Interventions sur "loup"

29 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Viala :

Les territoires de montagne sont très fortement touchés par les problèmes causés par les loups. Ce texte doit nous permettre d’exercer une pression sur la Commission européenne, seule à être en mesure de prévoir une adaptation aux différentes problématiques territoriales en la matière. Les éleveurs, sur ces questions, nous attendent de pied ferme.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernadette Laclais, rapporteure de la commission des affaires économiques :

Avis défavorable. Ces amendements visent à supprimer le cadre juridique que le Conseil d’État a prévu pour protéger d’un risque de contentieux l’adaptation de la lutte contre le loup en montagne. Il nous semble préférable de conserver ce cadre dans le texte de loi, de manière à garder cette référence juridique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Vigier :

Ce sont de bons amendements et je les soutiens. Il faut réguler la présence du loup sur les territoires, notamment les territoires d’élevage, car c’est un vrai souci pour nos agriculteurs.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Morel-A-L'Huissier :

Nous débattrons d’autres amendements sur ce sujet, mais nous ne pouvons passer sur la problématique de la prédation du loup. Effectivement, il y a la convention de Berne et la directive communautaire, mais il y a aussi l’ambiguïté du Gouvernement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Morel-A-L'Huissier :

Le ministre de l’agriculture affirme qu’il faut « éduquer le loup » ; cela donne une idée du niveau... La ministre Ségolène Royal, elle, reconnaît qu’il faut améliorer la lutte contre la prédation mais, dans le même temps, elle finance avec de l’argent public toutes les associations, dites de protection de la nature, qui défèrent des arrêtés préfectoraux :…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Morel-A-L'Huissier :

À un moment donné, il faut arrêter. Selon le ministre de l’agriculture, l’État versait 8 millions d’euros d’indemnisation il y a dix ans ; aujourd’hui, les agriculteurs victimes de prédation reçoivent 22 millions d’euros. C’est bien la preuve que le loup prolifère. Monsieur le ministre, il faut que l’État parle d’une seule voix et apporte son concours à la protection des élevages.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Morel-A-L'Huissier :

En Lozère et dans le Gard, l’UNESCO a reconnu la protection de l’agropastoralisme. Selon ses inspecteurs eux-mêmes, on ne peut continuer à laisser divaguer le loup sur ces territoires. Si l’UNESCO le dit, il faudrait tout de même que le ministre de l’aménagement du territoire en fasse de même.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanielle Auroi :

Je ne comprends pas qu’en Espagne ou en Italie, on n’ait pas de soucis et on arrive à négocier la régulation du loup et d’autres espèces.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanielle Auroi :

Par ailleurs, le problème de l’agropastoralisme est en réalité celui du pastoralisme. Peut-être faudrait-il que nous ayons le courage de nous interroger tous ensemble : où en sommes-nous par rapport aux bergers ? Mme Royal a pris des arrêtés fixant à trente-six loups le prélèvement maximal et nous nous sommes montrés plutôt bienveillants à ce sujet. Mais aller au-delà reviendrait, pour le coup, à s’exposer à de grosses difficultés au regard de la convention de Berne comme des directives européennes. Je suis désolée mais toute association qui portera plainte à ce sujet devant la Cour de justice de l’Union européenne se trouvera confortée. Alors trouvons le b...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Genevard, rapporteure de la commission des affaires économiques :

...bles. Tout en comprenant les raisons juridiques, monsieur le ministre, nous en appelons à vous pour que cette question soit véritablement mise sur la table avec vos collègues chargés de l’écologie et de l’agriculture. Il y va de l’avenir du pastoralisme. On ne peut, dans un même texte, affirmer que l’on défend le pastoralisme en montagne et ne pas considérer que la question de la lutte contre le loup est pertinente.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaKarine Berger :

La seule solution, désormais, est de considérer qu’il ne peut plus être question d’espèce protégée. L’espèce à protéger, ce n’est plus le loup, ce sont les brebis !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaKarine Berger :

Quelles que soient les responsabilités des uns et des autres – et celle de Mme Kosciusko-Morizet, lorsqu’elle était ministre, il y a quelques années, est historique en la matière –, il s’agit maintenant d’en revenir à la réalité des territoires de montagne : aujourd’hui, le loup est un prédateur qui massacre le pastoralisme et qui finira par le faire disparaître si nous ne faisons rien à l’occasion de ce texte.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles-Ange Ginesy :

Je vous remercie, madame la présidente, de m’accorder la parole sur un sujet qui, aussi important soit-il, ne doit pas enflammer les débats relatif à ce projet de loi montagne. Si des avancées considérables ont effectivement été enregistrées en matière de prélèvements et de régulation de la population de loups, l’hémorragie n’est pas jugulée : l’agropastoralisme se dégrade toujours et les éleveurs continuent de subir des dégâts considérables. Il faut donc continuer à exercer une pression sur les prélèvements et la régulation, monsieur le ministre. Si, de concert avec d’autres élus, je demande la révision de la convention de Berne, au moins pour sortir le loup de la liste des espèces protégées au nivea...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernadette Laclais, rapporteure de la commission des affaires économiques :

Cet amendement consiste à acter la reconnaissance législative du droit à indemnisation des dommages causés aux troupeaux par des attaques de loups. Son objet n’est évidemment pas de modifier les règlements en vigueur mais de leur donner plus de force : s’il est adopté, ce qui était prévu par voie réglementaire aurait force de loi. Cette proposition nous a été faite au cours des auditions que nous avons menées, et il nous a semblé qu’il y avait là matière à rassurer les éleveurs, dont certains s’interrogent sur la pérennité de cette indemni...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartial Saddier :

Je soutiens naturellement l’amendement. Je ne reviens pas sur le loup, dont nous avons longuement parlé, mais je voudrais évoquer le campagnol terrestre, ou rat taupier – l’avicola terrestris, pour mettre tout le monde d’accord –, véritable fléau dans les zones de montagne, à la fois pour les prairies, mais également, c’est moins connu, pour un certain nombre de cultures qui leur sont adjacentes : la pullulation de campagnols dans une prairie est aussi catastrophiq...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanielle Auroi :

...u européen qu’il faut porter le débat, chers collègues. De ce point de vue, anticiper, de la façon proposée ici, alors même que la ministre du développement durable a fait des efforts, me paraîtrait donner un signal plutôt négatif, surtout compte tenu des propos que nous venons d’entendre au sujet des associations environnementales. Pour conclure, chers collègues, comme Serge Reggiani, les seuls loups que je crains sont ceux qui « sont entrés dans Paris ».

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Folliot :

Cet amendement revient sur la problématique des grands prédateurs. J’ai entendu les échanges précédents concernant le loup, mais l’espèce vraiment menacée aujourd’hui, dans nos montagnes, ce sont les éleveurs. Au-delà des contraintes économiques pour assurer la compétitivité de notre agriculture et de notre élevage, compte tenu de toutes les difficultés qu’ils peuvent rencontrer, si l’on ajoute le loup, leur vie devient impossible. Nous devons faire preuve de réalisme et d’efficacité, ce qui implique d’évaluer la sit...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Folliot :

…et c’est déjà le cas dans certains secteurs. Nous devons donc prendre toutes les mesures nécessaires pour résoudre le problème. Tel est l’objet de mon amendement. Aujourd’hui, la présence du loup entraîne une procédure très lourde. Seul le préfet, représentant de l’État, peut autoriser des tirs. Cet amendement vise à donner au maire le pouvoir de délivrer cette autorisation car il est proche du terrain et connaît la réalité des problématiques. Bien sûr, la procédure s’effectuerait sous le contrôle du préfet et des services de l’État. Cet amendement est en cohérence avec celui que nous ve...