7 interventions trouvées.
...ghanistan à créer une gendarmerie nous avons en effet une très grande tradition dans ce domaine. Elle poursuivra ses missions de formation en matière de police judiciaire, de lutte contre la criminalité organisée et les trafics. L'enjeu est d'importance, notamment en matière de lutte contre la drogue, laquelle entrave sérieusement le développement de l'économie afghane et mine les efforts de reconstruction du pays.
...onsabilités particulières. Il est envisagé que notre pays poursuive les actions menées sous son égide. Enfin, le dernier secteur de coopération cité par le traité est l'économie. Il y a là une marge de manoeuvre importante : les relations commerciales franco-afghanes sont aujourd'hui marginales. Pourtant, l'Afghanistan est susceptible d'offrir des perspectives intéressantes dans le secteur de la construction on peut l'imaginer tant pour ce qui est de la construction que de la reconstruction dans un pays en guerre , des hydrocarbures dont le pays est riche ou de l'eau qui est évidemment nécessaire. Le secteur minier, souvent cité parmi les principales opportunités du pays, a déjà été largement préempté par l'Inde et la Chine, principaux consommateurs de minerais dans le monde. En échange de se...
...épublique islamique d'Afghanistan, qui est cet après midi soumis à l'appréciation du Parlement. Il accompagne son vote favorable d'un certain nombre d'attentes pressantes formulées par nos collègues sénateurs comme par l'Union européenne et nous-mêmes : celle d'un contrôle de l'utilisation des fonds mis à la disposition des autorités afghanes ; celle d'engagements de ces autorités en faveur de la construction d'un état de droit ; celle d'assurer la sécurité des opérateurs extérieurs, venus de France, appelés à mettre en oeuvre la coopération renforcée inscrite dans la logique du traité ; celle, enfin, de donner une plus grande lisibilité à l'effort de la France. Des commissions mixtes sont bien prévues par le traité, mais leur composition n'est pas précisée. Sur ces différents points, monsieur le min...
... du processus de transition et du retrait progressif de nos troupes avec, en trame de fond, la question de l'avenir d'un pays qui, de l'invasion soviétique en 1979 à l'arrivée au pouvoir des talibans en 2001, aura connu trois décennies de guerre. Le bilan de ces années d'atrocité est lourd pour l'Afghanistan, qui se place aujourd'hui parmi les dix pays les plus pauvres du monde. Le processus de reconstruction sera long, mais il revient désormais à l'Afghanistan de prendre son destin en main et c'est là tout le sens de ce traité de coopération et d'amitié. En 2010, souvenons-nous, les chefs d'État et de gouvernement de l'Alliance se sont accordés sur la nécessité d'adopter une stratégie de transition en Afghanistan. À ce jour, le transfert de la Force internationale d'assistance à la sécurité aux diri...
...f du pays vers une nouvelle guerre civile. L'Afghanistan, théâtre des rivalités internationales, est un pays fragile qui souffre à la fois d'un déficit en matière de gouvernance et d'État de droit et d'une réelle instabilité politique. À ces handicaps s'ajoutent la drogue et la corruption, véritables fléaux qui paralysent le pays, entravent le développement de l'économie, minent les efforts de reconstruction et nourrissent le terrorisme. Dans ce contexte, espérons que le renforcement de la coopération internationale, régionale et bilatérale, impulsée depuis le lancement du processus d'Istanbul en novembre 2011 et amorcée par le présent traité, pourra améliorer de façon significative la situation actuelle du pays et permettre ainsi à l'Afghanistan d'entreprendre sa nécessaire reconstruction. Ainsi, ...
...ance en Afghanistan se sont peu à peu transformées. En effet, elles auront finalement été doubles. Comme l'a dit le président François Hollande, cette mission aura consisté à la fois à lutter « contre le fanatisme et la haine aveugle » et à « aider fraternellement un peuple à retrouver le chemin de sa souveraineté ». Nous devons désormais passer d'une logique de soutien militaire au soutien à la construction d'un État assis sur des valeurs universelles et sur l'aspiration des peuples à la paix. Le retrait des principales unités combattantes fin 2012, décidé par François Hollande, n'est pas un abandon. L'enjeu est désormais de prévoir la présence de la France différemment, utilement, avec, d'un côté, les activités de coopération militaire qui doivent rester, et surtout, de l'autre, ce qui doit prendr...
...ciale. C'est tout le sens de la décennie de la transformation qui s'ouvre désormais. Ce pays l'un des plus pauvres du monde, livré aux fléaux de la corruption, du terrorisme et du trafic de drogue, où un enfant sur cinq de moins de cinq ans décède martyrisé par plusieurs décennies de guerre, dispose malgré tout d'atouts pour son avenir. La France doit désormais concentrer ses efforts sur la construction de la paix et la prise en main de leur destin par les Afghans. C'est l'objet du présent projet de loi, qui doit valider la ratification du traité d'amitié. Notre histoire est faite de quatre-vingt-dix années de coopération franco-afghane avec l'établissement, depuis 1922, des relations diplomatiques entre la France et l'Afghanistan, en passant par la fondation en 1970 du centre culturel français...