Interventions sur "professionnelle"

61 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Cherpion :

Madame la présidente, monsieur le ministre délégué chargé de la formation professionnelle et de l'apprentissage, madame la présidente de la commission des affaires sociales, monsieur le rapporteur, mes chers collègues, je tiens tout d'abord à approuver la volonté du Gouvernement de s'attaquer au problème de l'emploi des jeunes. Actuellement, 120 000 jeunes sortent chaque année du système scolaire sans diplôme, et 60 000 autres, en post-bac, n'ont pas de qualification. Ils se trouvent ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHuguette Bello :

Madame la présidente, monsieur le ministre, mes chers collègues, les emplois d'avenir sont le premier rendez-vous du Gouvernement avec la jeunesse. Que cette rencontre se fasse précisément avec ceux-là mêmes des jeunes qui sont confrontés aux plus rudes obstacles pour accéder à un emploi et à une qualification professionnelle est d'une grande signification. Il s'agit pour nous du premier coup d'archet de la politique qui sera conduite durant ce quinquennat pour lutter contre le chômage des jeunes. Les emplois d'avenir sont, en ce sens, le signe du changement que nous attendions en matière d'emploi. Ce rendez-vous est très attendu puisque la jeunesse était au coeur des préoccupations du candidat François Hollande et q...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHuguette Bello :

Le précédent des emplois jeunes le montre clairement. Il en est de même si l'on se réfère au taux d'insertion professionnelle très élevé, de l'ordre de 75 %, des volontaires du service militaire adapté, le doyen des dispositifs d'insertion qui, depuis un demi-siècle, propose une formation professionnelle aux jeunes ultramarins de moins de vingt-cinq ans non diplômés. C'est pourquoi nous plaidons pour que chaque futur bénéficiaire d'un emploi d'avenir puisse recevoir, durant les trois années, une formation soutenue et a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Perrut :

Madame la présidente, monsieur le ministre du travail, de l'emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social, monsieur le ministre délégué, mes chers collègues, le projet de loi que nous examinons concerne, c'est vrai, un sujet essentiel, le chômage des jeunes ; nous devons faire preuve, dans ce domaine, d'humilité et de volonté. Toutefois, je ne crois pas, monsieur le ministre, que la jeunesse ait été trop longtemps laissée à l'abandon, comme vous l'avez affirmé cet après-midi. D...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFanélie Carrey-Conte :

...tunnel d'instabilité et de précarité. Il y a donc urgence, et les jeunes qui vivent ces situations le savent mieux que personne, à ce que les politiques publiques s'emparent de la question en activant tous les leviers à leur disposition, à commencer par celui de la création d'emplois. Ce projet de loi a deux objectifs. D'abord, il va permettre à 150 000 jeunes de réussir leur première expérience professionnelle, de pérenniser leur emploi ou d'acquérir les compétences et qualifications leur permettant d'évoluer vers un autre emploi. Par ailleurs, il doit favoriser la création d'emplois dans des secteurs d'avenir, facteurs de croissance et de développement soutenable et durable. À ce titre, nous avons, lors des riches débats qui se sont tenus au sein de la commission des affaires sociales, débattu notamm...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

..., mais aussi parce que, du point de vue de la formation des étudiants, une circulaire du 14 septembre 2011 sur la « professionnalisation des formations pour les étudiants se destinant aux métiers de l'enseignement » offrait d'ores et déjà la possibilité d'acquérir, en alternant périodes en établissement d'enseignement et formation universitaire durant les deux années de master, une expérience pré-professionnelle. Du reste, de nombreuses expérimentations ont été mises en place dans trente universités de huit académies celles d'Aix-Marseille, Bordeaux, Créteil, Lyon, Montpellier, Lille, Versailles et Strasbourg. Bien sûr, le chômage des jeunes est un problème endémique et mondial. Tous les dispositifs permettant d'accompagner et de favoriser l'insertion professionnelle des étudiants et l'emploi des jeun...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

...ûr du tout ! Par ailleurs, votre dispositif a été présenté comme un pré-recrutement, notamment au Conseil supérieur de l'éducation et au Conseil national de l'enseignement supérieur et de la recherche Mme le rapporteur pour avis au nom de la commission des affaires culturelles et de l'éducation est d'ailleurs allée dans le même sens tout à l'heure. Tout doit donc inciter à préparer l'insertion professionnelle des étudiants, y compris en cas de changement de choix d'orientation, d'abandon de ce cursus ou d'échec au concours au bout des trois ans de contrat. Il faut les ouvrir à plusieurs modalités de formation, et intégrer dans leur formation la connaissance de l'entreprise. Cela prend tout son sens, d'une part dans le cadre de la mobilité des compétences des enseignants en cours de carrière, d'autre p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBarbara Romagnan :

...sommes fixés collectivement, en termes de transition énergétique et d'amélioration des conditions de vie. L'avenir est à la voiture électrique, au développement des énergies nouvelles, aux services à la personne, aux relations numériques. Cela impose des connaissances et des savoir-faire. La formation est une condition, à défaut d'être une garantie, d'une insertion durable des jeunes dans la vie professionnelle. Les études en témoignent, l'entrée dans le monde du travail est facilitée par le diplôme, qui permet une insertion plus rapide et plus stable. En 2008, alors que le taux de chômage des jeunes sortis de formation depuis un à quatre ans était en moyenne de 14,4 %, celui des diplômés de l'enseignement supérieur n'était que de 6,1 % mais il passait à 38 % pour les non diplômés. Au-delà, le risque d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Castaner :

...on le nombre de jeunes de moins de 25 ans aujourd'hui dans la galère et qui considèrent qu'ils n'ont plus d'avenir. Nous devons redonner espoir à la jeunesse, rétablir le pacte républicain qui nous lie à elle. Il nous faut trouver des solutions concrètes face à cette situation désastreuse. Le projet de loi sur les emplois d'avenir que nous étudions aujourd'hui répond au défi majeur de l'insertion professionnelle des jeunes non qualifiés. La fameuse « première expérience professionnelle », devenue indispensable à tout recrutement mais inaccessible pour un jeune ne réussissant pas à mettre un pied dans le monde du travail, la fameuse « première expérience » devenue un sésame trop difficile à décrocher quand la crise tend à favoriser l'embauche de diplômés eh bien, cette fameuse « première expérience », c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLionnel Luca :

...raisons sont donc nombreuses de ne pas voter votre texte. Toutefois, je souhaite que vous leviez les incertitudes et les inquiétudes que je viens d'évoquer. Pour autant, il n'y a rien de pire à mes yeux que des jeunes non qualifiés avec comme seule perspective Pôle emploi. Malgré ces incertitudes et ces inquiétudes, les 150 000 jeunes que vous promettez d'embaucher auront au moins une référence professionnelle. Ils auront ensuite une expérience professionnelle qui, aujourd'hui, leur manque pour pouvoir intégrer le monde du travail. Même si, pour le Gouvernement, ce sera un effet d'aubaine, parce que cela va réduire un peu la montée inexorable du chômage, il n'en demeure pas moins que l'important est de considérer l'intérêt des jeunes, et aussi de ne pas vous en laisser le monopole. Voilà pourquoi je v...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDolores Roqué :

...nant chez les jeunes post-bacheliers, « plombés » par des déterminismes sociaux, économiques, voire culturels. J'ai été particulièrement sensible, pour l'avoir expérimenté et validé, au fait qu'on privilégie progressivement, dans la mise en oeuvre du suivi, des formes de co-enseignement, de co-intervention avec l'enseignant titulaire. C'est un point essentiel qui répond à l'exigence de formation professionnelle sous la forme de ce qu'on appelait, avant la fin des IUFM, le tutorat pédagogique. Y revenir pour les emplois d'avenir professeur me semble garantir le volet pédagogique de la formation. En effet, si l'université pourvoit aux contenus disciplinaires, si le savoir est une acquisition individuelle, les savoir-être et les savoir-faire qui recouvrent la dimension pédagogique , eux, peuvent grande...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Lurton :

...ous connaissons actuellement, période dans laquelle un très grand nombre de jeunes de seize à vingt-cinq ans, qualifiés ou non qualifiés, se trouvent dans une situation de chômage de longue durée, souvent désorientés face à un avenir professionnel devenu incertain, je suis favorable à ce que toute solution susceptible de leur redonner espoir et de leur permettre d'acquérir une première expérience professionnelle puisse être examinée. Le pire serait de ne rien faire et, à mon point de vue, tout vaut mieux que le maintien dans l'inactivité. Le projet de loi sur les emplois d'avenir que vous nous soumettez en ce début de session extraordinaire présente cependant, à mon avis, des risques importants, pour les jeunes qui bénéficieront de ces contrats mais également pour les collectivités ou les associations q...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Christ :

...urdissement de la dette locale. Par conséquent, je pense que le secteur marchand devrait avant tout bénéficier de ces aides aux emplois d'avenir et que le jeune embauché pourra davantage se motiver et faire carrière dans une entreprise où il y a un véritable enjeu économique et commercial. Enfin, j'insiste sur le fait que ces contrats d'avenir doivent permettre une insertion durable dans la vie professionnelle du jeune bénéficiaire. Il ne peut y avoir de réussite que si le contrat proposé constitue une expérience intéressante, formatrice et qualifiante.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Gérard :

... ? Accompagnés par les missions locales, ils ne sont pas en zone sensible ; ils ne seront donc pas prioritaires pour les emplois d'avenir. Cela est-il juste selon vous, qui prônez la justice sociale ? Fort heureusement, demeurent pour ces jeunes les dispositifs mis en place au cours des dix dernières années, qui leur permettent de s'inscrire dans une véritable logique de formation et d'insertion professionnelle, au titre desquels les contrats d'apprentissage et de professionnalisation. Eh bien, monsieur le ministre, votre contrat d'avenir entre directement en concurrence avec le contrat d'apprentissage et en sonne la fin.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Patrick Gille :

Enfin, un dispositif qui s'attaque au coeur du chômage des jeunes ! De ces 500 000 jeunes peu ou pas qualifiés qui alternent souvent chômage, petits boulots, CDD et intérim, lesquels se tarissent dès que la conjoncture se retourne comme en ce moment. Ils ont donc un rapport au travail, mais intermittent, avec des périodes trop restreintes pour se constituer une véritable expérience professionnelle. Avec ces emplois d'avenir, nous leur offrons une rampe de lancement professionnelle : trois ans, payés au minimum au SMIC et avec un engagement de formation. Certes, ce dispositif a un coût : 1,5 milliard en année pleine. Soit, rappelons-le, un tiers seulement du coût du funeste dispositif de défiscalisation des heures supplémentaires, qui a certes amélioré modestement le revenu de certains sal...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Patrick Gille :

...créer dès maintenant 100 000 emplois ? Ces emplois vont contribuer au mieux-être social, au développement de l'économie sociale et solidaire et à la préparation de la transition énergétique. Les jeunes auxquels ils bénéficieront, dès leur embauche dans cet emploi pérenne, avec une perspective d'au moins trois ans, seront avides de prendre leur destin en mains, de consommer, de construire leur vie professionnelle et personnelle. Leur famille qui les avait à charge s'en trouvera d'autant libérée. J'insiste sur le dispositif d'accompagnement des bénéficiaires et des employeurs. J'ai déposé des amendements afin de le restreindre à Pôle emploi et aux missions locales, parce qu'il doit y avoir une mobilisation de tous les acteurs sur le terrain et que ce sont les missions locales qui sont le mieux à même de l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Quéré :

...donc pour eux que le Gouvernement a inscrit ce projet de loi, afin que ces jeunes en grande difficulté puissent retrouver l'espoir de réussir leur entrée dans la vie active. Leur attente est immense, pour eux mais aussi pour leur famille. Les emplois d'avenir sont donc une réponse à l'urgence de la situation. Ils permettront à ces jeunes de trouver le chemin de l'insertion et de la qualification professionnelle, en particulier dans les zones les plus en difficulté, comme les zones rurales que je connais bien. L'article 1er contient le coeur du dispositif. Il définit les structures qui pourront accueillir les emplois d'avenir, créés pour l'essentiel dans des activités d'intérêt général et d'utilité sociale par des employeurs appartenant notamment au secteur associatif ou à des collectivités territoriale...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaWilliam Dumas :

Madame la présidente, monsieur le ministre, monsieur le rapporteur, je me réjouis de voir présenté aujourd'hui ce texte particulièrement emblématique de nos engagements envers la jeunesse. Donner une première expérience professionnelle à des jeunes peu ou pas diplômés issus des quartiers, des jeunes ruraux qui rencontrent les pires difficultés, ne serait-ce que pour accéder au premier entretien d'embauche, voilà l'objectif affiché des emplois d'avenir. La priorité est enfin donnée à la jeunesse, qui a trop longtemps souffert de ne pas trouver sa place au sein de notre société. Nous savons, grâce à une enquête sur l'emploi de l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Bonneton :

...ement de faire sortir de nombreux jeunes de situations difficiles et injustes dans lesquelles ils sont enfermés ; échec scolaire, difficultés sociales sont particulièrement le lot de ceux qui n'ont eu pour seul horizon depuis leur enfance que les murs de leur cité ou les territoires ruraux en grande difficulté. Redynamiser ces zones, en faisant un effort important de socialisation par l'insertion professionnelle, est indispensable, et nous allons le faire. (« Ah ! » sur les bancs du groupe UMP.) Cependant, c'est sur tout le territoire qu'il y a des jeunes en grande difficulté.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie :

Madame la présidente, monsieur le ministre, mes chers collègues, l'article 1er est le coeur du dispositif des emplois d'avenir. Son objet est défini ainsi : « faciliter l'insertion professionnelle [ ] des jeunes sans emploi âgés de seize à vingt-cinq ans ». Or l'apprentissage offre aujourd'hui cette perspective. Qu'est-ce que l'apprentissage ? Son nom l'indique : c'est apprendre. C'est donc une insertion professionnelle avec de la formation, c'est ainsi une immersion professionnelle, dans l'entreprise, ce qui est bien mieux que de l'insertion. Le projet de loi indique par ailleurs que l'ob...