6 interventions trouvées.
... voie ferrée Paris-Brest à la hauteur de la commune de Brée, en Mayenne. Ce projet, initié il y a une dizaine d’années par les acteurs économiques et politiques de l’époque, devrait faire l’objet d’une enquête publique dans le courant de cette année. Son coût, si l’on y inclut la suppression du passage à niveau de la commune de Neau, avoisinerait 30 millions d’euros, pris en charge à 83 % par la SNCF et la région Pays de la Loire. En mai 2017, lorsque la ligne à grande vitesse sera mise en service, cette voie ne sera plus empruntée par les trains à grande vitesse. Seuls les trains express régionaux – TER – et les trains de marchandises continueront d’y circuler. Personne ne peut, néanmoins, contester la nécessité de sécuriser ces passages à niveau, puisque de nombreux accidents et incidents ...
...ées – trains en retard ou annulés, galères persistantes pour les 6 000 usagers –, le transport quotidien n’est pas à la hauteur du service public que nous devons à nos habitants, qu’ils soient ruraux ou urbains. Certes, des lueurs d’espoir apparaissent : à la suite des nombreuses rencontres et réunions organisées ces derniers jours, on note une prise de conscience des responsables en région de la SNCF, notamment de ceux des transports express régionaux de la Vallée de la Marne, pour aboutir à une gestion commune globale des lignes et arrêter le tronçonnage entre différentes régions et différents responsables. Il faut continuer dans cette voie. Toutefois, l’application de décisions concrètes risque de prendre du temps, et c’est pourquoi je reviens vers vous. Vous nous aviez en effet proposé de...
...euros dès 2020. Aux termes de la loi portant réforme ferroviaire, le Gouvernement doit remettre au Parlement, dans un délai de deux ans, un rapport sur les solutions qui pourraient être mises en oeuvre afin de traiter l’évolution de la dette. La solution ne peut, semble-t-il, passer par la mise en place de règles d’équilibre financier intenables qui imposeraient une logique d’autogestion, par la SNCF, de cette dette. Cela engendrerait en effet une compression des investissements et un recul préoccupant de la qualité du service public, situation que tous les élus locaux dénoncent. Malgré l’augmentation sensible des subventions pour la maintenance et la régénération, notre système ferroviaire ne semble pas disposer de tous les moyens financiers et humains pour faire face, tant au vieillissemen...
Monsieur le secrétaire d’État, ma question porte sur le financement des infrastructures de transport ferroviaire. La situation financière du secteur ferroviaire est connue de tous. Son endettement dépasse aujourd’hui 50 milliards d’euros sur le périmètre de l’ensemble du nouveau groupe SNCF ! Les résultats publiés récemment pour l’exercice 2015 sont davantage source d’inquiétudes pour l’avenir qu’ils ne traduisent le début d’amélioration annoncé par le Gouvernement lors de la présentation de la réforme ferroviaire. Dans ce contexte, il est impératif d’arrêter des choix stratégiques pour orienter les moyens sur les priorités. La remise en état du réseau ferroviaire en est une, à l’...
...le possibilité de développer le nord-ouest de la région Centre-Val de Loire. En effet, la zone de Courtalain est à cheval sur deux départements, le Loir-et-Cher et l’Eure-et-Loir. À l’initiative des collectivités territoriales, des études ont été réalisées par Systra depuis 2008 en vue de relancer ce dossier. Le conseil général des Ponts et chaussées a demandé une contre-expertise, tout comme la SNCF et, tout récemment, dans le contrat de plan État-région, 1 million d’euros ont été inscrits pour finaliser ces études. Monsieur le secrétaire d’État, au-delà de l’attention particulière que l’État apportera au désenclavement de toute une partie de cette région – en effet, on a eu beau injecter plus de 50 millions ces dernières années dans les lignes classiques TER, le temps de parcours ne s’est ...
...la séparation des activités du rail et de la roue, nous avons soutenu l’ambition affichée d’une action forte pour l’entretien du réseau, et nous avons adhéré au principe d’une limitation stricte de l’endettement de l’entreprise. En revanche, nous nous sommes opposés à la création d’un EPIC de tête, au fait que la convention sociale devait s’imposer au secteur privé, et au rattachement des gares à SNCF Mobilité. Il y avait dans la présentation de la réforme une certaine condescendance à l’égard de la période qui précédait, et on allait voir ce qu’on allait voir… Que voit-on ? Le patron de SNCF Réseau vient de démissionner. Les cheminots sont en grève. La dette explose. Les objectifs d’économies annoncés ne sont pas tenus. J’aimerais revenir sur SNCF Réseau. En 2015, sa dette est passée de 39...