Interventions sur "syrie"

27 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Bompard :

La simple évocation de Laurent Fabius et François Hollande devant les chrétiens syriens déclenche un torrent de colère que nous ne pourrons résorber sans une réorientation totale de notre politique étrangère. Cette colère froide, c’est celle qui serre encore la gorge des Français quand ils se rappellent que notre ministre des affaires étrangères a dit un jour qu’Al-Qaïda, en Syrie, faisait du bon boulot.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClaude Goasguen :

...d’un État. Avant d’examiner les conséquences politiques que pourrait avoir la présente proposition de résolution, je tiens à dire combien je regrette que le groupe socialiste ne se soit pas engagé à la voter avec nous, car un vote unanime nous honorerait – d’autant que les prétextes qu’il donne sont fallacieux. En effet, ce problème n’a rien à voir avec les errements de la politique française en Syrie, sur laquelle j’ai entendu tout à l’heure des réflexions qui me paraissent tout à fait justifiées. Mais passons !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClaude Goasguen :

Cela n’a rien à voir : les yézidis ne sont pas en Syrie, mais en Irak. Et on parle essentiellement de l’Irak. Mais revenons à la Cour Pénale Internationale. Il y a trois manières de la saisir. Premièrement, elle peut être saisie par un État, mais c’est impossible dans le cas qui nous occupe, car la Syrie et l’Irak ne sont pas signataires du Statut de Rome. La deuxième solution consisterait à saisir le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClaude Goasguen :

...nationales ne suffiront pas à calmer la folie meurtrière qui est en train de s’emparer du Moyen-Orient et du monde entier, parce que la situation territoriale a changé, parce que les grandes puissances ne sont plus les grandes puissances, parce que chacun revendique des bouts de territoire, faisant littéralement tomber toutes les frontières héritées du passé et qui sont artificielles, en Irak, en Syrie et en Palestine. Il faut donner un coup d’arrêt à cette tendance naturelle qui consiste à faire des génocides partout. Il faut voir les soldats chiites montant sur Mossoul ! Je les ai vus arriver, dans des camions blindés, avec des drapeaux, hurlant contre les sunnites qu’ils veulent massacrer. Et je vous assure que les événements de Mossoul seront encore plus graves que ceux d’Alep, car le géno...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Morel-A-L'Huissier :

Monsieur le président, monsieur le secrétaire d’État, mes chers collègues, « La fusion de l’idéologie et de la terreur », telle est la définition du totalitarisme selon Hannah Arendt. Cette définition pourrait aussi s’appliquer à l’organisation État islamique, qui a établi un régime de terreur sur les territoires d’Irak et de Syrie, et au-delà. Ne nous y trompons pas, l’idéologie génocidaire de Daech est similaire à celle des pires régimes totalitaires que le XXe siècle a connus. Tout musulman, où qu’il soit, doit allégeance au calife. Ceux qui s’y refusent, tout comme ceux qui soutiennent ou paient des impôts à un gouvernement non musulman, ceux qui participent à des élections pour élire des dirigeants appliquant des lois...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉlisabeth Guigou :

...permette d’aborder toute la politique au Moyen-Orient, je pense que si nous nous intéressons vraiment aux persécutions, fût-ce seulement aux persécutions contre les minorités religieuses et ethniques, alors il n’est pas possible d’exonérer de leurs responsabilités certains des auteurs de ces crimes. Même s’il faut faire la paix et penser à construire l’avenir avec des éléments de l’actuel régime syrien, nous ne pouvons pas fermer les yeux sur les crimes de son principal dirigeant. S’agissant de la Russie, vous savez très bien, monsieur le député, cher ami et membre de la commission des affaires étrangères, que nous avons constamment maintenu le dialogue avec ce grand pays et qu’il n’est pas question d’imaginer un règlement au Proche-Orient sans lui. C’est pourquoi nous appelons ce grand parte...