Interventions sur "opération"

27 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Charasse :

Merci, monsieur le ministre pour ces réponses. Deuxième question : avec 150 jumelages et 422 projets, le Mali est le premier bénéficiaire de la coopération décentralisée française. Limitée à l'origine à des actions à caractère humanitaire et à des échanges culturels, l'action des collectivités locales s'est progressivement étendue à des domaines variés : appui institutionnel et gouvernance locale, activités rurales, appui à l'artisanat. Cette coopération, qui illustre l'attachement de la France et de ses collectivités territoriales au Mali, dont la ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Bompard :

...empli sa mission au-delà de toute attente, sans aucun soutien réel de nos alliés, lorsque le Président de la République l'a envoyée combattre au Mali. Je tiens à rendre hommage au commandant Damien Boiteux et à l'adjudant Harold Vormezeel, qui sont tombés sur le sol malien. Nous discutons des suites de cette intervention militaire, mais nous sommes incapables de prévoir quand se termineront les opérations, alors que nos adversaires ont clairement opté pour une tactique de guérilla et que nous sommes embourbés en Afghanistan depuis onze ans. Pour « gagner la paix », encore faudrait-il que nous ayons un objectif clair. Quel est-il, monsieur le ministre ? Le premier problème du Mali concerne ses frontières. Comment comptez-vous répondre aux aspirations légitimes du peuple touareg, qui réclame son i...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Dufau :

Monsieur le président, messieurs les ministres, on a souligné, tout au long de ce débat dont je me félicite qu'il ait lieu, les difficultés de la situation malienne. Mais c'est Sénèque, me semble-t-il, qui disait : « Ce n'est pas parce qu'il y a des difficultés qu'il ne faut pas faire les choses. » La France est elle-même quand, comme dans la première phase de cette opération, elle répond à la communauté internationale, à l'ONU et à l'appel du Mali pour aider ce dernier à recouvrer son intégrité territoriale. La France est elle-même quand, dans la seconde phase de cette opération, elle poursuit les objectifs fixés par la feuille de route et aide au dialogue national et à la réconciliation entre tous ceux qui ont renoncé au terrorisme je pense notamment aux Touaregs...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-David Ciot :

Monsieur le Président, messieurs les ministres, mes chers collègues, grâce à la présence de ses bases permanentes en Afrique, la France a pu intervenir très rapidement au Mali, en mobilisant des moyens importants, qui semblent aujourd'hui lui assurer une maîtrise militaire de la situation. Les objectifs principaux ayant guidé cette opération, à savoir le rétablissement de l'intégrité territoriale du pays et la lutte contre le terrorisme, sont donc en passe d'être remplis. Néanmoins, dans un horizon assez proche, nos forces vont commencer à se retirer car, comme vous l'avez indiqué, elles n'ont pas vocation à demeurer sur place. Plus globalement, c'est l'avenir de la présence militaire française dans cette région du monde qui est mis...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Drapeau :

...appent à toute autorité et où se côtoient et se mêlent ambitions djihadistes, recherches identitaires, narcotrafics et trafics d'armes. C'est dans ce contexte que la France est intervenue le 11 janvier dernier, forte de l'accord de l'ONU et à la demande expresse de nos amis maliens, pour stopper l'avancée de groupes aux ambitions funestes. Si le bien-fondé, la pertinence et l'efficacité de cette opération ont été unanimement reconnus, se pose néanmoins déjà la question de l'après-guerre. La normalisation des rapports entre le nord et le sud du Mali sera nécessairement une des équations à résoudre, si l'on veut que renaisse un État Malien. Une feuille de route a été adoptée par le gouvernement et le parlement maliens. Un dialogue doit se nouer, dont personne ne devra être exclu, notamment chez les...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Glavany :

...patrier. Cela, nous devons l'éviter à tout prix. Je voudrais que l'on ait l'occasion, je le dis solennellement, de revenir aux trois missions essentielles que vous avez définies : bloquer la progression des groupes terroristes vers le sud, ce qui est fait, retrouver l'intégrité du territoire, ce qui est en cours, transmettre à la MISMA, dans le cadre d'une résolution internationale, la suite des opérations une fois que nous aurons achevé les nôtres. Où en sont les discussions avec l'ONU sur le cadre juridique qui sera donné aux interventions de la MISMA une fois que nous lui aurons passé le relais ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Lamour :

À l'heure où nos troupes sont engagées dans des combats contre des djihadistes, je tiens à rappeler que nous apportons, dans cet hémicycle, un soutien total et inconditionnel à nos troupes. Une fois n'est pas coutume, je suis d'accord avec M. Glavany sur l'importance d'avoir organisé ce débat aujourd'hui, sans attendre le délai de quatre mois après le début des opérations. En vérité, ni vous, monsieur le ministre, ni nous sur tous les bancs de cette Assemblée, ne savons à quel moment nos troupes pourront quitter le Mali. Nous avons entendu parler du mois de mars, mais l'attentat suicide de Kidal nous montre bien que nous ne pouvons fixer de date. Il était important que nous puissions en parler aujourd'hui. Il est hors de question, bien entendu, de remettre en qu...