Interventions sur "chômage"

107 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Genevard :

Ensuite, que se passera-t-il lorsque la durée légale du contrat aura expiré ? Les associations se tourneront vers les collectivités, piégées, auxquelles on demandera de prendre le relais de l'État. Enfin, l'emploi public ou associatif ne saurait être la réponse au chômage dans un pays où tant d'emplois du secteur marchand restent à pourvoir. Vous le savez bien, mes chers collègues, qui avez dans vos circonscriptions l'occasion d'échanger avec votre boucher, votre boulanger ou votre garagiste (Sourires sur les bancs du groupe SRC) : la liste des métiers en panne de candidats à l'embauche est longue. Plutôt que de proposer des emplois précaires, sans lendemain, pou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Genevard :

... les jeunes non qualifiés », qui, en substance, démontre qu'il est indispensable d'orienter vers les métiers dont notre économie a un impérieux besoin. L'éducation nationale a longtemps résisté à cette idée et lui résiste encore : « pas d'assujettissement de l'école au monde du travail ! » Ce débat est un débat de nantis, un débat d'autrefois qui ne trouve aucune justification dans la période de chômage de masse dans laquelle nous sommes à nouveau entrés. Combien de jeunes, instruits et motivés, sont renvoyés à l'impasse de formations sans débouchés ? Ne croyez-vous pas que c'est largement aussi dramatique que la situation des jeunes sans qualification ? C'est même pire. Et cela devient ubuesque lorsque l'on sait que le secteur marchand ne sait comment recruter.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Pupponi :

Madame la présidente, messieurs les ministres, monsieur le rapporteur, mes chers collègues, je me réjouis de l'examen par l'Assemblée de ce projet de loi qui vient matérialiser un engagement fort du Président de la République et du Gouvernement en faveur de l'emploi et de l'emploi des jeunes en particulier. Dans nos quartiers populaires, près d'un jeune de seize à vingt-cinq ans sur deux est au chômage. Les conséquences de cette terrible statistique sont, bien entendu, une situation économique et sociale très difficile pour les habitants, mais aussi le développement d'une économie parallèle multisectorielle et profondément ancrée. Le trafic de stupéfiants et les violences qu'il peut entraîner ne sont que la partie visible de l'iceberg. Face aux nombreuses barrières que ces jeunes des zones urb...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Sebaoun :

...s et le dispositif proposé par le Gouvernement y contribuera en privilégiant le niveau régional avec une stratégie déclinée au plus près des acteurs locaux. Il faut faire du sur mesure pour répondre à la spécificité territoriale. On pourrait résumer d'une phrase la spécificité des zones urbaines sensibles : la population y est plus pauvre, plus jeune, moins qualifiée, particulièrement exposée au chômage. Elle est plus pauvre, évidemment, avec des revenus fiscaux qui sont essentiellement des revenus du travail ou des revenus de remplacement. Et si vous m'autorisez une digression lourde de sens, il n'y a pas trace ici de revenus du capital ou de salaires mirobolants supérieurs à un million d'euros par an. En 2009, un tiers de cette population vivait en dessous du seuil de pauvreté et c'était le ca...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Lurton :

Madame la présidente, messieurs les ministres, mes chers collègues, dans la période de crise économique que nous connaissons actuellement, période dans laquelle un très grand nombre de jeunes de seize à vingt-cinq ans, qualifiés ou non qualifiés, se trouvent dans une situation de chômage de longue durée, souvent désorientés face à un avenir professionnel devenu incertain, je suis favorable à ce que toute solution susceptible de leur redonner espoir et de leur permettre d'acquérir une première expérience professionnelle puisse être examinée. Le pire serait de ne rien faire et, à mon point de vue, tout vaut mieux que le maintien dans l'inactivité. Le projet de loi sur les emplois ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLionel Tardy :

...ubventionnés, mais il existe aussi des contrats d'apprentissage pour lesquels les inspecteurs du travail peuvent délivrer des dérogations afin d'autoriser l'utilisation de machines dangereuses par jeunes âgés de moins de dix-huit ans. Ce n'est pas le cas pour les contrats de professionnalisation. Rappelons que le gros problème des seize à dix-huit ans, c'est-à-dire des jeunes les plus exposés au chômage, qui s'orientent principalement vers les métiers manuels, réside dans l'utilisation de machines dangereuses. Un jeune de cette tranche d'âge qui veut exercer la profession de charpentier ce qui n'est déjà pas évident à trouver n'a même pas le droit de monter sur un escabeau ou sur un toit et un peintre n'a pas le droit de monter sur la première marche d'une échelle, ce qui explique que les ch...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Jacques Vlody :

...nomique insulaire déjà extrêmement difficile, les jeunes ont été doublement pénalisés en étant longtemps non éligibles aux contrats aidés. Cette terrible angoisse de notre jeunesse a d'ailleurs provoqué la révolte de février dernier et de nombreux quartiers se sont enflammés comme ceux auxquels M. le ministre vient de faire référence. L'effrayante réalité de nos chiffres le démontre : le taux de chômage à la Réunion atteint 29 % et c'est un chômage structurel ; le taux de chômage des jeunes âgés de seize à vingt-cinq ans se situe à 60 %, soit l'un de plus forts taux d'Europe. Une telle réalité exige des dispositifs novateurs. Malgré les critiques surprenantes de la droite qui est seule responsable de la déshérence de nos jeunes, le Gouvernement a raison de se précipiter pour la mise en oeuvre e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Robinet :

Monsieur le ministre, vous avez eu tendance à stigmatiser les positions de l'opposition. Sur tous les bancs de cette assemblée, nous avons un seul objectif : lutter contre ce fléau qu'est le chômage des jeunes car nous ne pouvons pas accepter que 500 000 jeunes se retrouvent sur le bord du chemin dans notre société. Pardonnez-nous d'avoir une réflexion quelque peu différente de la vôtre. Nous pensons que ce n'est pas uniquement avec ces contrats aidés, financés par la dette publique, que nous pouvons lutter ou résorber le chômage des jeunes. Nous pensons qu'il faut ouvrir certains contrats ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Marcangeli :

Depuis le début des débats, nous sommes tous d'accord sur un point : il faut trouver les outils pour répondre à ce drame que constitue le chômage des jeunes. En commission des affaires sociales notamment, les débats ont démontré qu'il pouvait y avoir une identité de point de vue sur le sujet. À l'instar de mon collègue Robinet, je pense que le Gouvernement et votre majorité doivent accepter que nous ayons une vision, des propositions et des outils différents des vôtres pour régler ce problème. Rappelons aussi que l'élaboration de ce text...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marc Germain, rapporteur de la commission des affaires sociales :

...a jeunesse, c'est d'abord rétablir la promesse républicaine d'égalité des chances à l'école : après des années de dégradation, l'école a relevé la tête en cette rentrée. C'est un premier pas avant la grande réforme qui conduira à donner à chaque enfant les moyens dont il a besoin pour réussir. Redonner espoir à la jeunesse, c'est ensuite lui permettre de réussir son entrée dans la vie active. Le chômage est un mal ; le chômage des jeunes est un fléau. Notre pays ne peut accepter qu'un jeune sur quatre soit au chômage. Notre pays ne peut accepter qu'à la galère du chômage succède l'angoisse de la précarité. Notre pays ne peut accepter qu'il faille aujourd'hui attendre d'avoir vingt-huit ans avant de décrocher son premier CDI. Notre pays ne peut l'accepter et il ne l'accepte pas. Le Président de l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Gérard :

Madame la présidente, messieurs les ministres, mes chers collègues, tous ici sur ces bancs, nous partageons la même inquiétude face à la hausse du chômage et la même volonté d'y remédier. Tous ici, nous sommes déterminés à trouver des solutions pour notre jeunesse qui peine à trouver un emploi et qui perd confiance en l'avenir. Néanmoins, nous divergeons sur les moyens d'y parvenir. Les contrats que nous propose la majorité aujourd'hui n'ont d'avenir que le nom. En effet, sans préjuger de leur mise en oeuvre, on peut d'ores et déjà, à la lecture d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marc Germain, rapporteur de la commission des affaires sociales :

Mais nous ne nous en plaignons pas, bien au contraire. Nous serons toujours, à vos côtés, monsieur le ministre, pour aller vite : le combat contre le chômage ne souffre aucun répit. À ce propos, je tiens à remercier les services de l'Assemblée, qui se sont mobilisés de manière exemplaire pour nous permettre de bien travailler dans ce calendrier resserré. Celui-ci a eu une première conséquence directe je dirai même qu'il nous a offert une récompense , puisque notre commission a pu avancer de deux mois la date de la conclusion des premiers emplois d'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Patrick Gille :

Enfin, un dispositif qui s'attaque au coeur du chômage des jeunes ! De ces 500 000 jeunes peu ou pas qualifiés qui alternent souvent chômage, petits boulots, CDD et intérim, lesquels se tarissent dès que la conjoncture se retourne comme en ce moment. Ils ont donc un rapport au travail, mais intermittent, avec des périodes trop restreintes pour se constituer une véritable expérience professionnelle. Avec ces emplois d'avenir, nous leur offrons une ram...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Liebgott :

... premier geste est pour l'emploi, pour les populations les plus en difficulté des zones urbaines sensibles ! Nous n'avons effectivement pas du tout les mêmes priorités. Vous avez eu raison, avant l'article premier, d'évoquer l'époque des emplois jeunes. Cela nous a rappelé quelques bons souvenirs, en particulier la période 1997-2002, lorsque nous avions créé deux millions d'emplois et diminué le chômage d'un million. Le résultat de ces dix dernières années n'est pas le même. Des actions volontaristes sont aujourd'hui menées par l'ensemble des ministres. Nous discutons aujourd'hui des emplois d'avenir, mais il faut dire un mot de l'action menée par le ministre du redressement productif

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRazzy Hammadi :

...c l'ensemble des jeunes confrontés à des difficultés vis-à-vis du travail ? Quid des 45 000 emplois notamment marchands qu'il avait prévus ? Quid des millions d'euros dépensés en coaching, dont l'efficacité reste à démontrer ? Je voudrais enfin rappeler quelque chose d'essentiel. J'ai entendu des élus, issus de territoires ruraux ou urbains, expliquer l'urgence de la situation lorsque le taux de chômage des moins de 25 ans explose, dépassant parfois les 70 %. J'en sais quelque chose, dans ma septième circonscription de Seine-Saint-Denis qui regroupe les villes de Montreuil et Bagnolet. Or, la volonté de ce gouvernement comme du Parlement est de répondre à cette urgence. Mais nous voulons le faire sérieusement, en considérant l'ensemble des aspects, en répondant à toutes les interrogations qui se...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Goua :

Tout d'abord, un mot à nos collègues de l'opposition : si l'économie traditionnelle, commerciale, résolvait le problème du chômage des jeunes, ça se saurait ! Dans ma ville, 60 % de la population appartient à des quartiers. Je peux vous assurer que la discrimination existe et que, sans qualification et avec une origine étrangère, le secteur marchand ne se précipite pas ! C'est pourquoi je voudrais souligner les bénéfices du présent dispositif pour les jeunes sans qualification, ou presque, qui vivent dans les quartiers popu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Borgel :

Près de 45 % : c'est la proportion de jeunes de moins de 25 ans sans qualification et au chômage que l'on trouve dans les quartiers d'Empalot et de Bagatelle, dans ma circonscription. Si la priorité est donnée aux zones urbaines sensibles, c'est tout simplement parce que la situation y est plus grave, l'urgence plus aiguë. Mais la force de ce projet de loi est, tout en affirmant cette priorité, de ne rien fermer ailleurs. Il offre, selon le beau terme qu'il a choisi, un avenir à l'ensemble ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaWilliam Dumas :

... la construction d'un projet professionnel. Il en va de même pour la sortie du contrat, qui devra, en cas de non-pérennisation, mobiliser les prescripteurs pour appuyer les jeunes dans la recherche de leur futur projet professionnel. De plus, je souhaite que la question des moyens humains supplémentaires pour assurer cet accompagnement exigeant, mais nécessaire dans le contexte d'augmentation du chômage que nous connaissons, puisse être rapidement abordée. Si j'exprime ces attentes, qui relèvent plus de l'examen de la mise en place du contrat que du débat de fond, c'est dans la perspective du plein succès du projet qui nous est soumis. Nous avons un texte ambitieux, un texte qui s'ancre dans la réalité quotidienne de notre jeunesse. Il doit retenir toute notre attention, mobiliser toute notre é...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSerge Bardy :

Madame la présidente, monsieur le ministre, l'examen de ce texte aujourd'hui en session extraordinaire montre une nouvelle fois la capacité d'action et de réaction de notre gouvernement. Alors que, le 31 juillet dernier, les chiffres du chômage confirmaient le catastrophique état des lieux laissé par nos prédécesseurs, le Gouvernement réaffirme sa volonté d'agir pour redresser la France. Aussi, l'article 1er scelle l'engagement pris devant chacun de nos concitoyens de redonner l'espoir aux jeunes générations, les premières à subir les revers de la crise et des options libérales prises ces dix dernières années. Au deuxième trimestre de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉdouard Fritch :

...ustifié par l'urgence de plus en plus critique de la situation sociale et de l'emploi, chez nous, ces dernières années. Sachez en effet qu'après les essais nucléaires et jusqu'en 2007 nous avons connu une croissance continue de l'emploi. Le nombre d'emplois salariés a doublé depuis 1998. Malheureusement, depuis l'année 2007, ce mouvement ascendant de l'emploi salarié a cédé le pas à l'envolée du chômage, et l'on a constaté une forte et constante augmentation du nombre de demandeurs d'emploi : une augmentation de 25 % en 2007, de 23 % en 2008, soit un total de 7 150 demandeurs d'emplois en 2008, sur une population active de 60 000 cotisants. Les derniers chiffres officiels font état, en 2012, de 8 249 demandeurs d'emploi. Cette forte dégradation de l'emploi n'est malheureusement enrayée par aucu...