Interventions sur "chômage"

107 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Perrut :

Madame la présidente, monsieur le ministre du travail, de l'emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social, monsieur le ministre délégué, mes chers collègues, le projet de loi que nous examinons concerne, c'est vrai, un sujet essentiel, le chômage des jeunes ; nous devons faire preuve, dans ce domaine, d'humilité et de volonté. Toutefois, je ne crois pas, monsieur le ministre, que la jeunesse ait été trop longtemps laissée à l'abandon, comme vous l'avez affirmé cet après-midi. D'ailleurs, vous reconnaissez vous-même, dans l'étude d'impact, que « les emplois d'avenir complètent l'ensemble des outils disponibles pour faciliter l'insertion p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFanélie Carrey-Conte :

...si à saluer le retour d'une politique active et volontariste de l'emploi, qui contraste avec la politique au mieux inefficace, au pire contre-productive, menée par le précédent gouvernement. Pierre Mendès France disait : « À partir du moment où, dans un pays, s'établit un divorce entre l'orientation d'un régime et les aspirations de la jeunesse, alors oui, la catastrophe est proche ». Le taux de chômage de 22,7 % des 15-24 ans en France métropolitaine, ce qui représente près d'un jeune sur quatre, crée une situation que l'on doit aujourd'hui qualifier de critique le mot est faible. Nous ne pouvons plus tolérer de vivre dans un pays où les perspectives offertes à notre jeunesse, cet âge qui devrait être celui des apprentissages, de la découverte, de l'émancipation, soient un tunnel d'instabilit...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

...déjà la possibilité d'acquérir, en alternant périodes en établissement d'enseignement et formation universitaire durant les deux années de master, une expérience pré-professionnelle. Du reste, de nombreuses expérimentations ont été mises en place dans trente universités de huit académies celles d'Aix-Marseille, Bordeaux, Créteil, Lyon, Montpellier, Lille, Versailles et Strasbourg. Bien sûr, le chômage des jeunes est un problème endémique et mondial. Tous les dispositifs permettant d'accompagner et de favoriser l'insertion professionnelle des étudiants et l'emploi des jeunes doivent être étudiés et bien entendu, c'est dans cette perspective que je me place. Il est toutefois nécessaire que ces dispositifs garantissent l'égalité des chances de réussite de tous les étudiants dans leurs projets d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHélène Geoffroy :

... du fait que le projet de loi vise en priorité les jeunes les plus en difficulté, ceux des zones urbaines sensibles, mais aussi ceux des zones de revitalisation rurale et de l'outre-mer : c'est un enjeu de notre cohésion nationale. Depuis dix ans, le nombre de jeunes les moins qualifiés a considérablement crû : ils sont aujourd'hui 500 000 pour lesquels une solution doit être trouvée. Le taux de chômage des jeunes est très élevé dans les zones urbaines sensibles près de 40 %. Le fonctionnement en réseaux qui existe dans notre pays le réseau familial, le réseau amical, les réseaux d'anciens élèves, qui constituent autant de véritables vecteurs de l'accès à l'emploi introduit une différenciation supplémentaire pour les jeunes de quartiers populaires qui ont une qualification moindre, dispose...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDenis Jacquat :

...lement à la formation. Elle doit être obligatoire, longue et surtout ne pas être « cosmétique ». Si la personne est à temps partiel, cette formation doit être effectuée en dehors du temps de travail. La durée proposée est de un à trois ans. Elle était de cinq ans pour les emplois jeunes. Les personnes concernées par les emplois d'avenir ne doivent pas être victimes d'un traitement statistique du chômage des jeunes. La durée doit être au minimum de trois ans ; un à deux ans, c'est trop court pour arriver à un résultat positif. Par ailleurs, la sortie du dispositif est essentielle. Le mot « pérenne » doit être présent à l'esprit de celui qui va engager un jeune en emploi d'avenir. Lors des discussions concernant les emplois jeunes, on nous avait rassurés à ce sujet car nous étions très sceptiques...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Guedj :

...ui a le droit au travail et que c'est à la société de lui permettre d'accéder à ce droit. Ce beau droit au travail, cette exigence sont encore plus forts s'agissant de la jeunesse car les questions de l'emploi et de la jeunesse sont aujourd'hui au coeur des préoccupations de nos concitoyens. C'est bien légitime dans le contexte que nous connaissons, avec l'aggravation de la crise économique et un chômage qui dépasse désormais les 3 millions. Telle est en effet la situation dont nous avons hérité à notre arrivée et qui doit mobiliser toute notre énergie, dont témoigne l'inscription de ce projet de loi au début de la session extraordinaire. Le chef de l'État a fixé le cap : le redressement de la France et l'inversion de la courbe du chômage, tout en donnant la priorité de son quinquennat à la jeu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMonique Iborra :

...es avec la revalorisation de 25 % de l'allocation de rentrée scolaire. Nous avons obtenu, de ce fait, un climat serein et nous avons rétabli la confiance dans les établissements. Encore n'ai-je cité à l'instant que quelques-unes des décisions prises depuis quatre mois. Avec les emplois d'avenir 150 000 dans le secteur non marchand , nous sommes non seulement dans la lutte en urgence contre le chômage, mais également dans le traitement du noyau dur du chômage, composé de jeunes sans aucune qualification. Pour la première fois dans l'histoire des contrats aidés, la formation est un objectif central, ce qui montre bien, si besoin en était, que c'est non pas l'employeur qui est au centre du dispositif, mais le jeune, à qui le contrat de travail doit permettre d'acquérir une qualification. Par ce...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Robinet :

... proposaient il y a peu de temps, avant de vous être redevables de leurs places dans cet hémicycle (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.), une allocation d'autonomie de 600 euros par mois pour les 15-25 ans en difficulté d'insertion, pour un coût estimé à 4 milliards d'euros pour des emplois précaires sans aucune perspective d'avenir, ce qui permettra de baisser artificiellement le taux de chômage. De notre côté, la volonté de proposer un autre avenir à notre jeunesse par une socialisation et une intégration sur le long terme, et non sur un, deux ou trois ans. Lorsque vous proposez de mettre un sparadrap sur le mal qui ronge notre jeunesse, nous, nous proposons de soigner complètement et durablement la blessure (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.).

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Robinet :

...n y acquiert, sont en effet insuffisantes et trop éloignées des besoins du monde du travail, et nombre de jeunes se retrouvent sur le carreau une fois leur contrat terminé. De plus, ils traînent un handicap salarial : ainsi, le passage par un emploi jeune se serait traduit, en 2008, par une perte de 230 euros mensuels sur une moyenne de 1 690 euros. Ce que vous devez offrir pour lutter contre le chômage des jeunes, c'est une meilleure formation, sujet pratiquement absent de votre projet de loi, et un cadre fiscal qui encourage les créations et les développements d'entreprises. Un exemple, un seul. Le groupe Würth, en Allemagne, accueille chaque année une centaine de nouveaux apprentis. Répartis dans presque tous les services et métiers de la société, ces jeunes passent trois ans chez le fabrica...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBarbara Romagnan :

...rvices à la personne, aux relations numériques. Cela impose des connaissances et des savoir-faire. La formation est une condition, à défaut d'être une garantie, d'une insertion durable des jeunes dans la vie professionnelle. Les études en témoignent, l'entrée dans le monde du travail est facilitée par le diplôme, qui permet une insertion plus rapide et plus stable. En 2008, alors que le taux de chômage des jeunes sortis de formation depuis un à quatre ans était en moyenne de 14,4 %, celui des diplômés de l'enseignement supérieur n'était que de 6,1 % mais il passait à 38 % pour les non diplômés. Au-delà, le risque de précarité est lui aussi lié au niveau de formation. Néanmoins, la garantie tient surtout à la reconnaissance des compétences. Aujourd'hui, un apprenti s'insère plus facilement dans...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSerge Letchimy :

...ccompagnement technique, notamment en matière de gestion. Enfin, il faut réfléchir au statut des associations qui joueront un rôle d'employeur et, naturellement, à la pérennisation de ces contrats. Ce sont autant de points qui peuvent être améliorés, mais on ne refuse pas un projet aussi essentiel pour des détails techniques ou des questions de mise en place. Ce texte réglera-t-il le problème du chômage des jeunes ? Bien sûr que non ! Constitue-t-il un investissement pour l'avenir ? Certainement ! Mais c'est surtout, mesdames et messieurs les députés, une chance donnée à l'homme, une parcelle de dignité restaurée, une invitation au progrès partagé : c'est bien le minimum que nous devons à ces enfants enfermés dans la spirale de la précarité. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC, GDR e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLionel Tardy :

C'est bien dommage et, au sortir de dix ans d'opposition, inscrire ce texte en début de session parlementaire est un très mauvais signe pour la suite. Vous l'aurez compris, il est assez incongru, dans le contexte de crise actuel, d'être le seul pays développé qui pense résorber le chômage en subventionnant des emplois non marchands, alors que nous sommes avant tout en panne de croissance. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Castaner :

Madame la présidente, messieurs les ministres, monsieur le rapporteur, mes chers collègues, chômage élevé, compétitivité dégradée, déficits considérables, endettement historique, la France souffre, s'inquiète pour son avenir, et c'est justement d'avenir dont nous parlons aujourd'hui. François Hollande, candidat, a érigé la jeunesse en priorité absolue ; aujourd'hui, Président de la République, il nous mobilise pour mener et gagner la bataille de l'emploi. Nous voici donc réunis ici afin de déb...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Durand :

... madame et monsieur les rapporteurs, mes chers collègues, je voudrais dire à M. Tardy que j'ai du mal à saisir sa logique quand il nous reproche à la fois notre immobilisme et notre précipitation. Pour ce qui me concerne, je suis particulièrement heureux que nous commencions notre session par ce texte sur l'emploi des jeunes. En effet, sans nous contenter de discours sur le drame que constitue le chômage des jeunes, nous proposons ici des moyens concrets pour y répondre. J'aborderai en particulier l'article 2, qui concerne les emplois d'avenir professeur. Il répond à deux exigences majeures pour notre jeunesse et son éducation. La première est de créer un vivier de jeunes enseignants. En effet, nous avons remis en marche la machine à recruter dans l'éducation nationale. Après dix ans de suppres...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLionnel Luca :

Madame la présidente, messieurs les ministres, mesdames et messieurs les députés, depuis un quart de siècle, chaque gouvernement a imaginé des contrats permettant de faire face à l'urgence d'une situation où certains de nos concitoyens, plus que d'autres, subissent le chômage. On a appelé cela le traitement social du chômage et votre texte ne déroge pas à la règle. C'est particulièrement le cas des jeunes, faute d'un système de formation à la hauteur des défis économiques que doit relever notre pays. Ce projet de loi, qui présente un certain intérêt, est aussi source d'incertitudes et d'inquiétudes. D'abord, des incertitudes sur le financement. Le coût est estimé à ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Carrillon-Couvreur :

...enfance et l'âge adulte, qui ne se déroule pas de manière identique pour tous. Si notre système éducatif a fait un effort considérable depuis l'après-guerre en matière de formation initiale, permettant à l'ascenseur social d'être, dans un premier temps, à l'égale disposition de tous, la réalité présente aujourd'hui un tout autre visage. Les jeunes sont bien les premières victimes de la montée du chômage. Or l'accroissement des inégalités entre les générations qui en résulte est le ferment d'une exclusion qui est aujourd'hui d'autant plus dure qu'elle dure et fait germer la graine d'un dangereux ressentiment chez tous ceux qui en sont les victimes. Ce problème est crucial. On ne peut plus laisser la jeunesse enfermée dans cette désespérance face à l'avenir. La seule solution qui permette à ces...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDolores Roqué :

... millions de chômeurs et des chiffres alarmants pour la cible visée, les jeunes entre seize et vingt-cinq ans, me semblent largement justifier l'accélération d'une des priorités du président Hollande. Quand on est parlementaire de la sixième circonscription de l'Hérault, dont la ville phare de Béziers a le triste privilège des deuxièmes indicateurs les plus catastrophiques de France en termes de chômage des jeunes et concomitamment de décrochage scolaire, on mesure l'extraordinaire pertinence d'un dispositif qui permettra à nos concitoyens dont les enfants dérivent de renouer avec l'espoir en un avenir meilleur. Qui sont ces jeunes qui dérivent ? Les laissés-pour-compte de l'école de la République, qu'il faudra refonder pour refonder la République, comme l'a dit notre ministre de l'éducation na...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDolores Roqué :

... l'emploi, fruit de nos négociations avec les partenaires sociaux. Autrement dit, mes chers collègues, sur le fond comme sur la forme, c'est bien d'une politique de l'emploi qu'il s'agit, d'une politique d'avenir volontariste, conforme aux valeurs de solidarité sociale qui nous portent, mais aussi conforme à l'ambition affichée, revendiquée, de proposer des solutions pragmatiques à la crise et au chômage. François Hollande l'a voulu en mai, il le fait en septembre. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC, écologiste et RRDP.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Genevard :

Madame la présidente, messieurs les ministres, monsieur le rapporteur, mes chers collègues, le Gouvernement s'apprête à créer en deux ans 150 000 emplois d'avenir pour répondre au douloureux problème du chômage qui touche particulièrement les 120 000 jeunes sortant du système scolaire sans diplôme ni qualification. Je note au passage que ce chiffre de 120 000 qui sous-tend le dispositif, contesté hier, est aujourd'hui admis par un gouvernement rattrapé par la réalité implacable des statistiques : oui, notre système éducatif échoue à fournir une qualification à 120 000 jeunes chaque année. J'ai la conv...