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...faut aussi pour conserver certains médicaments à la bonne température. Or, vous l’avez dit, trop de familles africaines en sont aujourd’hui privées. Ce sont ainsi 650 millions de personnes, on l’oublie trop souvent, qui n’ont pas accès à la lumière. Le plan d’urgence que vous nous présentez, monsieur le président, répond à cette situation. Les investissements nécessaires à l’électrification de l’Afrique, s’ils restent élevés, ne sont pas inabordables si la communauté internationale sait se mobiliser là où il faut l’être, si les partenariats nécessaires sont construits et consolidés et si les transferts de technologies sont organisés. Les énergies renouvelables sont la chance de l’Afrique. Elles s’inscrivent dans une économie bas carbone vers laquelle le monde doit se tourner pour stabiliser le c...
…il devra l’être, enfin, parce que l’opinion internationale n’acceptera pas un nouvel échec au niveau mondial. Nous avons une obligation, « nous, les humains » – j’emprunte cette formule à Alain Touraine – de réussir la COP21 et les rendez-vous, tous les rendez-vous qui la suivront. Et pour cela, le monde a besoin de l’Afrique comme l’Afrique a besoin du monde. Nos intérêts sont liés. Nous ne réussirons pas sans vous, et vous ne réussirez pas sans nous. Je remercie les pays africains qui ont présenté leur contribution et leurs engagements pour la COP21. Certains ont reçu le soutien de l’Agence française de développement, dont je salue les collaborateurs qui, partout dans le monde, apportent le soutien de la France à d...
Je veux saluer ici la mémoire des victimes de cette barbarie nouvelle qui assaille le monde, les victimes camerounaises et tchadiennes notamment, ainsi que toutes les victimes africaines, lesquelles s’ajoutent à celles que notre pays a eu à déplorer. La France est l’amie de l’Afrique, monsieur le président. Le plan que vous venez de nous présenter participe de cette dynamique de soutien et de coopération que nous encourageons. La quiétude que vous avez installée dans notre hémicycle m’incite à conclure en citant une phrase célèbre, prononcée il y a plus de dix ans à Johannesburg par le Président Chirac, et qui dépeignait à elle seule plusieurs décennies d’inertie : « Notre ma...
Monsieur le président, monsieur le président Roger Nkodo Dang, monsieur le ministre, mes chers collègues, l’Afrique, parmi tous les défis qui l’attendent, est confrontée à deux enjeux majeurs : l’accès à l’énergie et l’autosuffisance alimentaire. Pour nourrir un continent qui comptera 2 milliards d’habitants en 2050, ces deux défis sont aussi une urgence, et une urgence d’autant plus forte qu’aujourd’hui, un quart de la population africaine ne mange pas à sa faim et que, dans le même temps, un quart seulement ...
Mais le défi est considérable : dans plusieurs pays d’Afrique, plus de 80 % des écoles primaires n’ont pas d’électricité et plus de 600 000 africains meurent chaque année à cause de la pollution de l’air générée par les combustibles utilisés pour cuisiner. Il y a, évidemment, le potentiel hydraulique absolument considérable – presque infini – qui permettrait vraisemblablement d’apporter de l’électricité à des centaines de millions d’africains. Il y a auss...
En vous écoutant, monsieur le président Nkodo Dang, je songeais au fait que chaque année, nos deux continents, l’Afrique et l’Europe, se rapprochent d’un centimètre, et qu’un jour ils se toucheront. Je me réjouissais que nous ayons pris ensemble un peu d’avance en faisant entrer aujourd’hui l’Afrique à l’Assemblée nationale ! Je voudrais vous dire que votre présence dans cet hémicycle nous honore, et qu’elle est précieuse pour faire vivre la relation si singulière qui unit la France à l’Afrique.
Votre présence nous amène à nous souvenir que l’Afrique est le nom du lien immuable entre l’homme et la terre, que nos peuples sont, à jamais, liés par l’humiliation et la douleur de l’esclavage, que sous la plume de Chinua Achebe, « Le monde s’effondre » avec la blessure de la colonisation. Votre présence nous rappelle que le français est aussi la langue de l’Afrique, et qu’avant moi Biaise Diagne, premier député africain élu à la Chambre des député...
Monsieur le président, votre présence engage la responsabilité de la France pour l’avenir. Car l’Afrique, dont les côtes sont à quatorze kilomètres de l’Europe, est en ébullition. Réfléchissons-y une seconde : elle compte aujourd’hui 1 milliard d’habitants et sa population – la plus jeune au monde – aura doublé d’ici à 2050 ! Ce bouleversement démographique, inédit dans l’histoire de l’humanité, constitue une chance pour ce continent. Pour autant, il mettra inévitablement l’Afrique sous une tension...
... ne décide d’apporter sa pierre à l’édifice. Oui, il y a un sens à tenir ce débat ici, et maintenant. Il y a un sens à le tenir aujourd’hui. Pas simplement parce que dans quelques semaines, à l’initiative du Président de la République, la France accueillera le monde à Paris pour la Conférence sur le climat. Mais parce que ce projet nous concerne, tout simplement. Ce projet d’électrification de l’Afrique est d’abord un projet africain : il contribuera à l’indépendance énergétique d’un continent qui constitue une part essentielle de l’avenir de l’humanité, ne serait-ce que du point de vue démographique. L’accès à l’électricité n’est pas seulement l’accès à la production et à la consommation ou un vecteur de croissance économique – c’est déjà essentiel – : c’est également l’accès aux connaissances...
Je voudrais, au nom de mon groupe, saluer M. Roger Nkodo Dang, président du Parlement panafricain, qui représente 1,2 milliard d’habitants et les cinquante-quatre pays du continent, un continent à qui la France est souvent liée par une histoire commune, une langue commune, un destin partagé. Chacun le sait, il y a entre l’Afrique et la France des liens très particuliers, des liens étroits, des liens intimes, qui sont ceux de la fraternité. Je voudrais aussi saluer à mon tour Jean-Louis Borloo, qui est comme toujours inventif, imaginatif, créatif. Président de la fondation « Énergies pour l’Afrique », il a conçu cette initiative originale qui part d’un constat fondamental : deux tiers de la population africaine, c’est-à-d...
Je voudrais terminer en insistant de nouveau sur le lien privilégié qui unit l’Afrique et la France et sur le soutien que notre pays doit apporter à ce projet d’électrification. Cela contribuera d’ailleurs à compenser la diminution des crédits de l’aide publique au développement enregistrée pendant quatre années. L’accès à l’énergie pour chacun doit devenir un nouveau droit humain. Il revient à tous ceux qui sont ici rassemblés de le faire reconnaître, de le faire constater, en agi...
... à l’électricité pour le continent africain. À quelques semaines de la COP 21, nous tenons à saluer votre présence parmi nous, légitime et nécessaire, tant le continent africain et les peuples qui font sa richesse se trouvent particulièrement exposés aux effets dévastateurs du changement climatique. Je tiens aussi à saluer la contribution de Jean-Louis Borloo et de la fondation « Énergies pour l’Afrique ». Je veux d’abord souligner que la réussite de la conférence sur le climat en décembre à Paris dépendra de la manière dont l’opinion et les intérêts des peuples de la planète seront pris en considération. Vous avez raison, monsieur le président, d’un côté, il revient aux peuples de s’approprier cette responsabilité impérieuse de lutter contre le réchauffement climatique et, de l’autre, les déc...