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Ma question, qui s’adresse à M. le secrétaire d’État chargé des transports, porte sur la situation très particulière des lignes ferroviaires dans la grande région dont je suis l’élu, plus particulièrement sur le territoire de l’Avesnois qui me concerne au premier chef. Nous en sommes en butte à une série de travaux, devenus, il est vrai, nécessaires. Je souligne au passage que l’État et la SNCF ont engagé d’importants investissements pour l’entretien mais aussi pour la sécurité – certains événements nous en ont rappelé l’urgence –, car la politique du tout-TGV s’est malheureusement traduite par un manque d’anticipation sur les autres réseaux. La circulation sur la ligne de TER Maubeauge-Lille s’est dégradée en partie à cause des travaux en cours, mais aussi et surtout à un manque de co...
...a secrétaire d’État, portez à la situation actuelle. J’insiste sur cette problématique qui est vraiment incompréhensible, à savoir le manque de conducteurs dans la période que nous connaissons. Cela provoque en effet de la part de la population une réaction tout à fait légitime au regard de l’addition des difficultés rencontrées sur le réseau. Je remercie votre ministère de tout faire pour que la SNCF remplisse ses obligations en matière de transport et facilite grandement la situation en termes d’horaires en remplaçant les trains manquants par des moyens appropriés – entre autres les autocars – l’accessibilité de Lille et de Valenciennes, en particulier pour les étudiants le matin, lesquels, en cette période d’examens, sont extrêmement pénalisés.
Ensuite, je me suis tournée vers la SNCF, qui m’a indiqué que la décision dépend exclusivement du Gouvernement. Il y a eu une manifestation le 12 septembre dernier ; un collectif citoyen a fait signer une pétition et a été reçu par le cabinet de Ségolène Royal le 23 février. Les habitants n’acceptent pas que la gare de Saint-Maixent-l’École soit la variable d’ajustement de la mise en place de cette LGV. Nous demandons que les territoi...
...our cette réponse, madame la secrétaire d’État. Je n’ai néanmoins pas compris ce qui justifierait que le projet de desserte de Surgères ait évolué et pas le nôtre. J’attends toujours une réponse sur ce point. Et puis, quand nous demandons que soit reconsidéré le projet de desserte actuelle de la gare de Saint-Maixent-l’École, on ne peut pas simplement nous renvoyer à l’autonomie de gestion de la SNCF : le Gouvernement a bien pu faire modifier, par exemple, le projet de desserte pour Bordeaux. Il y a donc aujourd’hui malheureusement deux poids, deux mesures : un grand poids et un grande mesure pour les métropoles ; un poids faible et une maigre mesure pour les territoires ruraux. J’alerte sur le sens de décisions de ce type pour le bassin de vie d’un territoire rural qui concerne tout de même ...
...minables bouchons sur les axes principaux d’entrée et de sortie de la ville – sans compter l’inquiétude des commerçants concernant la durée des travaux et les conséquences sur leur chiffre d’affaires. Avec mon collègue sénateur Roland Courteau, nous avons rencontré à plusieurs reprises les collaborateurs de M. Vidalies. Des experts ont été dépêchés, avec plus ou moins de diligence, par l’État et SNCF Réseau afin d’expertiser le tablier de l’ouvrage et l’implantation du réseau ferré. Trois scenarii sont à l’heure actuelle en discussion ; ils vont du simple renforcement de la pile centrale à la reconstruction totale du pont. Les échéances de la mi-février, puis de la mi-mars, ont été successivement avancées pour la remise des rapports d’expertise de l’État et de SNCF Réseau. Quinze mois après ...
Merci, madame la secrétaire d’État. Vous donnez, dans votre réponse, un calendrier. Toutefois, je voudrais insister lourdement sur le ras-le-bol des riverains, des commerçants et des élus ; les commerçants voient leur chiffre d’affaires baisser, et tous ont l’impression d’être pris en otage. En outre, qu’il soit bien dit que le financement des travaux sera pris en charge par SNCF Réseau et par l’État !
Ma question s’adresse à M. le secrétaire d’État chargé des transports. Le projet du Grand Paris Express est désormais pleinement lancé, avec le dévoiement des réseaux, le défrichement, les acquisitions foncières et les indemnisations des commerçants. Tous les élus concernés s’en félicitent. Tous les partenaires institutionnels suivent, sauf un : SNCF Réseau, qui, une fois de plus, n’accepte aucune injonction, même de la part du Premier ministre. Le 6 février dernier, lors de l’inauguration de la gare Rosa Parks, sur la ligne E du RER, le Premier ministre et la présidente de la région Île-de-France se sont tous deux engagés très fortement pour que la réalisation de l’interconnexion avec le RER E ait bien lieu en même temps que la construction...
... de Seine-et-Marne qui, en fin de compte, vont devoir passer devant la gare sans s’y arrêter. Un grand nombre d’entre eux, qui travaillent autour de Paris, attendent avec impatience la réalisation de l’interconnexion. Ce que l’on ne comprend pas, c’est qu’alors que la décision a été prise en 2011, il faille attendre 2025, soit quatorze ans après, pour la voir se concrétiser. Vous avez dit que la SNCF n’était pas tenue de respecter les engagements ou les injonctions du Gouvernement ; eh bien moi, j’estime que lorsque le Premier ministre et la présidente de la région demandent à la SNCF de réaliser deux projets à une date concomitante, il faut que la SNCF respecte cet engagement.
...x sensibles, comme à proximité des écoles publiques ou de logements, on procède à une couverture de la voie ferrée. Tous les partenaires financiers concernés – conseil général, conseil régional, communauté d’agglomération Sophia-Antipolis et RFF – ont validé ce projet. Or, à plusieurs reprises, RFF a revu à la hausse les estimations qui avaient pourtant été réalisées par un bureau d’études de la SNCF : d’abord 7 millions d’euros, puis 15 millions, et finalement 32 millions, ce qui a fait renoncer les partenaires au projet. Toutefois, à la suite de mon intervention auprès du ministre des transports de l’époque, M. Thierry Mariani, un accord pour une couverture légère de la voie ferrée pour un montant définitif de 15 millions d’euros hors taxes a été conclu en mars 2012.
Une convention a été signée le 27 septembre 2012 – Thierry Mariani pourra le confirmer –, qui prévoyait une étude et un programme complet de travaux, avec enquête publique et réunions publiques, le tout présenté à la commune. Mais une fois encore, RFF, devenu SNCF Réseau, a décidé que la réalisation du projet dépassait ses objectifs financiers. Toutefois, n’osant probablement pas utiliser le même argument que précédemment, l’entreprise a déclaré au comité de pilotage de juillet 2015 avoir découvert une impossibilité à réaliser la couverture en raison d’un problème technique de résistance au feu. La commune avait donc déjà payé près de 100 000 euros pour qu...