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Monsieur le président, monsieur le secrétaire d’État chargé du commerce extérieur, de la promotion du tourisme et des Français de l’étranger, chers collègues, il est évidemment difficile de prendre la parole après le roi d’Espagne mais nous demeurons malgré tout dans une configuration internationale puisque nous allons évoquer les questions liées à l’exportation et, plus généralement, aux politiques de développement économique à l’international, tant il serait sans doute délicat d’exclure les premières des secondes. Le contexte est assez intéressant puisque nous disposons des chiffres – mauvais – du chômage lesquels nous interpellent vraiment, monsieur le secrétaire d’État, quant à la compétitivité, au développement et au rayonnement de l’économie ...
Monsieur le président, monsieur le secrétaire d’État, chers collègues, permettez-moi tout d’abord au nom des députés du groupe radical, républicain, démocrate et progressiste de remercier le groupe UDI – pardonnez-moi d’utiliser encore l’acronyme (Sourires) – de nous donner l’occasion de débattre ce soir du soutien public aux exportations, sujet majeur pour la santé économique de notre pays. À l’heure où le commerce extérieur traverse une phase difficile, qui dure d’ailleurs depuis trop longtemps, nos collègues Fromantin et Prat se sont mobilisés sur cette question et ont rendu un excellent rapport dressant un bilan contrasté de l’action publique et proposant plusieurs pistes de réflexions très intéressantes. Permettez-moi...
...te, chez certains économistes, de dire que nous ne pouvons pas faire grand-chose, si ce n’est nous contenter d’accompagner tranquillement les bouleversements de l’économie mondiale. Je suis personnellement convaincu du contraire, et je l’ai souvent constaté avec des entreprises de ma circonscription. Comme le rapport le montre, nous avons une belle marge de progression dans le soutien public à l’exportation. L’un des points intéressants du rapport est d’ailleurs la proposition qui est faite, à la fin de la deuxième partie, d’améliorer la transparence pour favoriser la généralisation des bonnes pratiques régionales. Les réussites françaises doivent nous inspirer, et pas seulement les réussites françaises, puisque nous pouvons aussi faire des comparaisons avec ce qui se passe chez nos voisins, am...
Monsieur le président, monsieur le secrétaire d’État, chers collègues, la France peine à l’exportation. C’est un constat que l’on peut qualifier de récurrent. Après un redressement remarqué à la fin des années 1980 et au tout début des années 2000, les bilans plus récents montrent un déficit important. La baisse de l’euro face au dollar, ainsi que le coût des matières premières, devrait redonner un peu d’air à nos exportations. On constate une hausse du nombre d’entreprises exportatrices dep...
Monsieur le président, monsieur le secrétaire d’État, chers collègues, nous remercions nos collègues du groupe de l’Union des démocrates et indépendants de nous permettre de débattre de l’évaluation du soutien public aux exportations. Depuis 2012 et le renoncement de François Hollande à obtenir de nos partenaires européens des mesures fortes de relance de l’économie, notre pays a prolongé, voire accentué, la rigueur et la course à la compétitivité initiée par la majorité précédente. Dans un pays comme le nôtre, où le niveau de l’activité dépend d’abord de la demande intérieure, privilégier ainsi la baisse du coût du tr...
Monsieur le président, monsieur le secrétaire d’État, mes chers collègues, je tiens tout d’abord à saluer l’initiative heureuse qui permet l’organisation de ce débat dans l’hémicycle sur la question de notre politique commerciale et du soutien public à l’exportation, sujet majeur mais trop peu souvent débattu dans cette enceinte.
... de 30 %, passant ainsi de 67 milliards à 53,8 milliards en 2014. Pour autant, cette tendance positive ne doit pas masquer une autre réalité : ces résultats s’expliquent aussi par la forte réduction de notre facture énergétique, notamment la baisse du prix du pétrole. À l’inverse, constatons que notre déficit, hors énergie, s’est lui accru entre 2013 et 2014. Ainsi, les positions françaises à l’export restent-elles encore en deçà de nos attentes et de notre ambition. Alors, j’entends déjà ici et là les critiques venues de certains rangs : oui, sans doute reste-t-il encore beaucoup à faire. Oui, sans doute sommes-nous encore au milieu du gué. Mais nous venons de si loin. Un chiffre seulement : de 2007 à 2012, notre déficit commercial culminait, bondissant jusqu’à 81 milliards d’euros. Dès lors...
...2012 – tel est le chiffre exact, monsieur Prat. J’avais aggravé mon cas – si j’ose dire – au grand dam de mes amis, en rendant ces chiffres publics sans essayer de les masquer ou de les expliquer par la facture pétrolière, tout simplement parce que j’espérai que l’échéance présidentielle permettrait d’ouvrir un débat sur les vraies raisons de cette détérioration profonde de notre performance à l’export, liées aux dérives de notre modèle économique et social. C’était naïf, je le reconnais, puisque ce chiffre de 67 milliards d’euros – qui contrastait avec les 160 milliards d’excédents allemands – couplé aux 600 milliards de déficits supplémentaires dus à la crise, ont été les deux massues avec lesquelles la gauche n’a cessé de nous matraquer pendant toute la campagne. Voilà pour le passé. Trois...
Merci, monsieur le secrétaire d’État, pour les différents éléments que vous nous avez donnés. Le premier point que je voulais évoquer concernait l’évaluation du CICE, suite à la note du Conseil d’analyse économique et au rapport récent de la Fondation Concorde qui s’inquiète de l’impact du CICE sur les exportations. Mais j’ai bien entendu votre annonce d’une évaluation prochaine du dispositif, qui permettra de confirmer la pertinence de ce crédit d’impôt pour nos entreprises exportatrices. Ma deuxième question porte sur le développement d’internet et de la vente en ligne, qui pousse les acteurs du commerce extérieur à acquérir de nouvelles expertises, en matière de référencement sur les moteurs de re...
...r et abaisser les barrières tarifaires comprennent des périls, et nous ne pouvons plus nous permettre d’être naïfs comme nous l’avons trop souvent été en termes de protectionnisme, mais elles peuvent aussi ouvrir des perspectives pour nos entreprises. Monsieur le secrétaire d’État, nous comptons sur votre énergie pour défendre nos intérêts et donner à nos PME des opportunités pour faciliter leurs exportations. Je pense en particulier aux secteurs agricole et agroalimentaire, pour nos viandes, notre charcuterie, nos fromages, nos produits laitiers, nos fruits et légumes, où nous subissons des contraintes et des barrières totalement illégitimes. Songeons par exemple que pour exporter des pommes aux États-Unis, nous devons payer le voyage, le gîte et le couvert aux inspecteurs sanitaires américai...
Vous avez rappelé, monsieur le secrétaire d’État, le travail de renforcement et de modernisation du dispositif de soutien public aux exportations des entreprises françaises engagé par le Gouvernement depuis 2012. Je citerai à cet égard la rénovation de plusieurs outils de financement des exportations, l’amplification de la stratégie de l’État en matière d’assurance-crédit et de financement. Ainsi, en 2014, le montant des crédits assurés par l’État par le biais de l’assureur Coface aux entreprises exportatrices qui ont du mal à se fi...
Monsieur le secrétaire d’État, vous avez évoqué la fusion entre Ubifrance et l’Agence française pour les investissements. Cette fusion concernera-t-elle d’autres opérateurs spécialisés qui soutiennent nos exportations dans des domaines tels que les produits agricoles ou les industries culturelles ? Par ailleurs, la mission de préfiguration de la Marque France menée en 2013 n’a pas eu d’effets concrets. L’expérience de pays tels que la Suède et le Royaume-Uni, qui ont pris de l’avance dans ce domaine, permet de dégager quelques conditions essentielles pour la réussite d’une telle action : une impulsion p...
...prévoyais. Nous nous adressons à vous en cette semaine singulière où le législateur fait ce qu’il fait d’ordinaire le moins bien : du contrôle. En vous entendant, nous contrôlons en effet le Gouvernement, à partir d’évaluations parlementaires. C’est, dans notre hémicycle, une innovation très intéressante. Tout a été dit sur les chiffres et sur la place des grands contrats dans les chiffres de l’export mais, comme on pouvait le lire ce matin dans Les Échos, la France ne sait pas faire que de l’armement et sait faire beaucoup d’autres choses. Je voudrais donc en venir dès maintenant au sujet qui me tient à coeur. Vous avez dit vous-même tout à l’heure que vous aviez mis au coeur de votre action la situation des PME et des ETI, qui créent de la richesse dans nos territoires, développent des savo...