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... On pourrait d’ailleurs être surpris que ces deux projets, qui ne posent aucun problème, fassent l’objet d’une discussion générale et non d’une procédure simplifiée, mais j’estime que Gabriel Serville a pris là une bonne initiative. C’est en effet l’occasion, quelle que soit notre place dans cet hémicycle, de saluer ce travail de long terme. En effet, cela fait longtemps que l’on entend parler du pont de l’Oyapock : les majorités se succèdent, ce dossier reste ! Et, quel que soit notre courant politique, nous sommes tous attachés à ces territoires ultramarins, qui sont la France et qui sont la République. Nous examinons donc ce matin deux projets de loi visant à approuver des accords passés entre la France et le Brésil. L’un des textes vise à approuver l’accord entre le Gouvernement de la Rép...
Je fais au contraire partie de ceux qui pensent que, dans une situation où les frontières sont quasiment impossibles à protéger, il faut mobiliser tous les instruments pour favoriser les séjours réguliers et contrôlés. Hier, en commission, M. le rapporteur nous expliquait qu’un Brésilien habitant de l’autre côté du pont devait faire 600 kilomètres pour aller demander un visa… C’est là où réside le problème ! Quel que soit le Gouvernement, notre mission, à terme, est d’organiser la délivrance de visas de l’autre côté du pont, ce qui est d’ailleurs courant : élu d’une circonscription dont la quasi-totalité des territoires se trouvent à l’étranger, je sais que les visas sont souvent délivrés aux points de passage. ...
Un Brésilien qui veut traverser le pont ne va pas faire 600 kilomètres dans un sens, puis dans l’autre – même si la route a été refaite – simplement pour obtenir un visa alors qu’il lui suffit de traverser le fleuve en pirogue ! Selon les estimations les plus couramment citées du nombre d’immigrés clandestins présents dans les départements d’outre-mer, entre 30 000 et 35 000 étrangers seraient en situation irrégulière en Guyane, ce qu...
...Brésil. La faiblesse de ces échanges s’explique également par les normes auxquelles sont soumis, d’un côté, les produits brésiliens et de l’autre les produits français. Pourtant, avec 580 kilomètres de frontière commune, c’est avec le Brésil que la France partage sa plus longue frontière terrestre. Nous devons donc faire en sorte que la Guyane puisse s’ouvrir davantage au continent américain. Le pont pour relier Saint-Georges de l’Oyapock, côté français, et la commune d’Oiapoque, côté brésilien, prend place dans un réseau routier en projet, celui d’une « Transguyanaise » qui relierait Caracas à Macapá, puis à Buenos Aires. Son projet de construction a été lancé en 1997 par les présidents Jacques Chirac et Fernando Henrique Cardoso. Un accord franco-brésilien relatif à la construction du pont ...
La Guyane française et l’État brésilien de l’Amapa ne sont actuellement reliés par aucune voie terrestre. Un accord entre le Brésil et la France, signé en 2005, a permis la construction d’un pont routier reliant les deux pays. Sa construction s’est achevée en 2012. Depuis, le pont n’est toujours pas ouvert à la circulation, en raison notamment de craintes quant à la maîtrise des flux migratoires. Le débat a bien avancé, et il faut maintenant mettre un terme à cette situation ridicule en adoptant ces deux accords, signés entre les deux États en 2014. Sur le terrain, les parties y sont prêt...