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Vous désirez sanctionner une personne qui informerait les femmes des conséquences réelles de l’avortement et ce sous n’importe quelle forme. Soit. Vous désirez empêcher tout débat sur l’avortement. Soit. Vous désirez banaliser et développer jusqu’à son acmé la culture de mort. Soit.
Alors disons-le ! Que cette proposition de loi qui vise à limiter au maximum la liberté d’expression de chacun, à priver les femmes de la faculté de poser un choix libre en toute connaissance des conséquences d’un avortement soit l’occasion de démasquer l’hypocrisie de tous ses co-signataires, qui veulent cacher la vérité à nos concitoyens et leur ôter la liberté qui, elle, est un droit inhérent à l’homme ! Avec une telle loi, les militants et les manifestants de la superbe et courageuse marche pour la vie qui avait lieu à Paris la semaine dernière…
Aussi je me vois contraint de proposer un changement de titre à l’occasion de cette nouvelle lecture. Une telle spécification aurait peut-être permis d’éviter les malheureuses divagations du Sénat en première lecture. L’objectif de la présente proposition de loi n’est pas tant de renforcer le délit d’entrave à l’avortement que de restreindre le champ de la liberté d’expression des opposants à sa banalisation et à la désinformation dont il est l’objet. Par souci de cohérence et d’une plus grande transparence des travaux du Parlement, eu égard au respect de notre assemblée pour les Français au service de qui elle promulgue les lois, le titre de la proposition de loi est remplacé par une mention faisant état du conte...
...ication du délit en cause comme étant « d’entrave ». Si je m’en tiens à l’esprit de votre loi, c’est la gauche tout entière que l’on devrait condamner pour délit d’entrave ! Votre texte vise à interdire tout moyen d’information alternatif à votre politique. Ce que je défends, ce n’est pas la promotion d’un mouvement stigmatisant ou culpabilisant à l’encontre des femmes qui songent à recourir à l’avortement. Ce que je défends, c’est le droit de pouvoir exprimer des vérités objectives sur les risques de pratiquer telle ou telle opération de manière toujours plus libertaire. Or, il semble que la gauche refuse l’expression même de pensées objectives. Elle nie ainsi la réalité de nombreuses femmes qui, mal informées, pratiquent l’avortement et sont détruites psychologiquement. L’avortement n’est pas un...
...nne coupable du fait « d’empêcher ou de tenter d’empêcher de pratiquer ou de s’informer sur une interruption de grossesse ». Alors que vous êtes le gouvernement de la satisfaction donnée à l’aveuglement de masse, je note ici une certaine ironie. Oui, la situation est ironique, car c’est la proposition de loi ici débattue qui vise pernicieusement à empêcher une information purement objective sur l’avortement. C’est ce que je défends, c’est ce que je réclame : une information objective. Or, comment voulez-vous que l’information soit objective si elle ne va que dans le sens de la promotion des bienfaits de l’avortement ?
...e de grossesse revient à déresponsabiliser la femme : la conscience de la femme ne peut être oblitérée, eu égard à l’importance du geste qu’elle subit. Parler d’interruption volontaire contribue à banaliser la mise à son terme d’une vie à naître. Mon amendement consiste à rappeler la gravité de cet acte : c’est à ce titre que l’intitulé de la proposition de loi doit faire référence à la notion d’avortement provoqué, car ces termes rappellent qu’il est mis fin délibérément à la vie d’un enfant à naître. Ils rappellent que ce geste provoque la mise à son terme d’un coeur qui bat, ce que le terme d’interruption volontaire de grossesse dissimule de façon édulcorée et précieuse, enjoignant à la banalisation de cet acte. La progression du nombre d’avortements par an le démontre : en 2013, ce sont près d...