Interventions sur "peuple"

28 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilip Cordery :

...ro. Le choix des Britanniques, de même que la montée des forces réactionnaires, populistes et eurosceptiques à travers toute l’Europe, sont révélateurs d’un malaise par rapport à l’Europe telle qu’elle est aujourd’hui vécue et perçue par ses citoyens. Mais ne créons pas de faux débats. Il faut arrêter d’opposer les citoyens à l’Union européenne. Il n’y a pas de contradiction entre la volonté des peuples et la poursuite du projet européen. S’il existe aujourd’hui un rejet de l’Europe, ce n’est pas le principe de l’intégration qui est en cause mais la manière dont elle s’est faite ; c’est l’incapacité de l’Europe à répondre aux crises – de la zone euro, du terrorisme ou des flux migratoires – qui est pointée du doigt.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Wauquiez :

...ères élections européennes, de nombreuses voix se sont élevées, notamment dans notre groupe et malgré les procès en sorcellerie, pour dire que l’Europe s’enfermait dans une impasse. Rien n’y a fait – rien jusqu’à ce vote du brexit. Soyons lucides : ce n’est pas le Royaume-Uni qui est en cause, mais le rejet de cette Europe. Ce vote n’est pas une affaire exclusivement britannique et rares sont les peuples européens qui, aujourd’hui, répondraient positivement à un référendum sur l’Europe. Certains nous disent qu’il suffit de ne pas leur demander leur avis. Mais ce n’est pas le peuple qui est aveugle : ce sont les élites européennes qui sont restées sourdes ! Nous sommes dans le déni de la réalité depuis bien trop longtemps. On ne peut que relever, monsieur le Premier ministre, l’état d’imprépara...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Wauquiez :

Une fois arrêtée cette refondation complète, il faudra consulter les Français par référendum parce qu’en démocratie on ne bannit pas le peuple.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Le Maire :

L’Europe de 1957 s’est faite sans les peuples. C’était la méthode de Monnet et de Schuman : on négocie dans les couloirs et on ne consulte pas les peuples. Puis l’Europe s’est faite contre les peuples : en 2005, lorsque le peuple français a voté non, au lieu d’écouter ses inquiétudes, on l’a méprisé et on a continué d’avancer dans la construction européenne.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Le Maire :

L’Europe de demain devra se faire avec l’assentiment des peuples. N’ayons pas peur des peuples pour construire l’Europe ou les peuples se vengeront de la construction européenne. À ceux de mes amis gaullistes qui douteraient de l’intérêt du référendum, je veux dire que c’est le général de Gaulle qui a inscrit cette possibilité dans la Constitution ; à tous mes amis socialistes qui seraient dans le même cas, je rappelle la phrase prononcée par Mitterrand à l’...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

...communs, avec l’Union européenne, construction artificielle et autoritaire qui a défiguré l’idéal de paix et de prospérité imaginé au lendemain de la deuxième guerre mondiale ? Pourquoi avoir attendu onze ans avant de se décider soudain à tirer les leçons de la faillite de l’Union européenne ? Après avoir écouté avec beaucoup d’attention les orateurs qui m’ont précédé, j’ai envie de remercier le peuple britannique de vous avoir fait découvrir la réalité de cette Union européenne. Dois-je vous rappeler, monsieur le Premier ministre – messieurs les Premiers ministres – qu’en 2005, les Français avaient voté non ? Qu’avez-vous fait de ce beau et grand « non » populaire ? La plupart de ceux qui viennent de s’exprimer dans cette enceinte l’ont ouvertement bafoué en approuvant ici même le traité de L...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

...os de contribution nette pour nourrir ce monstre bureaucratique ? Assez d’hypocrisie, mes chers collègues ! Les Français n’attendent plus des discours mais des actes. Comment croire que vous pourrez réformer un système que vous avez vous-même créé et dont vous êtes prisonniers ? Pour le réformer, en effet, ou du moins le restructurer en profondeur et retrouver un peu de crédibilité aux yeux du peuple français, il faut tout simplement, comme les Britanniques, oser en sortir, non pas pour s’isoler et transformer la France en une île au milieu de l’Atlantique mais pour remplacer cette très mauvaise Union européenne, qui nous asphyxie, nous assassine, par la seule Europe qui peut marcher et qui a déjà fonctionné : l’Europe des nations libres et des projets concrets. L’Europe des États libres, ce...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Bompard :

...dans la répartition humaine, géographique et culturelle de notre pays. Par ailleurs, elle n’est jamais mise en place prioritairement sur des critères économiques. Ainsi le géographe Christophe Guilluy montrait l’année dernière que la France périphérique est la plus discriminée. Or c’est justement celle qui exprime des votes populistes qui ne vous conviennent guère. En un mot, vous avez vendu au peuple la mixité sociale et vous lui avez imposé un apartheid de fait. Je suppose que vous ne traiterez pas le mal en reprenant les mêmes recettes et c’est pourquoi j’ai déposé cet amendement.