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Cet amendement est simple : il vise à insérer un alinéa mentionnant « l’inscription du petit déjeuner dans le parcours éducatif de santé. » De nombreuses études montrent que beaucoup d’enfants – et même d’adultes – ne prennent pas de petit déjeuner. En tant que médecin généraliste, j’ai été appelé à de nombreuses reprises en urgence dans les collèges et les écoles, vers onze heures du matin ou midi, pour des cas d’hypoglycémie apparus après les activités physiques, ou encore par simple fatigue scolaire. Ces cas sont souvent dus à l’absence de petit déjeuner. Trop d’enfants de familles défavorisées prennent des barres Mars ou d’autres saletés au lieu d’un petit...
...arcours éducatif à la santé qui, de la maternelle à la terminale, permette de faire des élèves de véritables acteurs de leur santé et de leur bien-être. Ce parcours doit regrouper beaucoup de choses qui sont déjà faites dans les écoles, allant de l’apprentissage de l’hygiène pour les tout-petits à l’éducation à la sexualité pour les adolescents, en passant par les visites médicales régulières de médecins scolaires. Mais il doit être fait de manière plus coordonnée que cela ne l’est actuellement. Pour cela, les infirmiers et médecins de l’éducation nationale doivent jouer un rôle central, notamment au sein des comités d’éducation à la santé et à la citoyenneté des établissements. Ce parcours ne doit pas se résumer à des visites médicales, et l’ensemble de la communauté éducative doit y être asso...
...nt tend à préciser que dans l’acception définie par Mme la ministre, il s’agit bien de renvoyer aux responsables in fine, c’est-à-dire aux rectorats, que cette sensibilisation à la question de la santé en direction de la jeunesse au sens large peut non seulement se décliner dans l’enseignement scolaire, mais aussi dans le monde universitaire, j’y tiens beaucoup. Bien entendu, il ne s’agit pas de médecine préventive, il s’agit que les institutions, y compris universitaires et d’enseignement supérieur, se préoccupent de la question de la santé de leurs étudiants. De plus en plus d’étudiants – près de la moitié – sont boursiers et vivent dans des conditions de précarité. Beaucoup d’entre eux travaillent, souvent le soir, la nuit ou le week-end, pour payer leurs études. Il importe que l’institution,...
Madame la députée Le Dain, la commission a donné un avis défavorable à cet amendement que je renouvelle, pour plusieurs raisons. Si la transition entre l’école et l’université doit attirer notre attention, il ne paraît pas possible d’instituer, pour chaque établissement scolaire, une obligation de coordonner les actions de la médecine universitaire, d’autant que les actions de promotion de la santé à l’école visent expressément des enfants et des adolescents.
Les dispositions applicables à la santé universitaire, qui est un sujet fondamental, figurent déjà dans l’article L. 831-1 du code de l’éducation qui prévoit : « Des services de médecine préventive et de promotion de la santé sont mis à la disposition des usagers ». En outre, ces actions relèvent de l’autonomie des établissements d’enseignement supérieur.
L’éducation nationale manque cruellement de médecins et d’infirmières scolaires. Les enfants ne peuvent pas toujours les rencontrer dès que le besoin s’en fait sentir. Pourtant, cet accès est essentiel car il permet de détecter au plus tôt d’éventuels problèmes de santé ou troubles de l’apprentissage. De plus, il est important que les infirmiers et les médecins de l’éducation nationale puissent suivre de manière régulière les élèves qui ont ces p...
Que faites-vous pour donner des moyens aux pédiatres, aux pédopsychiatres et aux vrais professionnels qui vont travailler auprès des médecins et des infirmiers scolaires ? Madame la ministre, votre projet de loi est un vrai scandale.
Il s’agit de préciser le rôle des médecins de l’éducation nationale en prévoyant leur coordination et en leur confiant l’animation de la mise en oeuvre de la promotion de la santé. Cet amendement vise également à prévoir la participation des infirmiers de l’éducation nationale à cette promotion. En fait, il s’agit de soutenir les jeunes pour favoriser l’égalité des chances en matière de santé. Les médecins et infirmiers de l’éducation n...
C’est un très bon amendement. Effectivement, il est absolument nécessaire de redonner toute sa place au médecin de l’éducation nationale, qui doit être le coordonnateur et l’animateur des réseaux et des équipes.
À l’alinéa 8, on évoque les autorités académiques, les agences régionales de santé, les collectivités territoriales – ce qui est très bien – et les organismes d’assurance maladie concernés, mais on ne parle à aucun moment des médecins scolaires. Or ils sont des acteurs essentiels de cette politique. La présentation de cet amendement est aussi l’occasion de vous rappeler ce que j’ai dit en discussion générale et dans mon intervention sur l’article 2. J’ai bien compris que les médecins scolaires faisaient partie du personnel de l’éducation nationale ; il n’empêche que le faible nombre de médecins scolaires pose un gros problèm...
L’avis de la commission est défavorable car ces amendements sont satisfaits. L’article L. 121-4-1 du code de l’éducation prévoit expressément que la promotion de la santé à l’école relève en priorité des médecins et infirmiers de l’éducation nationale.
Le présent amendement vise à mettre l’accent sur l’importance de la sphère familiale, notamment des parents. La mise en place du parcours de soins de l’enfant telle que proposée par le rapporteur va dans le bon sens. C’est une action positive. En outre, vous cherchez à favoriser un décloisonnement des différents acteurs – éducation nationale et médecine scolaire, PMI, et autres – que nous ne pouvons que soutenir. Pour autant, cela ne saurait être efficace que si les parents sont étroitement associés aux actions qui seront proposées dans ce cadre. Tel est l’objet de l’amendement pour souligner l’importance de la sphère familiale et du rôle des parents dans le cadre du parcours de soins de l’enfant.
En l’occurrence, vous jetez la suspicion sur l’école et même sur les professionnels de santé. Pourquoi ne cessez-vous de dire ce que doivent faire les professionnels de santé, infirmières et médecins scolaires ? En fait, vous voulez occulter le fait qu’il y a très peu de médecins et d’infirmières scolaires, lesquels ne peuvent malheureusement pas remplir leurs missions. C’est pourquoi vous voulez que la communauté éducative s’en charge. Mme la ministre n’a pas dit autre chose. Je dénonce l’absolutisme de votre loi, madame la ministre. Vous procédez par amalgame, vous mélangez tout. C’est à ...
Mais quand la communauté éducative aura-t-elle le temps d’apprendre à lire, à écrire et à compter aux enfants ? Pourquoi ne faites-vous pas confiance aux professionnels de santé, tels les infirmières scolaires, les médecins scolaires qui ont des missions qui leur ont été confiées par l’éducation nationale et non par les ARS ?
Cet article 2 bis porte sur la dérogation au consentement parental pour les actes de prévention et de soins réalisés par les sages-femmes ou les infirmiers. Un dispositif existe actuellement dans le cadre de dérogations réservées au médecin pour des opérations de traitement ou d’intervention sur des personnes mineures de quinze ans ou plus refusant que leurs parents soient informés. L’article proposé vise donc à étendre ce dispositif à d’autres professionnels, mais plusieurs points me paraissent devoir être abordés. Le premier concerne la communication de ces dispositions à l’égard des mineurs, parce qu’il n’y aurait pas d’utilité ...