Interventions sur "détenu"

10 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Rochebloine :

...tion projetée en 2017, sa localisation et le calendrier prévu ? Vos réponses sont très attendues, sachant que je vous ai adressé des courriers à ce sujet le 24 novembre 2014 puis le 27 février 2015 – courriers qui, à ce jour, sont hélas demeurés sans réponse. Enfin, je souhaiterais vous rappeler la situation de l’association Auxilia, reconnue d’utilité publique, qui fournit à près de trois mille détenus un service d’enseignement à distance grâce à un réseau de bénévoles exceptionnels – réseau que je connais bien, puisque mon épouse y participe. Malheureusement, cette structure se heurte à de grosses difficultés en raison de la baisse de ses ressources. Quelles réponses le Gouvernement compte-t-il apporter à cette situation ? Je précise qu’il s’agit de bénévolat total !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

...t alertée d’un jeune gardien de Châteaudun qui, le 3 février dernier, a été très violemment agressé – j’espère qu’il n’en conservera aucune séquelle. Ces faits sont récurrents, ces violences toujours plus nombreuses : prises d’otages, recrudescence des émeutes, et puis ce fameux article 57 de la loi pénitentiaire qui, comme vous le savez très bien, limite considérablement la fouille au corps des détenus. Cette montée de l’insécurité en milieu carcéral exige une réponse de l’administration pénitentiaire. Il faut accorder davantage de moyens humains et matériels et réaliser des travaux de sécurité, car il faut tout simplement ramener le calme dans ces établissements et permettre aux surveillants d’exercer leur mission dans des conditions de sécurité indispensables. Aujourd’hui, ces personnels p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Vous savez que de très nombreux postes sont vacants, et que l’encadrement des détenus n’est plus convenablement assuré. C’est de la reconnaissance du travail des surveillants dont il s’agit, madame la ministre, et l’on ne saurait laisser les choses en l’état ! Mes questions sont donc simples. À l’heure où je vous parle, mille surveillants n’ont pas été remplacés. Quand le seront-ils ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSergio Coronado :

Je vous remercie, madame la garde des sceaux, pour la précision de votre réponse. Le 14 et le 21 janvier 2015, l’inspection des services pénitentiaires s’est rendue à la maison d’arrêt de Fresnes afin d’observer l’unité de prévention du prosélytisme. Cette nouvelle organisation, mise en place au cours de l’année 2014, consiste à regrouper des personnes détenues pour des faits de terrorisme. Une quarantaine d’entretiens ont été réalisés avec les responsables de l’établissement et le personnel d’accompagnement ainsi qu’avec 22 membres de l’unité PRI, « pratique radicale de l’Islam », dont onze ont été écroués entre mars et décembre 2014, dix après un mandat de dépôt de 2013 et un condamné en 2010. Les critères retenus présentent un certain nombre d’in...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Jacques Candelier :

...absence d’évaluation de l’expérimentation, de généraliser ce dispositif. L’OIP souligne en premier lieu que, de manière générale, les comportements radicaux, qu’ils soient religieux ou d’une autre nature, sont renforcés par la prison. Il souligne également l’apparition d’un énorme sentiment de stigmatisation de l’Islam par rapport aux autres religions et relève que le traitement différentiel des détenus attise un sentiment d’injustice et de colère. L’installation de quartiers spécifiques soulève plusieurs questions : quels sont les critères retenus pour placer un détenu dans un tel quartier ? À partir de quand commence une pratique radicale de l’Islam ? Par ailleurs, comme le souligne Jean-Marie Delarue, s’il est possible de séparer ceux qui ont été condamnés pour des faits de terrorisme en li...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Raimbourg :

...on annuellement ne sont pas suivies. Si l’on se penche sur les personnes qui sortent au terme de courtes peines d’emprisonnement, cette proportion s’élève à 98 %. En conséquence, la réforme pénale a créé des outils afin d’éviter les sorties sèches. La libération sous contrainte en est un. Une coopération entre la police et la justice pénitentiaire a également été prévue afin de suivre certains ex-détenus sortis de prison. Qu’en est-il de l’avancement de la mise en place de ces dispositifs ? De l’avancement de la libération sous contrainte ? Enfin, en vue d’alléger le travail des services de police et également de justice, une transaction pénale a été prévue. Où en est-on de la publication du décret prévoyant son application ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaola Zanetti :

...artis sur notre territoire font un travail difficile et essentiel. Essentiel, car les personnels de ces services ont pour mission l’évaluation et le contrôle, l’aide à la décision judiciaire pour une plus grande individualisation des peines et l’accompagnement des personnes condamnées dans leur réinsertion. Difficile, car exerçant en milieu ouvert ou fermé, ces personnels veillent à permettre aux détenus de retrouver le chemin d’une vie la plus normale possible à la fin de leur peine. Ils contribuent donc à lutter contre la récidive. Au regard des missions nombreuses et indispensables de ces personnels, il est fondamental qu’ils soient soutenus, renforcés et accompagnés et qu’ils puissent travailler dans les meilleures conditions possibles. Pour ce qui est des effectifs, le nombre de personnel...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Lurton :

...n sur la situation alarmante des prisons françaises. Avec plus de 67 000 personnes incarcérées aujourd’hui, le taux de surpopulation de nos prisons a augmenté ces dernières années, à rebours de la tendance européenne. Cette situation se traduit par une surpopulation dans chaque cellule, alors que l’encellulement individuel est une obligation légale. Elle entraîne une promiscuité préjudiciable aux détenus, mais aussi aux personnels pénitentiaires, pour qui le travail est devenu insupportable. Nous sommes loin des incantations de Mme Hazan, contrôleure générale des lieux de privation de liberté, qui demande instamment à ce qu’il n’y ait plus de matelas à terre. Selon mes informations, il en existe encore plus d’un millier. Cette situation, nous la retrouvons dans nos circonscriptions. À Saint-Ma...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançoise Imbert :

...e et sont fréquemment changées d’établissement. Par ailleurs, la surpopulation carcérale complique la prise en charge des personnes présentant des troubles mentaux ou de la personnalité et, parfois, contribue à augmenter ces troubles. Quant aux prisons construites il y a quelques années, elles sont souvent éloignées de tout et sont mal desservies par les transports, ce qui exclut encore plus les détenus de leurs proches. Madame la ministre, pouvez-vous nous apporter quelques éléments d’information quant à l’effet des mesures déjà prises ? Qu’en est-il de la construction de nouvelles prisons, de la réhabilitation et de la rénovation des établissements, de l’adaptation du parc pénitentiaire aux nouvelles orientations de la politique pénale ?