Interventions sur "médecin"

14 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDaniel Fasquelle :

...iment du cadeau qu’il était pour elle. » Rendez-vous compte de la violence de tels propos ! Les familles nous ont fait parvenir des témoignages invraisemblables ! Une tribune parue il y a quelques jours dans Le Monde, signée par vingt-cinq professionnels de l’autisme dont le Professeur Thomas Bourgeron, membre de l’Académie des sciences, et le Professeur Marion Leboyer a réaffirmé ceci : « Nous, médecins, chercheurs ou professeurs d’université en psychiatrie, en neurologie, en neurosciences, en génétique, en physiologie, en psychologie, en immunologie ou en imagerie médicale, en appelons au choix résolu d’une médecine fondée sur les preuves, qui a permis de si grands progrès dans la prise en charge de nombre de maladies ou handicaps. » Je veux, à ce moment de mon intervention, tordre le cou à u...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMeyer Habib :

...is améliore aussi leur activité cérébrale. Enfin, n’oublions jamais que derrière l’attente du résultat, il y a le désarroi des familles en souffrance. Notre devoir absolu est de penser d’abord à elles. Pour ces raisons, j’ai proposé au Président de la République, en octobre 2016, de soutenir le projet de la Fondation FondaMental, présidée par David de Rothschild, consistant à créer l’Institut de médecine personnalisée en psychiatrie, porté par le Professeur Marion Leboyer, éminente psychiatre et généticienne. L’Institut FondaMental aura pour missions notamment de découvrir des biomarqueurs permettant un diagnostic précis et le plus tôt possible ; de mettre en oeuvre une médecine personnalisée en psychiatrie, avec des parcours-patient interdisciplinaires, dans une structure adaptée ; de proposer...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Asensi :

Cette proposition de résolution remet ainsi en cause la liberté de prescription des médecins. Nous tenons à le réaffirmer : toutes les méthodes de prise en charge de l’autisme sont légitimes. Il n’existe pas de réponse unique, mais un spectre de réponses utilisant toute la palette des méthodes et des outils, de façon à mettre en oeuvre une méthode propre à chaque situation, qui intègre notamment les recommandations de la Haute Autorité de santé. S’il ne revient pas au législateur de pr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Lurton :

...ents est au coeur des processus psychiatriques et médicaux, car ce sont eux qui restent, chaque jour comme chaque nuit, aux côtés de leurs enfants et qui calment leurs pulsions comme leurs crises de colère et de frustration. Cette résolution défend et protège les familles : cela me paraît essentiel et permettra une meilleure protection comme une meilleure inclusion des enfants. Dignité pour les médecins ensuite : il n’est pas question de remettre en cause ici la liberté des médecins, ni la pédopsychiatrie ou la psychanalyse. Il faut pouvoir faire la distinction entre la science médicale et ses praticiens. Nos pédopsychiatres et nos psychanalystes sont appelés aux avant-postes de la prévention pour trouver des solutions aux difficultés auxquelles certains de nos concitoyens en très grande préca...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Sebaoun :

..., la lecture de votre proposition de résolution m’a fait davantage l’effet d’une posture monolithique plutôt que de la position d’équilibre nécessaire à l’amélioration de la prise en charge des personnes autistes et souhaitée par toutes leurs familles. Avant d’aborder les alinéas les plus marquants de votre proposition de résolution, je veux rappeler quelques points fondamentaux. S’agissant des médecins, tout d’abord : le serment d’Hippocrate leur commande de préserver l’indépendance nécessaire à l’accomplissement de leur mission ; votre résolution lui tourne le dos.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Sebaoun :

La charte de la médecine libérale affirme la liberté de prescription ; votre résolution n’en a cure. Vous entendez contraindre les médecins, j’y reviendrai. Mais si je ne vous imagine pas en partisan d’une nouvelle forme de science officielle, dont on a connu en d’autres temps les dérives et les ravages dans le cadre de régimes totalitaires, j’avoue ne pas comprendre l’essence de votre résolution. Les professionnels de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Sebaoun :

Monsieur Fasquelle, écoutez bien ce que je vous dis, comme j’ai écouté vos propos. À ses articles 11 et 33 est inscrite l’obligation de formation et l’usage des méthodes scientifiques les mieux adaptées. Les articles 34, 37 et 39 du code rappellent que « le médecin formule des prescriptions compréhensibles par le patient et son entourage, il soulage les souffrances par tout moyen approprié et suffisamment éprouvé. »

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dhuicq :

... de Pierre Mâle, l’un des grands fondateurs de la pédopsychiatrie française, je pense à Roger Misès, je pense à la noblesse de la psychiatrie française, qui avait une clinique fine, qu’elle a malheureusement souvent abandonnée, et je pense surtout à tous les parents, à tous les enfants que nous avons rencontrés et que nous n’avons pas pu forcément sauver. De quoi parlons-nous ? Nous parlons d’un médecin originaire de la Galice, Kanner, qui, en pleine deuxième guerre mondiale, invente ce que l’on appelle aujourd’hui l’autisme, sur un triptyque. Dans le même temps, un autre médecin d’origine autrichienne, Asperger, invente un autre syndrome, qui mettra trente ans à nous parvenir, parce qu’il était dans le camp des vaincus. Ces deux exemples montrent tout simplement que ce que l’on appelle aujourd...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dhuicq :

...lui-même. Elle est bien plus compliquée que celle que l’on apprend aux enfants dans les collèges. Ce texte est dépassé aussi parce qu’il n’est pas du pouvoir du législateur de contraindre les professionnels de santé, qui font ce qu’ils peuvent en leur âme et conscience, à utiliser des techniques, d’en favoriser certaines ou d’en interdire d’autres. C’est une dérive profondément dangereuse, et le médecin que je suis ne peut que s’opposer fermement à ce type de décision. Si je prends un autre champ de connaissances, devrons-nous à terme imposer aux physiciens d’abandonner la mécanique relativiste et de ne suivre que la mécanique quantique ? Nous sommes à ce niveau d’incompréhension des savoirs. Notre société moderne a un gros souci, mon cher collègue, parce que plus elle avance en complexité, pl...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDenys Robiliard :

...sur la recherche des preuves, et que le plus haut niveau reconnu pour les méthodes ABA et Denver, d’inspiration psychanalytique, est le niveau B, soit une présomption scientifique et non une preuve scientifique établie de grade A, qui n’a été accordée à aucune méthode en la matière. Monsieur Fasquelle, votre proposition, qui aboutirait à faire de la HAS l’autorité prescriptrice, en obligeant les médecins à suivre ses recommandations en toutes matières, y compris quand elle ne se prononce pas, comme c’est le cas pour la psychanalyse, faute de preuves dit-elle – nous pourrions d’ailleurs discuter des raisons pour lesquelles il n’y en a pas –, c’est la définition d’une science officielle. C’est, me semble-t-il, du lyssenkisme. Or, je crois que la pire des choses que nous puissions faire pour les pe...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Morel-A-L'Huissier :

Depuis 2010, cette définition est également reconnue par la Haute autorité de santé en France. Il est dès lors assez incompréhensible que bon nombre de médecins français ne la reconnaissent toujours pas et que l’approche psychanalytique soit encore majoritairement enseignée dans les universités françaises.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChantal Guittet :

Selon l’article 6 du code de la déontologie médicale, « Le médecin doit respecter le droit que possède toute personne de choisir librement son médecin. Il doit lui faciliter l’exercice de ce droit. » Ce droit, ainsi que la liberté consentie par la loi d’en faire usage, contribue à forger la confiance que le patient accorde à son médecin. La responsabilité du médecin est fondée sur cette confiance.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChantal Guittet :

Arrêtez de parler ! C’est pénible. L’article 8 énonce que le médecin est libre de ses prescriptions, qui seront celles qu’il estime les plus appropriées. Ainsi, associé à l’indépendance et à la liberté de prescription, le libre choix constitue l’un des piliers actuels de l’exercice médical. Si je comprends bien votre résolution, vous souhaitez revenir sur ce droit. C’est curieux, pour des députés qui sont les chantres du libéralisme, de proposer une résolution li...