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...ernier. Pour eux, les conditions d’une réforme partagée n’étaient absolument pas réunies. L’ensemble des professionnels de santé a très mal vécu cet épisode. Souvenez-vous aussi, madame la ministre, que vous avez dû revoir votre copie. Beaucoup d’amendements sont ainsi arrivés d’un seul coup, tombés comme à Gravelotte si j’ose dire, durant le week-end précédant la réunion de la commission des affaires sociales. Or nous n’en avions pas été informés. D’où le fort mécontentement que nous avons exprimé en commission. N’y revenons pas, l’affaire est maintenant classée. Après la discussion générale, qui a eu lieu la semaine dernière, nous entamons le vif du sujet, à savoir l’affirmation du rôle du médecin généraliste et l’instauration des communautés professionnelles territoriales de santé, lesqu...
La santé est une politique publique. Il faut donc l’organiser. Il n’y a pas une génération spontanée de médecins prenant en charge les territoires. Contrairement à ce qui vient d’être dit, je me félicite que les agences régionales de santé, les ARS, existent et fonctionnent, et qu’elle aient pu, dans certaines régions – en particulier dans la mienne, en Lorraine –, rassembler les différentes énergies, quelque peu dispersées entre les hôpitaux publics, les médecins libéraux, une médecine qui s’était organisée autour de la sécurité sociale minière et a...