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...roit fil de l’argumentation que j’ai pu développer voilà quelques instants, le présent amendement a pour objectif de rétablir le dispositif de gouvernance qu’avait préconisé le Sénat : l’élection conjointe du président de l’université et des deux vice-présidents de pôle universitaire, autrement appelée le « ticket à trois ». Il permet en effet de garantir l’unité de l’ensemble de l’université des Antilles tout en respectant l’autonomie des pôles guadeloupéen et martiniquais. C’est à nos yeux cette formule qui, parce qu’elle nécessite un accord préalable, permet ensuite un bon fonctionnement de l’institution. Il est à craindre en effet que le texte, dans sa rédaction actuelle, ne conduise à des blocages. Parce que ces derniers ne sont pas envisagés dans le texte, leur irruption conduirait inexorab...
...à l’instar de M. Hetzel, dans le droit fil des argumentations des précédentes lectures, pour reprendre une expression qui lui est chère, et reprendrai comme lui les arguments avancés lors des étapes antérieures de la navette parlementaire, car comme vous le savez, la pédagogie est l’art de la répétition. La distinction dans cet hémicycle ne se fait pas entre ceux qui défendent une université des Antilles unie et ceux qui souhaiteraient qu’il y ait deux universités séparées, celle de la Martinique et celle de la Guadeloupe. La constitution d’une grande université des Antilles fait l’unanimité sur l’ensemble de ces bancs. Ce qui nous distingue, et je l’ai indiqué tout à l’heure dans mon propos de présentation, c’est la méthode pour y parvenir. Des deux exigences relevées, laquelle privilégions-nou...
...uté universitaire et qui n’est pas celle qui est traditionnellement pratiquée au sein de ce milieu. C’est sur ce point-là qu’il y a un écart énorme : les collègues antillais qui se sont exprimés tout à l’heure ne demandent pas autre chose que la stricte application des traditions universitaires à la situation antillaise. Or, et vous le savez pertinemment, ce n’est pas ce qui s’est passé pour les Antilles. Vous avez passé une sorte d’accord avec vos amis politiques. Vous avez en quelque sorte vendu l’université des Antilles ; voilà ce qui pose réellement problème.
...ion exige, ce qui est fort regrettable. On ne peut avoir un débat digne de ce nom au sujet de l’enseignement supérieur et de la recherche lorsqu’on n’est que partiellement informés, tant en termes de contenus que d’enjeux financiers, et quand le contenu des négociations n’est pas connu de tous. La dernière fois que nous nous sommes réunis pour discuter ce texte, la présidente de l’université des Antilles se trouvait dans les tribunes. Elle était complètement atterrée par nos débats ; j’aurais presque préféré qu’elle ne fût pas témoin de ce à quoi nous sommes parvenus. Quant au ticket à trois, nous n’allons pas y revenir indéfiniment ; les deux minutes qui me sont imparties sont d’ailleurs presque écoulées. J’aimerais simplement rappeler que Dominique Gillot, qui était au départ la rapporteure de...
Je n’irai pas dans le même sens que mes collègues martiniquais. Comme M. le rapporteur et Mme la ministre l’ont indiqué à juste titre, des élus régionaux se sont quelque peu mis d’accord, mais pas seulement eux : il y avait aussi des élus de l’université. La scission avec la Guyane nous a véritablement posé un problème, puisque l’université des Antilles et de la Guyane s’est vue dépossédée de sa partie guyanaise. Cela a fait beaucoup de vagues, aussi bien en Martinique qu’en Guadeloupe. Nos universités ont été bloquées. Il faut maintenant trouver une solution pour mettre fin au désordre. Le dispositif voté par l’Assemblée nationale en mai 2015 prévoit l’élection de la présidente et l’élection d’un vice-président dans chaque pôle. Je crois que c...