Interventions sur "priorité"

63 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-George Buffet :

... de faire un effort pour aller les chercher. Je pense que ce dispositif peut y contribuer même si j'ai beaucoup de remarques à faire sur son contenu. Il faudra encourager tous les partenaires associés à sa mise en oeuvre à aller au-devant des jeunes et à les accompagner dans leurs démarches car ils ne viendront pas spontanément déposer des dossiers. Il est donc extrêmement important de donner la priorité aux territoires qui cumulent les difficultés et où les jeunes qui y sont confrontés sont particulièrement nombreux. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe SRC.) (L'amendement n° 39 n'est pas adopté.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Genevard :

Songez, par exemple, au différentiel de dotations qui existent aujourd'hui entre villes et campagnes. Vous affirmez, monsieur le ministre, que la France tout entière est prise en compte, mais il y a un mot que j'ai beaucoup entendu dans vos interventions aux uns et aux autres, c'est celui de « quartier », preuve que, dans votre esprit, la priorité va clairement aux villes. Les difficultés de la ruralité ne peuvent être évaluées par le seul prisme du taux de chômage. Il y a des jeunes ruraux en difficulté et le fait que le phénomène soit plus diffus et moins visible n'autorise pas qu'on les exclue de l'aide publique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marc Germain, rapporteur de la commission des affaires sociales :

J'ai déjà expliqué la logique territoriale d'ensemble qui sous-tend le texte. Je veux simplement noter une contradiction dans votre position, monsieur Poisson. Vous proposiez de supprimer tout zonage en avançant qu'une personne se situant juste à la limite d'une zone, de l'autre côté d'une rue, ne pouvait pas être éligible. Or le mot « priorité » laissera aux prescripteurs la liberté de juger de la situation. La notion de « territoires connaissant des difficultés particulières en matière d'accès à l'emploi » permettra de définir certaines zones ciblées qui seront considérées comme rencontrant des difficultés semblables à celles des ZUS. Cette rédaction me paraît répondre aux arguments que vous avanciez pour supprimer tout zonage, il imp...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marc Germain, rapporteur de la commission des affaires sociales :

...ement, il nous paraît important de conserver l'idée d'un contrat de trois ans pour les raisons que j'ai longuement développées dans mon propos introductif. Je crois que c'est un élément fondamental qui permet aux personnes de se projeter et de se reconstruire. L'expérience, que vous avez aussi, montre que c'est essentiel sur le plan humain. Nous ne sommes donc pas d'accord pour revenir sur cette priorité donnée aux contrats de trois ans même si, comme vous l'avez vu dans un amendement discuté en commission, nous voulons laisser la possibilité, pour des raisons liées aux parcours professionnels, de recourir aux types de contrats que vous évoquez. Nous pensons qu'en commençant par des temps partiels dont on augmenterait progressivement la durée c'est l'objet d'un amendement que j'ai déposé avec S...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Lurton :

Cet amendement fait écho à toutes les contradictions que nous avons relevées depuis le début de nos débats entre la priorité donnée aux zones urbaines sensibles et la prise en compte des zones d'emploi dans lesquelles le taux de chômage des jeunes de seize à vingt-cinq ans est supérieur à la moyenne nationale. J'avais déposé un premier amendement qui a en partie été pris en compte par la commission des affaires sociales puisqu'elle est revenue à l'alinéa 7 sur cette notion de zones d'emploi définies par le taux de chô...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marc Germain, rapporteur de la commission des affaires sociales :

...venir à des accords d'entreprise entre les employeurs et les syndicats. Là, c'est grâce au dialogue social que l'on va poser des critères, vérifier les embauches de jeunes et les lier au maintien d'un senior dans l'emploi. Si vous avez comme nous le souci que, dans une période où les moyens budgétaires sont extrêmement rares, chaque euro soit bien dépensé, je crois que vous pouvez partager cette priorité que nous accordons au secteur à but non lucratif et être favorables à la façon dont le ministre a conçu les contrats de génération et à l'existence de cette porte que nous ouvrons sur les emplois privés. Dernier point, et cela vaudra explication pour tous les autres amendements relatifs au secteur marchand, une vingtaine, un bilan sera réalisé annuellement et discuté devant le Conseil national d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marc Germain, rapporteur de la commission des affaires sociales :

...r Tardy, nous avons eu un long débat sur ce sujet en commission et en séance publique lors de l'examen d'un autre de vos amendements. Quel est le droit applicable aux emplois d'avenir en CDD ? Ainsi que je l'ai déjà indiqué, le dispositif s'inscrit dans le cadre des contrats uniques d'insertion, sous réserve des dispositions spécifiques aux contrats d'avenir. Ces dispositions sont les suivantes : priorité au CDI ; en cas de CDD de trois ans, possibilité de le rompre pour des motifs économiques il s'agit donc bien d'un CDD sui generis, et non de droit commun et, en ce qui concerne le temps de travail, priorité au temps plein et possibilités restreintes de temps partiel, lorsque la situation du bénéficiaire l'exige ou lorsque l'employeur n'a pas la possibilité d'offrir une activité à temps plein...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Cherpion :

... s'appliquer quand même au moment prévu. De l'aveu du Gouvernement, près de 500 000 jeunes sont actuellement sans qualification et sans travail. Pourtant, le projet de loi ne concerne que 150 000 emplois, ciblés sur des territoires et des publics particuliers, alors que le flux annuel est de 160 000 jeunes qui sortent du système scolaire ou post-bac. Par ailleurs, les jeunes qui bénéficieront en priorité de ces créations doivent habiter dans des zones urbaines sensibles ou des zones de revitalisation rurale. Bien que la commission ait étendu ce principe à des publics qui ne se trouvent pas sur ces territoires, du fait que ces zones représentent une priorité et du fait du faible nombre d'emplois proposés pour un public trois fois plus nombreux, toute l'enveloppe sera absorbée très rapidement et tr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHuguette Bello :

...t pour nous du premier coup d'archet de la politique qui sera conduite durant ce quinquennat pour lutter contre le chômage des jeunes. Les emplois d'avenir sont, en ce sens, le signe du changement que nous attendions en matière d'emploi. Ce rendez-vous est très attendu puisque la jeunesse était au coeur des préoccupations du candidat François Hollande et qu'elle se trouve désormais au centre des priorités du Président de la République. La crise et ses conséquences désastreuses sur l'emploi donnent au texte que nous examinons une importance et une urgence exceptionnelles. Dans les territoires qui subissent des situations de chômage dramatiques, la jeunesse attend avec anxiété les solutions qui lui ouvriront enfin la voie de l'insertion et de la qualification professionnelles. Il en est ainsi des...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFanélie Carrey-Conte :

Madame la présidente, messieurs les ministres, madame la présidente de la commission des affaires sociales, mes chers collègues, je suis particulièrement fière de voir cette session extraordinaire s'ouvrir par l'examen d'un projet de loi aussi emblématique du changement de cap initié par la nouvelle majorité et des priorités qu'elle s'est fixées. Je tiens ainsi à saluer le retour d'une politique active et volontariste de l'emploi, qui contraste avec la politique au mieux inefficace, au pire contre-productive, menée par le précédent gouvernement. Pierre Mendès France disait : « À partir du moment où, dans un pays, s'établit un divorce entre l'orientation d'un régime et les aspirations de la jeunesse, alors oui, la c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHélène Geoffroy :

...oi pour les plus jeunes, comme celle d'y rester pour les plus âgés, a durablement marqué les dix dernières années. Ainsi s'est installé un sentiment de profonde injustice et nous, élus et acteurs publics, nous n'avons cessé d'entendre, tel un leitmotiv, la phrase : « Mais ces annonces à la télévision, ce n'est jamais pour moi ! » Ma première satisfaction vient du fait que le projet de loi vise en priorité les jeunes les plus en difficulté, ceux des zones urbaines sensibles, mais aussi ceux des zones de revitalisation rurale et de l'outre-mer : c'est un enjeu de notre cohésion nationale. Depuis dix ans, le nombre de jeunes les moins qualifiés a considérablement crû : ils sont aujourd'hui 500 000 pour lesquels une solution doit être trouvée. Le taux de chômage des jeunes est très élevé dans les zon...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDenis Jacquat :

...a loi sur les emplois jeunes. Ce projet de loi ne doit pas être la copie Canada Dry de cette loi, envers laquelle, en son temps, nous avions déjà eu une attitude constructive. Cependant, nos craintes de l'époque se sont révélées exactes et il ne faudrait surtout pas récidiver. Je pense notamment aux moins de vingt-cinq ans éloignés de l'emploi et résidant en zones sensibles ; ils doivent être la priorité des priorités. Il ne faut pas que, comme par le passé, nous assistions à une vague de dérogations. À ce propos, monsieur le ministre, le Gouvernement envisage une diminution du nombre de ZUS. Cela ne risque-t-il pas d'exclure rapidement une grande partie des personnes concernées ? Je pense également à la formation. Elle doit être obligatoire, longue et surtout ne pas être « cosmétique ». Si la p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Guedj :

...de la crise économique et un chômage qui dépasse désormais les 3 millions. Telle est en effet la situation dont nous avons hérité à notre arrivée et qui doit mobiliser toute notre énergie, dont témoigne l'inscription de ce projet de loi au début de la session extraordinaire. Le chef de l'État a fixé le cap : le redressement de la France et l'inversion de la courbe du chômage, tout en donnant la priorité de son quinquennat à la jeunesse. Il l'avait promis pendant la campagne électorale et le Gouvernement n'a pas tardé à se lancer dans la bataille de l'emploi. Il nous faut tenir compte de cette situation d'urgence sociale ; cette accélération est une réponse pertinente. En effet, 23 % des moins de vingt-cinq ans en France métropolitaine sont sans activité, soit plus du double de la moyenne nation...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMonique Iborra :

Madame la présidente, messieurs les ministres, monsieur le rapporteur, madame la rapporteure pour avis, mes chers collègues, avec ce projet de loi qui nous est présenté aujourd'hui, nous sommes autant dans la réparation de ce qui a été négligé ou, pire, quelquefois défait par la majorité précédente, que dans la mise en place d'une des priorités de notre gouvernement et de sa majorité : celle de l'emploi, en particulier l'emploi des jeunes. Je disais négligé ou ignoré ; je veux parler particulièrement des zones urbaines sensibles ou des zones rurales, où la pauvreté s'installe souvent sans éclat notoire, mais où, hélas ! le vote extrémiste progresse, ce qui doit attirer notre attention. Je disais défait ; je veux parler particulièreme...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBarbara Romagnan :

..., l'article premier prévoyant que « les compétences acquises dans le cadre d'un emploi d'avenir sont reconnues par une attestation de formation, une attestation d'expérience professionnelle ou une validation des acquis de l'expérience ». C'est très positif. Au-delà, les associations ont insisté sur la nécessité d'une formation de qualité, à la hauteur des enjeux. Point essentiel puisque c'est en priorité aux jeunes sans qualification que s'adresse ce dispositif. Il constitue pour eux l'opportunité, après un ou plusieurs échecs scolaires, d'une première expérience durablement réussie, leur donnant accès à la reconnaissance de compétences, de connaissances, de savoir-faire. Nous ne devons pas minimiser cet aspect. Il appartiendra au décret d'application de définir les conditions de cette exigence ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Castaner :

Madame la présidente, messieurs les ministres, monsieur le rapporteur, mes chers collègues, chômage élevé, compétitivité dégradée, déficits considérables, endettement historique, la France souffre, s'inquiète pour son avenir, et c'est justement d'avenir dont nous parlons aujourd'hui. François Hollande, candidat, a érigé la jeunesse en priorité absolue ; aujourd'hui, Président de la République, il nous mobilise pour mener et gagner la bataille de l'emploi. Nous voici donc réunis ici afin de débattre de la première concrétisation législative illustrant cette priorité : le projet de loi portant création des emplois d'avenir. Ce texte découle d'une constatation indéniable : le chômage des jeunes, et particulièrement des jeunes non diplômé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Carrillon-Couvreur :

Madame la présidente, messieurs les ministres, mesdames et messieurs les députés, le Président de la République a fait de la jeunesse sa priorité politique. C'est un formidable chantier qui s'ouvre à nous en ce début de législature, car ici se joue un pan de l'avenir de notre pays. Oui, la jeunesse est une phase de transition entre l'enfance et l'âge adulte, qui ne se déroule pas de manière identique pour tous. Si notre système éducatif a fait un effort considérable depuis l'après-guerre en matière de formation initiale, permettant à l'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDolores Roqué :

...es ministres, chers collègues, je tâcherai d'être brève, comme on me l'a enjoint. Quand on est parlementaire en France aujourd'hui, on mesure l'impérieuse nécessité de répondre avec volontarisme et célérité à l'urgence. En effet, 3 millions de chômeurs et des chiffres alarmants pour la cible visée, les jeunes entre seize et vingt-cinq ans, me semblent largement justifier l'accélération d'une des priorités du président Hollande. Quand on est parlementaire de la sixième circonscription de l'Hérault, dont la ville phare de Béziers a le triste privilège des deuxièmes indicateurs les plus catastrophiques de France en termes de chômage des jeunes et concomitamment de décrochage scolaire, on mesure l'extraordinaire pertinence d'un dispositif qui permettra à nos concitoyens dont les enfants dérivent de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Sebaoun :

Madame la présidente, messieurs les ministres, monsieur le rapporteur, comme François Pupponi, je me félicite, contrairement à de nombreux collègues de droite, que le Gouvernement ait fait des jeunes sans qualification issus des zones urbaines sensibles une priorité. Je souhaite concentrer mon intervention sur des éléments chiffrés. ZUS n'est pas seulement un acronyme : 4,5 millions de nos concitoyens y vivent, 12 à 13 % de l'ensemble des demandeurs d'emplois en France métropolitaine en sont issus. Bien des tentatives récentes ont été faites pour améliorer cette situation ; je ne reviendrai pas sur l'échec du volet emploi du plan « Espoir banlieue », lancé ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Christ :

...État qui s'adresse aux jeunes de seize à vingt-cinq ans. Il s'agit d'un contrat à durée déterminée et non d'avenir, qui n'apporte aucune garantie ni sur l'emploi, ni sur le savoir-faire, ni sur l'avenir. J'ai souhaité intervenir sur l'article 1er du projet de loi et plus particulièrement sur les alinéas 7 et 9, sur lesquels j'ai d'ailleurs déposé des amendements. En effet, l'alinéa 7 attribue en priorité l'emploi d'avenir aux jeunes qui résident dans les zones urbaines sensibles ou dans les zones de revitalisation rurale. Il s'agit d'une mesure discriminatoire, comme cela a été dit.