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...mmes défensifs, ce qui est normal face aux événements, mais n’aurions-nous pas intérêt à construire idéologiquement, sur le principe, sans nous immiscer dans les affaires des groupes, mais tout de même en partenariat avec eux, un vrai cap, un vrai objectif, une vraie filière, pour savoir où l’on veut aller, et pour la France et pour l’Europe. Il est d’ailleurs regrettable, au passage, que le plan acier qui avait été engagé au niveau européen soit aujourd’hui mis sous le boisseau. Peut-être serait-il temps de le ressusciter. C’est une première question. La deuxième, vous l’avez évoquée, a été abordée dans le débat précédent : il devient urgent d’aborder avec fermeté la question des tarifs douaniers face à l’invasion chinoise des produits évoqués. Enfin, il faudrait demander des contreparties a...
...ées lors de la commission d’enquête. Je salue votre détermination au niveau européen pour résister au dumping chinois qui met en difficulté l’ensemble de la filière. Au-delà du caractère conjoncturel, le problème n’est-il pas aujourd’hui structurel, lié à un déficit de politique industrielle européenne ? Lorsque nous avons auditionné le commissaire Antonio Tajani, il nous avait présenté son plan acier et exposé ses difficultés à mettre en place une véritable politique industrielle européenne, confronté qu’il était parfois à son collègue de la concurrence. Comment faire évoluer l’Europe et de quels leviers disposez-vous, en tenant notamment compte de cette crise de la sidérurgie ? S’agissant par ailleurs du renouvellement des compétences, nous étions ensemble au Conseil national de l’industrie...
...e recherche Metafensch, sur lequel nous travaillons – dans la communauté d’agglomération que je préside, les travaux avancent au rythme soutenu qui était prévu –, si, dans un dossier voisin, l’État n’était pas intervenu pour que Tata Steel obtienne un marché avec la SNCF, si l’on n’avait pas exercé des pressions sur des constructeurs automobiles pour qu’ils continuent d’investir et d’acheter de l’acier à nos différents producteurs, bref, si l’État n’avait pas joué son rôle, nous n’en serions pas là aujourd’hui : il n’y aurait sans doute plus de sidérurgie du tout ! Je fais là aussi référence à l’histoire, puisque du fait des nationalisations successives, mais également du traitement social des suppressions d’emploi – les salariés partant en retraite à cinquante ans – nous n’avons pas réglé le ...
...ons de CO2, dont nous avons abondamment parlé ce soir. Depuis plusieurs années, ces entreprises, notamment celles qui se trouvent dans ma circonscription, m’indiquent qu’elles investissent significativement dans leurs process et leurs produits, qu’elles améliorent constamment afin de limiter au mieux leurs émissions, ce qui est une très bonne chose. Toutefois, nous le savons bien, le marché des aciers est mondial, et certains concurrents situés hors Europe – nous pensons à la Chine, notamment – produisent les mêmes aciers, mais sont libres de vendre en Europe sans être soumis aux mêmes contraintes de rejet, ce qui crée une distorsion dont nous sommes tous conscients, mais qu’il faut absolument effacer ou compenser de manière durable afin de maintenir la compétitivité de ces entreprises. Je s...