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Oui ou non voulaient-ils que la Grèce tourne le dos à son destin européen alors même que le non du peuple grec au référendum n’était en aucun cas un non à l’Europe ? Oui ou non voulaient-ils les drames qu’aurait engendrés une sortie de la Grèce de la zone euro, ce qu’Alexis Tsipras lui-même a refusé jusqu’à la dernière minute de négociation ? Oui ou non voulaient-ils que l’Espagne, le Portugal, l’Italie, voire la France, soient pris d’assaut par les marchés, voulaient-ils laisser la Russie imposer so...
...agissant des dispositions contenues dans l’accord, elles appellent de notre part, vous vous en doutez, de nombreuses réserves, tant sur le fond que sur la forme. Quel est, en effet, le fil rouge de cet accord ? Ce n’est pas la restructuration de la dette. C’est encore moins le rétablissement de l’économie grecque. C’est la défiance à l’égard de la Grèce, de ses dirigeants et donc, in fine, de son peuple.
Le choix qui a été fait est celui de l’humiliation et de l’aggravation d’un programme économique dont l’ineptie est démontrée. Pour eux, l’Europe qui est en train de s’écrire est celle du conservatisme néolibéral qui en vient à trahir la nature foncièrement démocratique du projet politique européen. Face à ce que certains n’hésitent pas à qualifier de « coup » contre la volonté du peuple grec, force est de constater que les outils démocratiques à notre disposition ne sont pas à la hauteur des enjeux. Tout en saluant l’organisation de ce débat, mes collègues regrettent de ne pouvoir s’exprimer qu’a posteriori. Ne souhaitant ni aggraver les difficultés du peuple grec, ni cautionner les termes trop brutaux d’un accord arraché sous la menace d’un Grexit, ils ont donc choisi de s’abs...
En paraphant cet accord, le Premier ministre grec a demandé à son peuple et à l’ensemble des Parlements nationaux consultés de le soutenir. Je veux saluer ici son courage et sa stature d’homme d’État.