Interventions sur "carrière"

28 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Corre :

...nte mois – ou trente-six mois dans le cadre d’un premier contrat. C’en est donc fini des mauvaises pratiques de certains clubs, des contrats de neuf ou dix mois couvrant la saison sportive et laissant pour le reste de l’année le joueur et l’entraîneur sur le carreau. Sécuriser la situation sociale de ces sportifs salariés, c’est aussi les accompagner dans la préparation de leur reconversion. Une carrière de sportif est courte, nous le savons, et est en permanence incertaine, à la merci d’une blessure et de l’impressionnante concurrence du sport professionnel. La durée moyenne de la carrière professionnelle d’un joueur de football est de sept à huit ans ; elle est de six ans pour un volleyeur. Il est donc nécessaire, dès le centre de formation, de construire un projet professionnel en dehors du te...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Mariani :

.... Tout d’abord, d’une manière générale, comme mes collègues, je me réjouis de cette initiative, qui tend à améliorer la situation des sportifs de haut niveau. Il existe en effet, comme cela a été dit, une grande disparité de statuts et de situations dans le monde du sport professionnel. Contrairement à certaines idées reçues, les sportifs sont souvent en proie à une grande précarité pendant leur carrière ou à l’issue de celle-ci. Pourtant, ils occupent une place primordiale dans le rayonnement de la France et, comme cela vient d’être dit par notre collègue, dans la transmission de certaines valeurs. Aussi était-il temps de leur rendre la place qu’ils méritent. Cependant, permettez-moi d’apporter quelques bémols à ce satisfecit. Je regrette le manque de précision de certains articles, notamment l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarcel Rogemont :

...anifestations ne décroît pas : le Tour de France, les Jeux olympiques et, récemment, Roland-Garros, sont là pour en témoigner. Mais, derrière ces grands événements il y a des années de travail, d’efforts, de sacrifices, pour parvenir au meilleur niveau et à l’excellence. Or, ces professions sont fortement exposées aux risques en raison de la difficulté de poursuivre des études, de la brièveté des carrières et des accidents. Cette proposition crée les conditions d’une reconversion et d’une intégration réussies. Cela commence naturellement par une reconnaissance de la profession de sportif, avec la création d’un statut sous la forme d’un contrat de travail à durée déterminée. Il importe que nous agissions en amont afin que les sportifs aussi puissent aborder sereinement la fin de leur carrière, un...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilip Cordery :

...selon une étude récente du Centre international d’étude du sport, soixante-dix des cent soixante-deux basketteurs professionnels évoluant à l’étranger jouent en Belgique. Ces sportifs alternent souvent des périodes en France et à l’étranger. Ces concitoyens, même s’ils jouent à l’étranger, rencontrent souvent les mêmes difficultés que les sportifs qui jouent en France, notamment à la fin de leur carrière sportive. Leur réinsertion s’avère tout aussi compliquée d’autant plus que les législations nationales varient énormément d’un pays à l’autre. À l’issue de leur carrière, s’ils souhaitent revenir en France, ils sont confrontés à des problématiques de portabilité des droits souvent inextricables. Nous nous devons de simplifier leur cadre juridique et de leur permettre de bénéficier des mesures qu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRégis Juanico :

...res de ressources, d’expertise et de performances sportives –, ses 1 600 conseillers techniques et sportifs, ses entraîneurs nationaux et ses directeurs techniques nationaux. Ce modèle français du sport de haut niveau place en son coeur la notion de double projet sportif et professionnel, c’est-à-dire la possibilité de se former et de progresser en tant que sportif tout en se préparant à l’après-carrière. Cet article 2 permettra de mieux former les sportifs tout au long de leur carrière, ce qui est le gage d’une transition professionnelle réussie.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRégis Juanico :

...ion, de sécurisation de la situation juridique et sociale des sportifs de haut niveau. Répétons-le : le haut niveau peut être synonyme de précarité. Près de 40 % des sportifs de haut niveau vivent en dessous du seuil de pauvreté, ce qui est une proportion quatre fois supérieure à la moyenne des Français. L’existence d’une convention facilitera la préparation à la reconversion tout au long de la carrière des sportifs en assurant véritablement le double projet. La convention pourra être enrichie par les fédérations qui seront chargées du suivi socio-professionnel des sportifs de haut niveau. Il faudra s’assurer, en termes de formation et pour chaque sportif de haut niveau, que soient réellement garantis l’insertion professionnelle, le suivi des projets, l’implication du référent fédéral, un cadre ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBrigitte Bourguignon, rapporteure de la commission des affaires culturelles et de l’éducation :

La disposition du code du travail que vous visez ne pourra que difficilement s’appliquer dans le monde du sport. En effet, si un joueur signe un CDI, c’est qu’il n’exerce plus un emploi de sportif professionnel. Dans le cas contraire, il serait en effet contraint par la loi à signer un CDD avec son employeur. Si le joueur en question souhaite interrompre sa carrière pour s’engager dans le privé, par exemple, je vois mal au nom de quoi nous l’empêcherions de le faire. Il semble préférable d’en rester au droit commun du travail et de permettre au sportif ou à l’entraîneur de faire ce choix s’il le souhaite. Par ailleurs, le droit actuel permet de rompre un CDD d’usage en cas de conclusion d’un CDI, sans que cela soulève de problème. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Pouzol :

...ivisions inférieures – Ligue 2 et National rassemblent plus des deux tiers des prêts. Cela relève ici à la fois d’une logique de poursuite de la formation – l’âge moyen dépasse tout juste les vingt et un ans – et d’impératifs économiques, les clubs cherchant plus que jamais à rationaliser la taille de leurs effectifs. La question que nous devons poser dans ce débat est la suivante : y a-t-il une carrière après le prêt ? Plus des trois- quarts des joueurs prêtés sont indésirables la saison suivante. Les plus chanceux sont à nouveau prêtés ou trouvent un club plus accueillant, à un échelon inférieur, les autres restent sur le carreau avec une carrière souvent compromise. C’est pour cette raison qu’il est primordial d’encadrer au mieux cette pratique.