9 interventions trouvées.
...me taire ! Le rapporteur excelle dans l’art d’entretenir la confusion. Il n’était pas question pour moi de donner une orientation à l’enseignement de l’histoire, d’en préciser le contenu, d’imposer quoi que ce soit à quiconque. Simplement, la thématique de l’enseignement de l’histoire de nos territoires – et je n’y mets aucun contenu particulier – est capitale. Je remarque que des propres élus d’outre-mer s’opposent à l’enseignement de l’outre-mer aux enfants de l’outre-mer. Les électeurs sauront s’en souvenir.
Les élus de l’outre-mer ne sont pas contre l’enseignement de notre histoire ! Ils rappellent simplement que cette proposition relève du domaine réglementaire et que cet amendement n’a pas de portée normative.
... qui n’a peut-être pas toujours recherché la participation à des réseaux nationaux et internationaux, ni à ouvrir ses propres recherches au-delà de la Polynésie française. Cet effort d’ouverture et d’approfondissement est nécessaire. » En fait, tout au long de la notation, et alors qu’il n’est pas spécialisé en droit public, il reproche à ce candidat sa spécialisation dans le droit spécifique aux outre-mer. La rédaction que je propose n’est peut-être pas encore mûre et il faut y voir un amendement d’appel, mais il serait bon de pouvoir en parler.
Je demande à ma collègue de retirer son amendement ; à défaut, j’émettrai un avis défavorable. Je connais un peu la situation des universitaires dans les outre-mer. La précarisation est réelle, comme ici aussi d’ailleurs. Pas plus tard qu’hier, un article dans la presse indiquait qu’un tiers des salariés dans ce secteur étaient désormais vacataires ou sous contrats courts. Mais je crains qu’en partant d’une bonne intention, l’on n’encourage le mandarinat. Dans l’Hexagone, il n’existe pas de dispositif de ce type. Évidemment, il existe des réseaux, mais j’ai...
...our les attachés temporaires d’enseignement et de recherche – ATER – en France. Nous avons évoqué, bien que trop rapidement, la dimension géographique lors de l’examen du texte sur l’université des Antilles et de la Guyane. Ce n’est pas par dérogation que l’on pourra résoudre ce problème : c’est une question de mobilité. Il faut attirer des enseignants-chercheurs hexagonaux dans les territoires d’outre-mer, et vice versa. C’est donc plutôt dans le cadre du passeport que vous avez proposé – passeport étudiant et passeport enseignant – qu’il faudrait octroyer une aide supplémentaire, en matière de mobilité notamment, pour donner aux candidats des chances réelles.
Je connais bien cette affaire pour avoir récemment été président de région. En 2015, j’ai demandé la création d’un EPIDE en Guadeloupe. J’ai reçu le général Soubelet, alors patron de la gendarmerie outre-mer, ainsi que des présidents d’associations des anciens de la gendarmerie, et même de la police. J’ai parlé à Jean-Yves Le Drian et à François Rebsamen, alors ministre du travail, ainsi qu’à Myriam El Khomri : cette dernière m’a affirmé ici même que la question relevait du domaine réglementaire et qu’elle disposait, par ailleurs, de rapports disant autre chose que ce que l’on croit. Le président Ch...
Par cet amendement, je demande au Gouvernement un rapport sur la création, dans chaque aire géographique, d’une école supérieure des cadres d’outre-mer. Nous savons que la formation des cadres est un problème outre-mer : les ultramarins sont obligés de partir en métropole pour se former. Les seules formations qui existent sont universitaires, et les filières à vocation professionnelle sont rares. Il est donc essentiel, de mon point de vue, de développer ce genre de centre de formation. Cela aiderait aussi nos entreprises à recruter des personnes...
... a évoqué une solution. Je suis prête à y travailler. Je voudrais cependant rappeler qu’il n’y a aucun maître de conférences en droit public ultramarin en Polynésie. Aucun. Personne n’a donc pu avoir cette qualification. Il y a un vrai problème d’égalité des chances ! Par le présent amendement enfin, je demande au Gouvernement un rapport sur « l’état de la recherche relative aux littératures des outre-mer » : vous comprenez bien qu’il ne s’agit que d’une excuse pour évoquer le sujet ! C’est un amendement d’appel, et je le retirerai. Mais il faut étudier la question, et peut-être envisager l’idée de créer une chaire universitaire dédiée à cette littérature. Il y a là un vrai problème, sur lequel je vous interpelle. Dans un deuxième temps, peut-être pourrons-nous en effet travailler sur les question...
...deux derniers amendements, même si, avec la littérature et la géographie, nous nous écartons un peu de l’objet premier de notre discussion : il serait intéressant d’envisager ce problème sous l’angle de la francophonie. L’Organisation internationale de la francophonie a en effet beaucoup progressé dans la conception de manuels communs. Je pense aux sommets de la francophonie, où les territoires d’outre-mer ont toujours une place particulière. Les derniers amendements que nous avons examinés portent sur l’histoire, la géographie des territoires d’outre-mer. Nous pourrions remplacer ces matières par l’histoire du patrimoine francophone : cela nous permettrait de résoudre le problème des échelles ! C’est le moment de le faire, politiquement, car le sommet de la francophonie 2016 aura lieu dans deux m...