Interventions sur "apprenti"

35 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Estrosi, rapporteur :

...ivages idéologiques. L’objectif est de former les jeunes aux métiers dont nous avons besoin pour aujourd’hui et pour demain, car la société est en train de changer à une vitesse considérable. Ne restons pas arc-boutés à des modèles hérités du passé qui ne sont plus d’actualité ! Madame la ministre, si le Gouvernement, le Président de la République et le Premier ministre ont pris conscience que l’apprentissage n’est pas la réponse à tous les problèmes, mais une réponse parmi d’autres. Ils doivent se remettre en cause, et admettre que l’apprentissage d’aujourd’hui, de demain et d’après-demain ne peut pas être l’apprentissage d’hier. Vouloir conserver un modèle daté de cinq, dix ou quinze ans, avec ses succès et ses échecs, n’a aucun intérêt. Le point de départ, c’est aujourd’hui ; nous sommes tous ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Estrosi, rapporteur :

Je constate que cette discussion de fond, vous n’en avez pas voulu ! Enfin, je remercie tous ceux qui, au sein du groupe Les Républicains – je pense à Isabelle Le Callennec et à Yves Lurton – et du groupe de l’Union des démocrates et indépendants – je pense à Arnaud Richard –, ont rappelé les doublons entre centres de formation des apprentis et lycées professionnels. En effet, certains enseignants travaillent aussi bien en CFA qu’en lycée professionnel. Or l’on a décidé de transférer aux régions la formation des jeunes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Estrosi, rapporteur :

Il est vrai que l’ouverture de l’apprentissage dès l’âge de 14 ans est un axe majeur de ce texte. Mais je vous rappelle que certains jeunes passés par l’enseignement professionnel, jusqu’à deux ou trois années après le baccalauréat, décident eux aussi de se diriger, à 20 ou 21 ans, vers un CFA.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Estrosi, rapporteur :

Je ne comprends pas que vous choisissiez, pour des raisons idéologiques, de voter une motion de rejet préalable, de rejeter notre proposition purement et simplement. Vous refusez le débat de fond ! J’en terminerai en vous faisant la remarque suivante, madame la ministre : vous avez dit qu’avec cette proposition de loi, les apprentis devraient choisir leur métier à 14 ans. Mais il n’en est pas question ! Vous avez fait référence, comme certains parlementaires, à une directive européenne qui interdirait l’apprentissage à partir de 14 ans, car cela ferait sortir les jeunes concernés du système éducatif. Mais notre proposition de loi prévoit justement de rester dans l’éducation nationale !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMonique Iborra :

Madame la présidente, madame la ministre, madame la présidente des affaires sociales, monsieur le rapporteur, mes chers collègues, nous partageons tous, dans l’opposition comme dans la majorité, le souhait de développer l’alternance et plus particulièrement l’apprentissage : au moins sommes-nous d’accord sur ce point. Ces dernières années, d’ailleurs, grâce essentiellement à l’action des régions, l’apprentissage a connu un réel essor, puisque l’on est passé de 210 000 apprentis en 1990 à 420 000 en 2012, l’objectif des 500 000 fixé par le Gouvernement auquel vous apparteniez, monsieur le rapporteur, n’ayant pas été atteint. Cependant l’apprentissage s’est su...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMonique Iborra :

... par le Gouvernement, et qui vous permettra dès demain, si vous le souhaitez, de lancer une expérimentation pour coordonner l’ensemble du service public de l’emploi, hors Pôle Emploi. Bref, nous aurions vraiment pu, faisant fi de l’idéologie mais avec conviction, voter votre proposition de loi si elle avait apporté des éléments nouveaux et représenté une véritable politique de développement de l’apprentissage. Mais votre texte, écrit dans l’urgence en période électorale, se résume à quatre articles qui n’abordent pas les problèmes de fond. Je passerai rapidement, car on en a parlé, sur l’exposé des motifs agressif, et dont le seul mérite est de vous faire passer pour l’homme providentiel – ce que l’on comprend facilement, en période électorale –, tout en nous désignant comme les fossoyeurs de l’...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Le Callennec :

Nous arrivons donc au terme de l’examen de cette proposition de loi de M. Estrosi, désormais président de région, à qui l’on vient de dire qu’il dispose d’une boîte à outils pour développer l’apprentissage. Je continue, avec le groupe Les Républicains, à regretter que les premières années du quinquennat de François Hollande aient abîmé l’apprentissage, si bien qu’il faut désormais rattraper le temps perdu. Nous n’avons jamais dit que les dispositifs de type contrats aidés ou contrats d’apprentissage s’opposent à ce que nous proposons mais, sur le terrain, les objectifs donnés aux missions loc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Cavard :

...eillir. Mais je vais faire une entorse, cette fois-ci, à cette position de principe. Et j’ai dit tout à l’heure pourquoi : comme vous l’avez vous-même reconnu, cette année 2016 sera, dans quelques jours ou dans quelques semaines, marquée par des rendez-vous importants et notamment par l’examen d’un projet de loi qui nous donnera l’occasion de parler formation professionnelle et, bien évidemment, apprentissage. Très concrètement, cette entorse paraît donc logique, à quelques jours du débat qui aura donc lieu dans cet hémicycle. Il visera en effet à examiner un projet de loi qui aura, lui, été préparé et dont l’examen nous donnera tout le temps nécessaire pour travailler ensemble à des propositions. Nous reprendrons sans doute d’ailleurs, à cette occasion, un certain nombre d’éléments qui ont été...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Estrosi, rapporteur de la commission des affaires sociales :

Madame la présidente, madame la ministre du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle, mes chers collègues, pour ma part, j’ai toujours considéré que l’apprentissage était une filière d’excellence. Pourtant, aussi bien la droite que la gauche l’ont toujours dévalorisé par rapport à d’autres filières d’enseignement. Lorsque, avec plus de quatre-vingts collègues parlementaires j’ai déposé cette proposition de loi, j’ai été motivé par la chute du nombre d’apprentis que connaît notre pays : leur nombre est passé de 520 000 en 2012 à 460 000 en 2015. Quel tr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Estrosi, rapporteur de la commission des affaires sociales :

Mais depuis le dépôt de la présente proposition de loi en septembre dernier et l’entrée en vigueur de la loi NOTRe, intervenue en 2015, il me semblait que la situation était en train d’évoluer, notamment après les déclarations du Président de la République le 31 décembre dernier, puis à de nombreuses reprises ces dernières semaines. Il semblait soudain découvrir que l’apprentissage pouvait être une filière d’exception, d’excellence pour lutter contre le chômage dans notre pays et offrir de véritables débouchés à notre jeunesse. Aussi, me suis-je dit que l’apprentissage était enfin devenu une priorité pour notre pays. Nous avons au demeurant participé, avec vous, madame la ministre, à un séminaire autour du Premier ministre et du Président de la République mardi dernie...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Estrosi, rapporteur de la commission des affaires sociales :

D’aucuns diront qu’à partir de 2014, le Gouvernement a essayé de redonner un souffle à l’apprentissage, mais les mesures prises restent largement insuffisantes pour contrecarrer la crise qui affecte ce domaine. D’autres avanceront, à raison, qu’on ne saurait se satisfaire de l’état actuel du droit : le changement des mentalités que cela suppose est tellement considérable, qu’un texte comme celui-ci ne me paraît pas superflu. Comme vous l’aurez remarqué, ces propositions reposent sur l’échel...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Estrosi, rapporteur de la commission des affaires sociales :

Nous proposons tout d’abord, dans l’article 1er, que la région pilote l’ensemble de la formation professionnelle initiale et devienne l’interlocuteur unique de l’apprentissage. Le but est que les plans de formation ne soient plus définis par les administrations, mais par la région, en lien avec les autres collectivités et avec le monde du travail. Dans la région dont je suis élu, 25 000 offres d’emploi ne sont pas pourvues, pour la simple raison que les plans de formation précédents ont été élaborés par la seule administration régionale, sans jamais parler au mond...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Estrosi, rapporteur de la commission des affaires sociales :

...entreprises et les formations dispensées. Ces 25 000 emplois auraient pu être pourvus si les plans de formation étaient en cohérence avec les besoins du monde de l’entreprise. La région est déjà chargée d’élaborer le contrat de plan régional de développement des formations et de l’orientation professionnelle. Avec cet article, nous proposons d’aller au bout de la logique de décentralisation de l’apprentissage prévue par la loi du 5 mars 2014, en unifiant au niveau de la région l’ensemble des offres de formation professionnelle. Notre objectif est simple : mieux adapter l’offre de formation aux besoins économiques locaux en optimisant l’organisation et la carte de ces formations. S’il n’avait pas été déposé une motion de rejet qui semble devoir être adoptée – mais on peut encore espérer un recul –...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Le Callennec :

Madame la présidente, madame la ministre, madame la présidente de la commission des affaires sociales, monsieur le rapporteur, chers collègues, nous avons examiné cette proposition de loi sur l’apprentissage la semaine dernière en commission des affaires sociales. Présentée par notre collègue Christian Estrosi, désormais président de la région PACA, elle vise à favoriser le développement régional de l’apprentissage. L’apprentissage a été particulièrement malmené au début du quinquennat de François Hollande, ce que vous venez de reconnaître, madame la ministre : suppression des primes, division ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Le Callennec :

...tionale, à condition que la découverte des métiers reste une priorité. Quand je constate que la réforme du collège de la ministre de l’éducation a supprimé les DP3 et les DP6 – les heures de découvertes professionnelles – pour les remplacer par une option facultative, il est permis d’en douter. Enfin, il me semble que les territoires doivent se pencher sur les raisons des ruptures des contrats d’apprentissage, car cela existe. Une meilleure préparation des jeunes et un accompagnement tout au long de leur formation renforceraient leurs chances de réussite. La résolution des problèmes de mobilité et de logement serait aussi de nature à lever les derniers obstacles à l’accès à l’apprentissage. Ce mardi, le Président de la République et le Premier ministre ont reçu les présidents de région. « L’État...