Interventions sur "diplôme"

7 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-Yvonne Le Dain :

Mme la ministre l’a dit : l’important, pour notre jeunesse, est d’avoir accès à des formations qui sont diplômantes parce qu’elles sont également qualifiantes. Elles doivent être qualifiantes pour le jeune qui reçoit son diplôme dans l’honneur, pertinentes aux yeux des enseignants qui la délivrent et validées par les professionnels qui vont ensuite embaucher ces jeunes. Depuis une quinzaine d’années, d’autres l’ont souligné, on constate une césure importante entre le M1 et le M2. On a le droit d’entrer en M1 quand on a sa L3, mais le M2 est accessible sur dossier, ce qui a conduit dans les universités à des situations u...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Reiss :

...immédiatement été recadré par Mme la ministre, qui a préféré le mot « recrutement » au mot « sélection ». Ce n’est pas une question de sémantique : il s’agit de donner aux étudiants toutes les chances de réussir leur insertion professionnelle. Nous sommes aujourd’hui dans le contexte d’une concurrence internationale acharnée ; la spécialisation et la professionnalisation feront du master l’un des diplômes les plus efficaces pour intégrer le marché du travail. Dans cette « sélection-orientation » évoquée par Emeric Bréhier et Yves Durand, il y aura des masters prisés et recherchés et des masters au rabais ; ou alors nous aurons dans un même master des étudiants qui ont été sélectionnés et des étudiants qui se retrouvent là sur proposition du rectorat, dans le cadre des trois propositions que celu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Reiss :

Cet amendement déposé par mon collègue Paul Salen part du constat que le drame en France, c’est l’échec en licence. Seuls 27 % des étudiants qui s’inscrivent en première année de licence obtiennent leur diplôme trois ans plus tard ; ils sont 40 % à l’issue d’une quatrième année. L’objectif de cet amendement est de garantir que la sélection dans les établissements universitaires se fasse avant tout en fonction du mérite des candidats.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

...ité titulaire d’une licence est susceptible de s’insérer professionnellement. C’est un sujet qui mérite réflexion, mais je voudrais vous rappeler que les prérequis nécessaires pour s’inscrire à un certain nombre de concours, parmi les plus éminents, tels ceux de l’École nationale de la magistrature ou de l’École nationale d’administration – je vous invite à relire les textes y afférents – sont un diplôme du niveau de la licence, non un master. On peut poursuivre ses études dans des institutions qui vont assurer un complément de formation. C’était tout le travail qu’il fallait mener avec les professionnels – que vous n’avez, hélas, pas conduit. Geneviève Fioraso l’avait engagé, par la loi du 22 juillet 2013, mais vous ne l’avez pas poursuivi : on ne peut que le regretter.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Pancher :

Je souhaite vous faire part à mon tour d’un point de désaccord avec votre raisonnement, madame la ministre. Vous nous dites qu’il y a davantage de chômage, que la situation est plus difficile et qu’il est donc important que tout le monde suive des études les plus longues possible. Le problème est que 40 % des jeunes titulaires d’un bac + 5 sont sans emploi un an après leur diplôme. C’est un lieu commun de constater que, dans certaines filières, il y a beaucoup trop d’étudiants au regard des possibilités d’emploi. On a un vrai problème d’orientation et d’adéquation entre l’offre et la demande. Dans ce contexte, affirmer le principe de la sélection ne semble pas du tout choquant. Or vous laissez planer une certaine ambiguïté en permettant à tout le monde de s’inscrire parto...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Viala :

Cet amendement a pour objet de demander aux universités la prorogation de la durée pendant laquelle elles délivrent des conventions de stage aux étudiants titulaires du diplôme de master 2 pendant un an après l’obtention du diplôme. Cette disposition part d’un constat simple : beaucoup d’étudiants commencent leur insertion professionnelle par des stages ; or, l’année qui suit l’obtention du diplôme, ils ne peuvent plus être conventionnés par leur université et sont donc en difficulté pour effectuer des stages. Se développe par conséquent un marché parallèle d’organisme...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandrine Doucet, rapporteure de la commission des affaires culturelles et de l’éducation :

L’avis est défavorable. Cette proposition soulève une difficulté juridique importante : pour les universités, les personnes ayant terminé leur cursus par l’obtention d’un diplôme ne sont plus des étudiants. N’étant plus inscrits dans un établissement, ils ne peuvent demander à l’université d’être partie dans une convention de stage. Un stage a valeur diplômante et doit être inscrit dans un cursus de formation ; il ne peut intervenir après le cursus.