Interventions sur "individu"

18 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Le Roux :

Nous avons, et nous l’assumons totalement, voté trois lois anti-terroristes et une loi sur le renseignement qui permettent de condamner les individus qui rentrent des camps d’entraînement au djihad, de prononcer des interdictions de sortie et d’entrée sur le territoire, de bloquer les sites de propagande, de mettre sur écoute les suspects. Nous avons mis en place un plan de lutte contre la radicalisation qui permet d’expulser les prêcheurs de haine et grâce auquel les familles inquiètes peuvent signaler la dérive de leurs enfants. La prorog...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Le Roux :

...le ils font face et le devoir de vérité auquel ils s’astreignent, qui ne sacrifie ni le droit ni nos valeurs aux nécessités de la lutte anti-terroriste. La bataille que nous menons contre Daech est aussi une bataille culturelle et idéologique qui exige la mobilisation de la société tout entière. C’est en retissant les liens sociaux là où ils sont distendus que nous arriverons à mieux repérer les individus fragiles et susceptibles de passer à l’acte. Et c’est surtout en étant plus forts que la peur que nous arriverons à gagner. La peur est mauvaise conseillère et nous conduit toujours sur des chemins impraticables. J’en suis convaincu, la République repoussera la barbarie, avec ses instruments que sont le droit et la Constitution et dans le respect de ses valeurs. Il ne peut pas en être autrement...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Ciotti :

Pour faire la guerre aux terroristes, nous n’avons cessé de proposer des mesures précises, claires et courageuses. Le président Jacob les a rappelées : la rétention administrative pour les individus radicalisés, la prolongation de l’état d’urgence pendant un an, le rétablissement d’un contrôle strict aux frontières pour éviter que des djihadistes ne pénètrent dans notre pays, l’exigence d’un passeport biométrique pour pénétrer dans l’espace Schengen, l’interdiction de retour sur notre sol des djihadistes binationaux, la fermeture des lieux de culte salafistes et l’interdiction du financemen...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois de Rugy :

...ble à laquelle nous avons à faire face. Lucide, vous l’avez été, monsieur le Premier ministre, tout comme le Président de la République. Vous avez toujours eu à coeur de parler vrai en nommant les choses sans détour, et qui peut aujourd’hui contester que vous avez eu raison de le faire ? Le djihadisme est la perversion politique fanatique de la religion de paix qu’est la religion musulmane. Des individus aux profils très variés, y compris des personnes déséquilibrées psychologiquement, y trouvent une justification et un débouché pour leur fanatisme, et utilisent à cette fin tous les moyens violents à leur disposition, y compris les plus banals. Cela doit nous amener à combattre sans faiblesse cette idéologie de mort et cette fanatisation, ceux qui la propagent, les groupes et les lieux où elle s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé :

...relâchements, de démissions en compromissions, les pouvoirs publics ont laissé grandir, sur le sol national, des ennemis de l’intérieur qui se sont armés, préparés, organisés. Ils ont recruté. Ils ont frappé. Ils n’aspirent qu’à récidiver s’ils ne sont pas mis hors d’état de nuire à temps. Cinquième erreur, pratique : le cloisonnement des dispositifs de renseignement. Malgré les grandes qualités individuelles des agents de l’État, nos services restent historiquement structurés selon la logique verticale du contre-espionnage et non la logique horizontale du recueil, du partage et de l’analyse de l’information antiterroriste. Sixième erreur, juridique celle-là autant que politique : la lâcheté face à la délinquance de droit commun, encouragée par le désarmement pénal que vous avez organisé, chers ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé :

...remier ministre, car il n’est alors qu’un état de faiblesse qui est le contraire de l’État de droit. Sortons des fictions, assumons notre devoir d’action ! C’est pourquoi, depuis bientôt quatre ans, nous ne cessons de présenter ici des propositions précises, concrètes, réfléchies et opérationnelles pour améliorer l’efficacité de l’État. Nous devons tout faire pour mettre hors d’état de nuire les individus qui veulent nous détruire. Nous, députés républicains, n’avons pas à nous excuser de vouloir expulser les étrangers qui menacent la sécurité nationale !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé :

Nous n’avons pas, nous, députés républicains, à nous excuser de vouloir assigner dans des centres de rétention fermés les individus, parfaitement connus des services de renseignement, sur lesquels pèsent de lourds soupçons !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEduardo Rihan Cypel :

...our la France, mais pour toutes les sociétés européennes et partout dans le monde. L’actualité le montre, aucune région du monde n’est épargnée par ce nouveau terrorisme, dont l’idéologie est prônée par Daech : le Moyen-Orient, bien sûr, l’Europe, partout où c’est possible, jusqu’aux Etats-Unis, frappés eux aussi. La menace est large, globale, et peut s’abattre n’importe où, parce que le nombre d’individus concernés est grand. Tant que Daech, son organisation terroriste, le foyer terroriste et l’idéologie qu’il profère résisteront, nous aurons à faire face à ce nouveau risque. Au-delà des problèmes que la question du terrorisme pose à notre sécurité immédiate, je veux ici travailler avec vous tous et saluer le Premier ministre, le ministre de l’intérieur, le ministre de la défense, qui ont la cha...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMalek Boutih :

Ces mesures de long terme supposent d’abord une bonne analyse. Il faut maintenant donner un contenu plus précis aux mots que l’on utilise. Qu’est ce que le « radicalisme » ? L’islam politique, le salafisme ou bien encore des individus devenus fous ? Le radicalisme est un phénomène général dans lequel l’islamisme est à l’avant-garde, le plus puissant et le plus conscient de la nouvelle période politique. Le radicalisme, c’est une nouvelle période de l’histoire politique de nos sociétés où – peut-être s’agit-il d’un moment intermédiaire, mais on ne sait pas combien de temps il va durer – la nouvelle génération, face à toutes s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Mennucci :

...mais elle ne peut pas être la seule. L’état d’urgence et les mesures qui y sont associées sont un outil de lutte contre les brigades terroristes que Daech nous envoie ou qu’il active directement sur place, en Europe. D’ailleurs, depuis un an, de nombreuses velléités terroristes ont été annihilées grâce au travail de l’État et de ses services. Mais à Nice, nous avons eu manifestement à faire à un individu qui a agi seul. L’enquête nous dira, dans cette tuerie, la part de l’idéologie et la part de la folie. Pour ce que nous en savons aujourd’hui, posons-nous la question de ce que nous aurions pu faire pour éviter ce carnage. J’ai entendu, comme vous, toutes sortes de remarques. À la mairie de Bordeaux, on nous a indiqué que si nous avions écouté un certain nombre de préceptes, nous aurions pu l’év...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Mennucci :

On nous dit, à la mairie de Nice qu’il fallait fermer, ou ne pas ouvrir, une mosquée – M. Rudy Salles le répétait encore à l’instant ; mais cet individu n’a jamais mis les pieds dans une mosquée ! On nous dit qu’il fallait plus de policiers ce soir-là sur la promenade des Anglais, mais quelques policiers supplémentaires auraient-ils été efficaces en l’absence des plots de béton ? N’est-ce pas oublier que ce sont bien les policiers nationaux qui ont abattu le tueur, évitant ainsi bien d’autres morts par leur action héroïque ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé :

Nous voulons tout autant que le Gouvernement mette hors d’état de nuire les individus les plus dangereux. Leur place est en prison ou en résidence surveillée.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé :

Les uns doivent être arrêtés et incarcérés sous un régime général relevant de l’autorité judiciaire selon une logique répressive, distincte des procédures prévues par l’état d’urgence. D’autres, notamment les individus signalés par les services de renseignement, doivent faire l’objet d’une assignation à résidence sous un régime spécial relevant de l’autorité administrative, selon une logique préventive inhérente aux procédures prévues par l’état d’urgence. C’est pourquoi nous vous appelons à durcir le régime de l’assignation à résidence en l’assortissant de contraintes nouvelles, monsieur le Premier ministre. ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Christophe Lagarde :

...es. Nous vous proposerons, car la situation l’impose, de permettre au Parlement de renouveler, le cas échéant, l’état d’urgence avant son terme, sans avoir à repasser par la case décret – ce qui serait assez ridicule, convenons-en. Oui, nous soutenons le renforcement et l’adaptation du dispositif d’assignation à résidence, lorsqu’il existe des raisons sérieuses de penser que le comportement d’un individu constitue une menace pour la sécurité et l’ordre public. Il convenait que le champ d’application de ce dispositif, jusqu’alors trop restrictif, évolue. Les possibilités d’imposer le pointage et d’interdire aux personnes assignées à résidence d’entrer en relation avec certaines autres personnes pourront être des outils utiles pour les forces de l’ordre chargées de leur surveillance. Mais nous reg...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Frédéric Poisson :

...re qui, à ces trois questions fondatrices pour nos libertés fondamentales et pour nos sociétés, répondent non et par la violence. Premièrement, sommes-nous d’accord pour séparer le pouvoir politique de la sphère religieuse ? Deuxièmement, sommes-nous d’accord pour que les lois fondamentales garantissent la liberté d’avoir une religion, de ne pas en avoir ou d’en changer, si tel est le choix des individus ? La troisième question est celle de l’égale dignité de l’homme et de la femme.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNoël Mamère :

...l’entendrons pas si nous prorogeons trop longtemps de telles mesures d’exception. Pis, nous envoyons un message de résignation à l’État islamique qui veut apporter la preuve que notre État de droit est faible. Nous devons lui opposer notre détermination, notre détermination commune à défendre une société ouverte, sûre d’elle-même et de ses libertés. Ne lui donnons pas raison ! Outre aux libertés individuelles, la prorogation de l’état d’urgence portera atteinte aux libertés collectives. Elle pèsera sur la COP21. En interdisant, au nom de la sécurité, toute manifestation citoyenne pendant cette réunion qui engage l’avenir de l’humanité, vous écartez purement et simplement la société civile d’un débat dans lequel elle est pourtant indispensable, car rien ne se fera sans elle. La France a tout à pe...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarion Maréchal-Le Pen :

...55 est un premier pas, mais un premier pas seulement. La modification de l’assignation à résidence constitue la principale mesure. Nous saluons son élargissement « à toute personne à l’égard de laquelle il existe des raisons sérieuses de penser que son comportement constitue une menace pour la sécurité et l’ordre public ». Nous souhaiterions que cette extension permette l’assignation de tous les individus fichés S pour radicalisation. Mais, en observant de plus près cette disposition, on peut avoir un doute sur son efficacité. La limitation de l’assignation à résidence à huit heures par jour laisse l’individu à risque seize heures en liberté. Nous avons face à nous des individus prêts à tout, dangereux à plein temps et non à tiers temps. L’article 6 de la loi de 1955 ne créait pas de limitations...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMalek Boutih :

...droit, au-delà des dispositifs juridiques, la dimension politique qu’il porte. Le Premier ministre a décrit avec précision la situation : les attaques dont nous sommes victimes ont été décidées et préparées à l’étranger, puis soutenues et relayées sur notre territoire par des citoyens français. Il faut en tirer les conséquences à court et à long terme. Ce ne sont pas simplement des réseaux, des individus, qui soutiennent les terroristes, mais une mouvance qui, de l’idéologue au recruteur, sème les graines de la haine, qui finissent par agir. Une mouvance interpénétrée par les gangstérismes, les voyous, véritables logisticiens de la terreur, qui fournissent armes, planques et argent, pour « rendre service ». Une mouvance qui domine des quartiers entiers, fête les attentats, caillasse les minutes ...