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...oin de là, à la main du Gouvernement d’ailleurs – ont continué à augmenter en 2015, j’y reviendrai. Mon premier message porte sur le déficit public. Le déficit de l’ensemble des administrations publiques – c’est-à-dire de l’État, de la Sécurité sociale et des collectivités locales – est à son plus bas niveau depuis 2008. Il est inférieur à celui que nous avions voté puisqu’il s’élève à 3,6 % du PIB contre 4,1 % en loi de finances initiale.
Au total, nous avons fait baisser le déficit de 1,5 point de PIB depuis le début de la législature, alors que, je le rappelle, il avait augmenté durant le précédent quinquennat. Cette évolution, combinée à une gestion active de la dette, a conduit à une augmentation de cette dernière moindre que prévu. Ce point ayant donné lieu à de longues discussions en commission des finances, je n’y reviendrai pas. J’en rappelle néanmoins le principe : en 2015, davantage ...
...mmission des finances apprécie ce type de montants –, cela donne en effet une progression de 60 milliards d’euros. Dans le même temps, les prélèvements et taxes auxquels pour les entreprises sont assujetties ont également augmenté, de 36 milliards d’euros. Depuis 2012, les taxes, impôts et cotisations sur les entreprises ont réellement baissé puisqu’ils ont été ramenés de 19,65 à 19,27 points de PIB à la fin de l’année 2015. Ces résultats découlent directement du CICE et du pacte de responsabilité et de solidarité. Désormais, pour un salarié payé au SMIC, les cotisations patronales représentent 10 % du salaire brut, contre 20 % en 2007 comme en 2012. Je réponds maintenant à une la question qui m’a été posée en commission des finances : un salarié français rémunéré au SMIC par une entreprise...
Revenons aux ménages : s’il y a bien eu des baisses d’impôt sur le revenu, comme M. le secrétaire d’État l’a rappelé, d’autres taxes et impôts ont continué de progresser. J’en appelle donc à la vigilance du Gouvernement comme de notre majorité sur ce point. Tout mis bout à bout, on constate que, depuis 2007, 2,6 points de fiscalité par rapport au PIB ont été basculés des entreprises vers les ménages. En termes concrets, cela signifie que les ménages ont payé plus pour que les entreprises paient moins. Il est désormais extrêmement important, lorsqu’une nouvelle mesure fiscale est envisagée, de prendre en compte le reste à vivre des ménages.