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... n’était pas possible parce que dans notre République, il doit y avoir une mairie dans chaque commune, avec un maire et les fonctions qui lui sont dévolues. Le présent amendement propose d’autoriser à mutualiser un bâtiment de mairie. Ma circonscription comprend 184 communes, dont une bonne trentaine, voire une quarantaine, comptent moins de cent habitants. Aujourd’hui, les élus souhaitent cette mutualisation. La loi est en retard sur eux. Comprenez-moi bien, mes chers collègues : je ne veux pas porter ombrage à l’oeuvre des Révolutionnaires – et ce serait malvenu de la part de quelqu’un qui se prénomme Germinal !
...mairie. Un dernier mot : j’ai été pendant trente et un ans le maire de Castelnaud-la-Chapelle, en Dordogne, commune née de la fusion des deux petites communes de Castelnaud-Fayrac et La Chapelle-Péchaud. Il est fort difficile de faire s’associer les gens. Dans mon secteur, des communes se sont même séparées, après les fusions des années 1970. La mesure que je propose pourrait être l’amorce d’une mutualisation. Sur ce point, les mentalités ont évolué, et je vous assure que la loi est en retard sur les demandes des élus comme des concitoyens.
Si, le bâtiment n’est qu’un outil : la commune est d’abord un ensemble de personnes, de citoyens. Franchement, je ne vois pas en quoi la mutualisation d’un outil, fût-il immobilier, serait source de complications ! En outre, je ne vous cache pas que par sa douceur, et même son charme, l’argumentaire développé par notre ami Germinal Peiro non seulement m’a convaincu, mais m’a ému. Il y avait quelque chose de touchant dans son évocation de l’époque de la Révolution. Finalement, ce qu’il est en train de nous proposer à travers cet amendement, c’e...
...ans chacune des communes qui auront accepté de s’associer. Ce que je propose, c’est quelque chose de très pratique : que la maison commune qu’est la mairie soit mutualisée. Je vous parle de petites communes : l’une compte cinquante-deux habitants, l’autre, cinquante-quatre, la troisième, soixante-huit. Là-bas, on sait ce que je veux dire ! Je ne comprends pas que la loi ne permette pas une telle mutualisation, sur la base du volontariat bien sûr.