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Monsieur le président, monsieur le secrétaire d’État chargé du commerce extérieur, de la promotion du tourisme et des Français de l’étranger, chers collègues, il est évidemment difficile de prendre la parole après le roi d’Espagne mais nous demeurons malgré tout dans une configuration internationale puisque nous allons évoquer les questions liées à l’exportation et, plus généralement, aux politiques de développement économique à l’international, tant il serait sans doute délic...
..., monsieur le secrétaire d’État, chers collègues, permettez-moi tout d’abord au nom des députés du groupe radical, républicain, démocrate et progressiste de remercier le groupe UDI – pardonnez-moi d’utiliser encore l’acronyme (Sourires) – de nous donner l’occasion de débattre ce soir du soutien public aux exportations, sujet majeur pour la santé économique de notre pays. À l’heure où le commerce extérieur traverse une phase difficile, qui dure d’ailleurs depuis trop longtemps, nos collègues Fromantin et Prat se sont mobilisés sur cette question et ont rendu un excellent rapport dressant un bilan contrasté de l’action publique et proposant plusieurs pistes de réflexions très intéressantes. Permettez-moi de les féliciter pour cet utile travail parlementaire ! Monsieur le secrétaire d’État, nous som...
Depuis qu’il a été remis, le Gouvernement s’est attelé au renouvellement de la doctrine française sur le commerce extérieur, renouvellement dont le signe le plus visible est le rattachement au Quai d’Orsay. Notre ministre est mobilisé pour accélérer le mouvement, puisqu’il a lancé en mars un ambitieux et très dense plan d’action pour renforcer l’internationalisation des entreprises. Pour l’instant, tout semble très beau sur le papier, mais il reste l’étape la plus difficile, celle de la mise en oeuvre. La dégradation...
...s représentations de la France ont désormais comme priorité de promouvoir les entreprises françaises pour leur ouvrir de nouveaux marchés. Cette diplomatie est très importante et le cas de la Russie, a contrario, l’illustre. Cependant, les impératifs commerciaux ne doivent pas nous faire oublier les valeurs de la France. Pour atteindre les objectifs ambitieux de notre pays en matière de commerce extérieur ont été mis en place de nouveaux dispositifs, comme la fédération des entreprises exportatrices, autour de pays ciblés et de filières stratégiques dans différents domaines, tels que ville durable, santé, agroalimentaire, communication, industries culturelles et créatives, ou encore tourisme. Les services d’accompagnement à l’étranger ont été réorientés, mais on a aussi cherché à améliorer l’imag...
Je le regrette, car il est pourtant au coeur de nos préoccupations en matière de compétitivité et d’emploi. Permettez-moi de dresser un premier constat : les chiffres du commerce extérieur français sont encourageants. En trois ans, notre déficit commercial a reculé de plus de 30 %, passant ainsi de 67 milliards à 53,8 milliards en 2014. Pour autant, cette tendance positive ne doit pas masquer une autre réalité : ces résultats s’expliquent aussi par la forte réduction de notre facture énergétique, notamment la baisse du prix du pétrole. À l’inverse, constatons que notre déficit, h...
...ds d’excédents allemands – couplé aux 600 milliards de déficits supplémentaires dus à la crise, ont été les deux massues avec lesquelles la gauche n’a cessé de nous matraquer pendant toute la campagne. Voilà pour le passé. Trois ans après, comme le révèle l’excellent travail de nos collègues Fromantin et Prat, réactualisé l’année dernière, la situation n’a malheureusement pas évolué. Le commerce extérieur de la France a continué de se dégrader. Si, optiquement, les chiffres sont moins mauvais, nous savons tous que cela est dû à une facture pétrolière beaucoup moins importante. Mais la part des exportations n’a pas progressé, elle continue même de se dégrader, et c’est inquiétant. Il s’agit bien d’un problème spécifiquement français, M. Fromantin disait tout à l’heure que la dégradation de 46 % de...
...et au rapport récent de la Fondation Concorde qui s’inquiète de l’impact du CICE sur les exportations. Mais j’ai bien entendu votre annonce d’une évaluation prochaine du dispositif, qui permettra de confirmer la pertinence de ce crédit d’impôt pour nos entreprises exportatrices. Ma deuxième question porte sur le développement d’internet et de la vente en ligne, qui pousse les acteurs du commerce extérieur à acquérir de nouvelles expertises, en matière de référencement sur les moteurs de recherche et de présence sur les grands systèmes d’achat en ligne et les grandes places de marché. Dans ce domaine, quels sont les actions menées, les dispositifs lancés et les formations pouvant être dispensées aux entrepreneurs ? Ces derniers ne vont pas forcément à l’étranger, mais ils peuvent espérer une amélio...
...ent développera-t-on le nombre de VIE ? Comment pourrez-vous développer réellement des référents PME ? La question consiste avant tout à savoir quand ces mesures trouveront un début d’exécution, car c’est ce que nous attendons tous. En deuxième lieu, quel lien peut-on faire, demain, entre l’aide au développement, dans laquelle la France investit beaucoup, et un juste retour en termes de commerce extérieur ? Enfin, pour boucler la boucle, je soulignerai que nous avons probablement, en France, un problème quasiment psychologique. J’ai trouvé très intéressant, à cet égard, l’article de Renaud de La Baume dans Les Échos de ce matin, qui nous invite à avoir confiance en nous. Malgré les mesures prises, en effet, 39 % des entreprises estiment que le soutien à l’export n’est pas lisible. Sans doute est-...