conseil de l’Union européenne, alors même que ce parti a proclamé un cessez-le-feu unilatéral en Turquie, et que son chef, Abdullah Öcalan, mène depuis son île-prison d’mral des négociations directes avec Ankara pour la fin du conflit et le règlement politique de la question kurde en Turquie. Au regard du rôle joué par le PKK dans la lutte contre le terrorisme islamiste et de la volonté clairement affirmée par ce groupe d’arriver à une sortie de crise pacifique et démocratique en Turquie, il est légitime de questionner sa présence sur la liste européenne des organisations terroristes, alors que Daech n’y figure pas en tant que tel. Sortir le PKK de cette liste, c’est aussi donner la meilleure chance au dialogue en Turquie et mettre fin à l’interdictio...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé :

Nous vous appelons aussi, monsieur le Premier ministre, à tirer toutes les conséquences politiques de la guerre contre le terrorisme en vous posant une question simple : Mme Taubira a-t-elle encore sa place au sein de ce gouvernement ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Folliot :

Monsieur le ministre de la défense, le Président de la République a martelé l’idée selon laquelle la France agit à l’extérieur de son territoire pour défendre non pas son seul intérêt mais l’intérêt global. Si elle doit être globale, la lutte contre le terrorisme doit aussi être partagée. En particulier, cette « responsabilité de protéger » les citoyens, français comme européens, implique des droits et des devoirs pour tous. La présence sur le territoire européen de plus de 5 000 profils djihadistes, combattants potentiels au coeur de l’Europe, oblige désormais l’Union à affronter ces derniers de manière plus unie et solidaire sur les fronts intérieurs c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Claude Mignon :

Monsieur le Premier ministre, la France a connu en janvier des événements on ne peut plus dramatiques. Au premier rang de la grande marche républicaine du 11 janvier se trouvait le secrétaire général du Conseil de l’Europe. Quelques jours après, lors de la première partie de session de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, nous avons organisé un débat sur le terrorisme selon notre procédure d’urgence. Mes collègues et moi qui siégeons à l’Assemblée parlementaire avons pu noter que l’émotion était grande et sincère. Nous avons entendu les représentants des quarante-six autres États membres de l’organisation appeler de leurs voeux une solution globale pour lutter contre le terrorisme. Mais le mal français, qui consiste à vouloir toujours recréer des organismes ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Claude Mignon :

Je pense à la Convention pour la prévention du terrorisme, à la Convention pour la répression du terrorisme, à l’accord partiel, Moneyval, créé il y a quelques années pour lutter contre le blanchiment d’argent, l’une des causes principales du terrorisme, ou encore au GRECO, le Groupe d’États contre la corruption. Le Gouvernement a-t-il l’intention de montrer l’exemple et d’utiliser les outils dont nous disposons déjà ? Je suis intimement convaincu que...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Goasdoue :

Monsieur le ministre de l’intérieur, les attentats qui ont meurtri la France en janvier ont renforcé, c’est peu de le dire, notre détermination à lutter implacablement contre le terrorisme. Notre sécurité intérieure a été renforcée grâce au plan Vigipirate écarlate, qui mobilise nos soldats, nos policiers et nos gendarmes. Qu’ils en soient ici remerciés. Mais le terrorisme contre lequel nous nous battons ne relève pas que du territoire national. Dans ce contexte, l’Union européenne doit pouvoir garantir un maximum de sécurité à tous ses citoyens. Le Conseil européen qui aura lieu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Anne Chapdelaine :

Monsieur le secrétaire d’État aux affaires européennes, si le prochain Conseil européen doit principalement traiter de la lutte contre le terrorisme, la situation économique du continent sera également au centre des attentions. À cet égard, la décision de la Banque centrale européenne du 22 janvier, qui permet de procéder à un assouplissement quantitatif, constitue un bouleversement majeur. En effet, la Banque centrale va progressivement racheter l’équivalent de 1 000 milliards d’euros de dette publique. C’est la meilleure arme contre la déf...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain Suguenot :

... se réunira demain à Riga abordera notamment la question du PNR européen – que vous avez vous-même évoqué à plusieurs reprises, en particulier hier –, c’est-à-dire le fichier, dont on parle beaucoup actuellement, qui est destiné à regrouper les données des voyageurs passés par nos aéroports, dans le but de renforcer les moyens des services de renseignement. La lutte impérative et ferme contre le terrorisme – pour reprendre les termes que vous avez employés – ne peut souffrir d’approximations, fût-ce de la part de Mme Taubira et n’en déplaise à M. le Premier ministre, ni de calculs politiciens.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMeyer Habib :

... nommer notre ennemi est un premier pas indispensable dans la lutte contre ce fléau. Monsieur le Premier ministre, pouvez-vous imposer une directive formelle pour qu’à partir de ce jour, ces assassins soient appelés « terroristes », « djihadistes » ou « islamistes », mais en aucun cas « combattants » ? Soyons aussi à l’initiative d’une instruction européenne en ce sens. Deuxième inquiétude : le terrorisme se développe parce que des pays lui apportent leur concours logistique, militaire et financier. Ces États, hélas ! nous les connaissons, nous les fréquentons, et flirtons même avec certains d’entre eux. L’un de ces États, en particulier, m’inquiète : l’Iran, dont huit dirigeants actuels sont visés par des mandats d’Interpol parce qu’impliqués directement dans les attentats de 1994 à Buenos Aires...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDidier Quentin :

...terroger. C’est également l’enjeu du système d’information Schengen II, dit SIS II, institué pour permettre aux États européens d’échanger des informations, pour encadrer l’accès à l’Union européenne, mais aussi pour signaler des personnes susceptibles d’avoir participé à des actes criminels graves. Aussi, monsieur le Premier ministre, une actualisation du SIS II est-elle envisagée en matière de terrorisme ? Le contrôle des frontières extérieures est d’autant plus difficile, il faut le reconnaître, que les jeunes Européens qui reviennent de Syrie ou d’Afghanistan sont précisément des Européens et sont donc peu contrôlés à leur retour. À ce titre, le « code frontières Schengen », prévu par un règlement européen de 2006, laisse apparaître certaines dispositions perfectibles, notamment son article 7...