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..., mes chers collègues, la question de l’élévation du niveau de la mer est au centre de nos préoccupations depuis longtemps, a fortiori pour les élus des territoires littoraux, comme le littoral audois dont je suis l’élue. La montée des eaux pourra vraisemblablement avoir des effets majeurs sur l’érosion côtière dans les prochaines décennies. La limite entre la terre et la mer, appelée « trait de côte », évolue déjà et, dans le même temps, l’attractivité de notre littoral est de plus en plus forte. La multiplication d’événements climatiques tels que la tempête Xynthia de 2010 a conduit chacun à prendre conscience de cette situation et de la nécessité d’anticiper le risque, plutôt que de le gérer dans l’urgence. Le littoral du Languedoc-Roussillon, long de 220 kilomètres, est confronté à la pr...
...oir dit lors de la discussion générale, que la loi Littoral est une bonne loi qui a permis de protéger notre littoral, ce dont il me semble que nous sommes tous convaincus. Quant à l’affirmation selon laquelle cet article est un cavalier législatif n’ayant rien à voir avec la proposition de loi, je réponds que le recul stratégique des activités fait partie de la problématique du recul du trait de côte et a par conséquent pleinement vocation à être traité dans ce texte. Cet amendement reprend en partie celui adopté par le Sénat portant création de l’article 9 A et rappelle qu’il traite uniquement des espaces dépourvus de co-visibilité avec le littoral. J’ai longuement développé ce point tout à l’heure lors de mon intervention dans la discussion générale. La rédaction de l’article que je propo...
...our ce qui est des dents creuses. Aujourd’hui, je ne me bats pas pour ma chapelle, mais pour l’emploi. Nous avons besoin de déverrouiller notre pays. Si l’on veut insuffler plus d’énergie, il faut être capable de tendre la main. Je ne remets pas en cause la loi Littoral. La Grande-Motte, Carnon, Palavas se trouvent sur mon territoire, et j’ai honte, quand je me rends dans certaines communes de la Côte d’Azur ou en Espagne, de voir que l’on bétonne sur la mer. Ce n’est pas le débat et je veux vous faire confiance, madame la ministre. J’ai votre numéro de téléphone portable et votre adresse électronique : comptez sur moi pour vous rappeler votre engagement, matin, midi et soir, quitte à vous inviter sur nos magnifiques plages.