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À l’inverse, le maintien du statu quo ne réglera ni la crise ukrainienne ni les grands conflits de l’heure au Proche-Orient, où nous avons besoin de la Russie. Pour le comprendre, il faut évaluer l’impact de l’embargo à l’aune des cinq questions suivantes. L’embargo va-t-il mettre fin à l’annexion de la Crimée ? Aussi condamnable qu’ait été la décision russe de s’emparer de ce territoire par un fait accompli militaire, l’embargo n’aura aucun impact sur l’annexion de la Crimée. Dois-je rappeler que ce territoire fait partie de l’histoire de la Russie depuis le XVIe siècle et que c’est en 1774 qu’a pris fin la...
En un mot, l’embargo, c’est le pourrissement garanti de la situation ukrainienne. Quatrièmement, l’embargo a-t-il servi nos intérêts politiques ou économiques ? Le moins que l’on puisse dire, c’est que nous ne sortons pas grandis de l’épisode des Mistral. Après avoir longtemps hésité, et même essayé de sauver ce contrat, vous avez fini par le dénoncer, à nos frais, dont on ne connaît d’ailleurs pas le montant, sous ...
Enfin, cinquièmement, le maintien de l’embargo est-il sage et utile pour la France au moment où, plus que jamais, nous avons besoin de la Russie pour gérer ensemble les crises du Proche-Orient et leurs conséquences, terrorisme et immigration de masse ? Sans la Russie, nous le disons depuis trois ans avec François Fillon, point de solution en Syrie, ni au Proche-Orient. Que voulons-nous ? Combattre l’État islamique ou Moscou ? Rejouer la guer...
qu’il faut savoir terminer une grève. M. Barack Obama, ironiquement, l’a compris en levant les embargos contre l’Iran et Cuba. Quant à nous, serons-nous seuls à continuer de punir indéfiniment la Russie ? Pourquoi le ferions-nous ? Pour satisfaire le principe de plaisir ou à l’encontre du principe de réalité ? Ce n’est pas ainsi que l’on doit concevoir la politique étrangère d’un grand pays comme la France. Nous voterons cette résolution.