Interventions sur "qualification"

51 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marc Germain, rapporteur de la commission des affaires sociales :

La commission a repoussé ces amendements identiques, jugeant que le statut de particulier employeur était incompatible avec les objectifs que nous nous fixons en matière d'insertion, de formation et de qualification des jeunes. Cela n'a rien de péjoratif à l'égard des particuliers employeurs. Notre public cible est celui qui n'arrive pas à accéder à l'emploi, celui auquel on veut donner un bagage solide. Nous raterions notre objectif si nous intégrions les particuliers employeurs dans le dispositif.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-George Buffet :

Monsieur le ministre, vous avez souligné le caractère inacceptable de la situation de ces jeunes sans qualification qui connaissent de longues périodes de chômage. Les contrats emploi d'avenir signés pour trois ans visent ce public pour rendre possible son insertion professionnelle et lui apporter une formation tout au long de leur durée. Mais il faut aussi que ces emplois d'avenir permettent aux jeunes de commencer à mettre en place un projet de vie. Cela nous mène à la question de la pérennisation des emplo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Lamour :

...ur quelques années et de leur permettre de souffler ; l'essentiel est de leur donner une vraie formation qui leur permette d'aller sur le marché réel de l'emploi trouver du vrai boulot. C'est cela qui aurait du sens ! C'est cela que je défends dans mes deux amendements. L'amendement n° 222 consiste à réduire la durée du contrat d'emploi d'avenir de trois à deux ans. Il faut faire en sorte que la qualification et la formation soient concentrées sur deux ans et éviter que les jeunes ne s'écartent du champ réel de l'emploi. L'amendement n° 221 vise à modifier l'alinéa 25 de l'article 1er qui, pour l'obtention de l'aide relative à l'emploi d'avenir, se contente de demander que soient indiquées les actions de formation réalisées. Cela n'est pas suffisant, il faut conditionner l'aide par le plan de formati...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Jacques Vlody :

...te. Oui, monsieur le ministre, ces emplois d'avenir doivent être mis en oeuvre dès le 2 novembre. Oui, monsieur le ministre, l'extension aux outre-mer des territoires prioritaires est une juste prise en compte de nos réalités. Oui, monsieur le ministre, tous les jeunes d'outre-mer doivent avoir accès aux emplois d'avenir. C'est pourquoi il est nécessaire d'étendre la dérogation aux critères de qualification à l'ensemble de nos territoires. Il est aussi primordial que le nombre des emplois d'avenir affecté à la Réunion soit en cohérence avec la réalité des difficultés de notre jeunesse, au nom de l'égalité républicaine.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Christ :

Permettez-moi de m'exprimer, je crois que nous aurons d'autres échanges. Au nom de quoi un jeune d'un quartier sensible sans qualification pourrait bénéficier d'un contrat d'avenir et un autre jeune avec le même profil mais résidant dans une commune classée hors zone sensible pourrait se voir refuser ce même emploi ? Cela n'a pas de sens et finalement se révèle très complexe dans l'application. Enfin les alinéas 9 et suivants de l'article 1er disposent que l'aide relative à l'emploi est majoritairement réservée aux employeurs du se...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Gérard :

...secteur public ? Les collectivités territoriales vont être les premières concernées. Alors qu'elles doivent aujourd'hui faire des économies, car l'argent public manque, le coût de la mesure est estimé à 1,5 milliard d'euros. Comment parler d'avenir aux jeunes quand seulement certains d'entre eux seront concernés ? Sur le principe le dispositif s'adresse aux jeunes de seize à vingt-cinq ans sans qualification avec des exceptions. Néanmoins, une approche territoriale est privilégiée, avec priorité donnée aux jeunes des zones urbaines sensibles, des zones de revitalisation rurale et de l'outre-mer. Certes, les jeunes des quartiers sensibles qui ont décroché tôt du système scolaire doivent être accompagnés, mais que dire aux autres jeunes qui voudront entrer dans le dispositif et qui ne le pourront pas ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Françoise Clergeau :

...ident Hollande et intéresse de fait tout le pays, car il s'agit de permettre à toutes les jeunesses de trouver leur place dans la société. Les emplois d'avenir sont un nouvel outil de la politique de l'emploi du gouvernement de Jean-Marc Ayrault, mais ne la résument pas puisque des concertations sont déjà engagées avec les partenaires sociaux sur d'autres sujets. Près de 500 000 jeunes n'ont ni qualification, ni emploi. Ce sont eux qui sont les plus éloignés du marché du travail. Il faut insister sur ce fait : les contrats d'avenir s'adressent à des jeunes qui ne sont pas pris en compte par les dispositifs existants. Mais la réussite des emplois d'avenir dépend de la mobilisation de tous. D'abord, des moyens que va leur consacrer l'État, financiers certes, mais aussi humains. Ensuite, de la mobilisa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Goua :

Tout d'abord, un mot à nos collègues de l'opposition : si l'économie traditionnelle, commerciale, résolvait le problème du chômage des jeunes, ça se saurait ! Dans ma ville, 60 % de la population appartient à des quartiers. Je peux vous assurer que la discrimination existe et que, sans qualification et avec une origine étrangère, le secteur marchand ne se précipite pas ! C'est pourquoi je voudrais souligner les bénéfices du présent dispositif pour les jeunes sans qualification, ou presque, qui vivent dans les quartiers populaires, les zones urbaines sensibles et les zones rurales, lesquelles connaissent aussi des difficultés économiques. Chaque année, 120 000 jeunes sortent du système scol...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Quéré :

...ances. C'est donc pour eux que le Gouvernement a inscrit ce projet de loi, afin que ces jeunes en grande difficulté puissent retrouver l'espoir de réussir leur entrée dans la vie active. Leur attente est immense, pour eux mais aussi pour leur famille. Les emplois d'avenir sont donc une réponse à l'urgence de la situation. Ils permettront à ces jeunes de trouver le chemin de l'insertion et de la qualification professionnelle, en particulier dans les zones les plus en difficulté, comme les zones rurales que je connais bien. L'article 1er contient le coeur du dispositif. Il définit les structures qui pourront accueillir les emplois d'avenir, créés pour l'essentiel dans des activités d'intérêt général et d'utilité sociale par des employeurs appartenant notamment au secteur associatif ou à des collectivi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Borgel :

Près de 45 % : c'est la proportion de jeunes de moins de 25 ans sans qualification et au chômage que l'on trouve dans les quartiers d'Empalot et de Bagatelle, dans ma circonscription. Si la priorité est donnée aux zones urbaines sensibles, c'est tout simplement parce que la situation y est plus grave, l'urgence plus aiguë. Mais la force de ce projet de loi est, tout en affirmant cette priorité, de ne rien fermer ailleurs. Il offre, selon le beau terme qu'il a choisi, un avenir...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Léonard :

...République je cite de « créer 150 000 emplois d'avenir » répond à cette exigence. Les emplois d'avenir sont la première étape d'un effort de longue haleine pour lutter contre le chômage, en attendant les contrats de génération. Ils offrent une solution durable à des jeunes dont le parcours a été jusqu'ici difficile et chaotique. Ils ouvrent la voie vers une seconde chance sur le chemin d'une qualification, d'une insertion professionnelle, parfois rendue illusoire par les accidents de la vie. Parce qu'ils sont conçus dans la nécessité de correspondre à la fois à la réalité des jeunes et des employeurs, parce qu'ils permettront la réussite d'une première expérience dans l'emploi, parce qu'ils donneront accès à une qualification assurant l'insertion professionnelle via un parcours sécurisé, dans une...