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Monsieur le président, monsieur le secrétaire d’État chargé du commerce extérieur, de la promotion du tourisme et des Français de l’étranger, chers collègues, il est évidemment difficile de prendre la parole après le roi d’Espagne mais nous demeurons malgré tout dans une configuration internationale puisque nous allons évoquer les questions liées à l’exportation et, plus généralement, aux politiques de développement économique à l’international, tant il serait sans doute délicat d’exclure les premières des secondes. Le contexte est assez intéressant puisque nous disposons des chiffres – mauvais – du chômage lesquels nous interpellent vraiment, monsieur le secrétaire d’État, quant à la comp...
Depuis qu’il a été remis, le Gouvernement s’est attelé au renouvellement de la doctrine française sur le commerce extérieur, renouvellement dont le signe le plus visible est le rattachement au Quai d’Orsay. Notre ministre est mobilisé pour accélérer le mouvement, puisqu’il a lancé en mars un ambitieux et très dense plan d’action pour renforcer l’internationalisation des entreprises. Pour l’instant, tout semble très beau sur le papier, mais il reste l’étape la plus difficile, celle de la mise en oeuvre. La dégradation constante de notre commerce extérieur depuis le début des années 2000 ne nous donne plus le droit à l’erreur : l’échec n’est plus une option. Nous avons eu des bonnes nouvelles récemment, et il faut saluer les nouvelles méthodes de calcu...
...ique du Nord. Plutôt que de conclure des accords bilatéraux de type TTIP ou CETA – Comprehensive Economic and Trade Agreement – ne serait-il pas nécessaire de développer, de préférence, des accords multilatéraux dans le cadre de l’Organisation mondiale du commerce ? D’autres points me paraissent devoir être évoqués, et vous voudrez bien excuser cet inventaire à la Prévert. La question des normes internationales, d’abord : la France n’est pas assez présente et pèse peu sur la définition de ces normes. Deuxièmement, nous n’exportons pas assez notre manière d’aborder le droit. Si les notaires le font relativement bien, les avocats, en revanche, parce qu’ils sont dispersés, semblent moins offensifs. Troisièmement, le commerce par internet facilite la vente de contrefaçons, et nos outils pour lutter contre...
...rnières années, le poids des groupes dans les échanges de la France s’était encore accru, S’ils représentent toujours environ la moitié des exportateurs, ils réalisent désormais 99 % des exportations, contre 96,5 % en 2004. En clair, la quasi-totalité des entreprises qui exportent sont détenues à plus de 50 % par un groupe. C’est dire quelles sont les difficultés de nos PME pour se développer à l’international. Selon cette même étude, les secteurs dans lesquels les exportations sont les plus concentrées sont ceux qui exigent l’atteinte d’une taille critique pour bénéficier d’économies d’échelle. Ainsi, sans surprise, parmi ces secteurs, on retrouve l’aéronautique et l’automobile, mais aussi la raffinerie ou la pharmacie. Le constat de cette concentration souligne l’inadaptation de nos dispositifs de s...
...réfléchir à cette piste. A-t-il avancé sur cette décision ? Qu’en est-il du calendrier envisagé ? De même, le rôle des régions dans le soutien à l’exportation a été affirmé récemment dans la loi sur la nouvelle organisation territoriale de la République. Elle clarifie les compétences dans le paysage institutionnel, notamment grâce au schéma régional de développement économique, d’innovation et d’internationalisation. Il nous appartiendra d’être attentifs à l’appropriation de ce dispositif par toutes les régions. Il ne suffit pas qu’elles soient chefs de file si elles ne se donnent pas, elles-mêmes, les moyens nécessaires à leurs ambitions. Les PME, également, ne doivent pas être oubliées. Leur potentiel à l’export est crucial. Un plan d’action global a ainsi été mis sur pied, avec notamment le lancem...