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...itable et sincère. Les quatre principaux buts poursuivis par l'opération Serval ont déjà été atteints, ou sont en passe de l'être. L'offensive djihadiste qui menaçait Bamako et le sud a été définitivement stoppée et le risque de contagion aux pays limitrophes est levé ; l'intégrité et la souveraineté du Mali ont été rétablies ; les forces françaises, maliennes et africaines s'attaquent au réduit terroriste situé dans le massif rocailleux des Ifoghas ; enfin, la sécurisation des régions libérées reviendra, à court terme, aux troupes de la MISMA. Le volet sécuritaire est indissociable des volets politique et économique. S'agissant de la reconstruction de l'État malien, la nécessité d'un dialogue entre le nord et le sud concernera l'ensemble des composantes de la population malienne et devra répondre...
Monsieur le président, messieurs les ministres, mes chers collègues, le 11 janvier dernier, devant l'avancée foudroyante de groupes terroristes menaçant Bamako, le Président de la République engageait les forces françaises sur le territoire malien. Ici même, à l'Assemblée, notre groupe a immédiatement manifesté un soutien sans faille au Gouvernement et à notre armée, car l'idée de voir un pays ami se transformer en un sanctuaire terroriste au coeur de l'Afrique était insoutenable.
...riode de difficultés à venir. Dans les zones que nous avons libérées, les forces françaises trouvent très régulièrement des caches d'armes, des laboratoires artisanaux de fabrication de bombes, des gilets prêts pour des attentats kamikazes, des déclencheurs à distance d'engins explosifs improvisés, ou encore des armes à vision nocturne, bref, de quoi faire de cette région un véritable sanctuaire terroriste. La deuxième question concerne l'engagement de nos amis maliens et celui de la MISMA. Les premiers doivent être formés, encadrés et équipés. Le général Lecointre, qui commande cette mission de formation, a appelé à une véritable refondation de l'armée malienne ; des officiers français ont par ailleurs reconnu sa très grande faiblesse et l'indigence du matériel dont elle dispose. La MISMA, quant ...
Ou bien s'agit-il encore de prévenir en priorité une menace terroriste directe contre notre territoire ? Cette question vaut toutes les autres, et la récente déclaration du ministre des affaires étrangères ne nous a pas rassurés : fidèle à son habitude qui consiste à diffuser avec empressement des informations éparses, il a récemment déclaré, dans une matinale à la radio, qu'un retrait de nos troupes pourrait être envisagé dès le mois de mars. Il devient donc urgen...
Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, messieurs les ministres, chers collègues, à la demande pressante du gouvernement malien, la France est engagée au Mali dans le cadre de l'opération Serval depuis le 11 janvier 2013 pour faire face à une attaque terroriste d'envergure. Les députés du groupe UDI, derrière leur président Jean-Louis Borloo, ont immédiatement apporté un soutien sans réserve au Président de la République et au Gouvernement, dans un cadre de responsabilité, face à cette situation d'extrême urgence et de danger tant pour la population malienne que pour les 6 000 ressortissants français de Bamako. Il est des moments où nous, centristes, ...
...'Afrique. Ce gigantesque continent, notre voisin, de bientôt deux milliards d'habitants, mérite une stratégie globale dépassant les plans d'aide que nous lui accordons, ponctuellement, jusqu'à aujourd'hui. Nous le savons : l'Afrique est notre plus grand danger comme notre plus grande chance. Le danger est devant nos yeux lorsque nous nous engageons au Mali pour mettre un terme à l'agression de terroristes djihadistes, menaçant de détruire ce pays et de faire basculer la région tout entière dans le fanatisme. Nous devons également être conscients de la chance exceptionnelle que représente notre voisin africain : des forêts intactes, des ressources naturelles, un formidable potentiel en matière d'énergies renouvelables, une population jeune dont le dynamisme ne demande qu'à s'exprimer. L'avenir de...
...ctime d'une agression armée dans le cadre du droit international de légitime défense, elle devient une lutte totale contre le terrorisme islamique dans une zone immense aux frontières particulièrement poreuses. Le Président de la République l'a d'ailleurs confirmé mardi dernier depuis Athènes : « Nous sommes maintenant dans la dernière phase de l'opération qui n'est plus simplement d'arrêter des terroristes, pas simplement de sécuriser le territoire, mais d'aller jusqu'au bout, c'est-à-dire l'arrestation des derniers chefs terroristes qui demeurent au nord du Mali ». La guerre s'intensifie. Je veux rendre hommage au sergent-chef Vormezeele, du 2e régiment étranger parachutiste de la Légion, ainsi qu'aux vingt-trois militaires tchadiens tués dans un engagement avec les combattants proches d'Al Qaid...
Monsieur le président, messieurs les ministres, mes chers collègues, je tiens à associer à ma question mon collègue Gwenegan Bui. La France agit au Mali dans l'intérêt de ce pays et à sa demande. L'opération Serval a pour objectif de lutter contre les groupes terroristes et vise à protéger les intérêts de la France, de l'Europe et de l'Afrique. Cette opération exemplaire est tout le contraire de la « Françafrique » et se différencie radicalement d'opérations militaires menées par le passé, qui trop souvent prenaient parti dans des conflits de politique intérieure. À la demande du président malien et dans un cadre international légal, cette intervention est diri...
Monsieur le président, messieurs les ministres, mesdames les présidentes, le Président de la République a décidé le 11 janvier dernier de faire intervenir nos forces armées au Mali pour arrêter une incursion de terroristes islamistes vers le sud du pays. Depuis le début de ce mois, nous sommes entrés dans une nouvelle phase que j'appellerai une phase de guérilla asymétrique. Après avoir reconquis les villes du nord du Mali, nos soldats sont engagés désormais dans des combats probablement longs et difficiles avec des éléments terroristes dans le nord du pays. Cette nouvelle phase n'est pas sans rappeler la guerre ...
...t du mois de janvier, à la demande du gouvernement malien et de la CEDEAO, le gouvernement français a décidé de mettre un terme à l'avancée des groupes islamistes en intervenant militairement. Cette intervention était nécessaire. La reprise des villes de Tombouctou, Gao, Kidal et Ménaka dans le nord a donné un souffle de liberté aux populations opprimées depuis des mois par des groupes islamistes terroristes. Néanmoins, vous l'avez dit, cette phase militaire ne peut se suffire à elle-même. Elle devra être adossée à un processus de transition politique concerté et démocratique avec l'ensemble des forces représentatives non terroristes. Dans l'arrondissement de Kidal, la collaboration entre le MNLA, l'armée tchadienne et l'armée française pour combattre les mouvements djihadistes est un signal fort ...
...légitimité de faire la loi aux quatre coins du monde : Afghanistan, Libye, Mali, Syrie peut-être demain ? Enfin, j'ai de sérieux doutes sur la cohérence de notre politique étrangère. Nous combattons aujourd'hui au Mali ceux que nous avons armés et aux côtés desquels nous avons combattu en Libye il y a à peine deux ans. Pire : nous soutenons politiquement et financièrement les mêmes islamistes et terroristes en Syrie, qui mettent ce pays à feu et à sang. Monsieur le ministre, je recherche la cohérence de votre politique. Ne pensez-vous pas que dans cette opération nous allons nous retrouver dans un nouveau bourbier, après celui de l'Afghanistan ? Je vous remercie.
...on et de soutien militaires la France compte-t-elle nouer, au lendemain du conflit malien, avec les États de l'Afrique de l'ouest et du Sahel ? Comment encourager par ailleurs nos alliés, notamment européens, à se mobiliser à nos côtés dans cette région ? Comment enfin assurer le maintien, dans le contexte actuel, d'une capacité d'intervention militaire efficace, susceptible d'enrayer les menaces terroristes et les trafics en tout genre, notamment en Afrique ?
Monsieur le président, messieurs les ministres, madame la présidente de la commission des affaires étrangères, mes chers collègues, mesdames et messieurs les parlementaires maliens, chers collègues et amis maliens, le nord du Mali, entre autres territoires sahéliens et africains, est depuis trop longtemps déjà sous occupation de groupes terroristes d'origines très diverses, qui échappent à toute autorité et où se côtoient et se mêlent ambitions djihadistes, recherches identitaires, narcotrafics et trafics d'armes. C'est dans ce contexte que la France est intervenue le 11 janvier dernier, forte de l'accord de l'ONU et à la demande expresse de nos amis maliens, pour stopper l'avancée de groupes aux ambitions funestes. Si le bien-fondé, la p...
...bonnes. Ce n'est qu'au bout de dix ans que l'on a réalisé qu'elles n'avaient plus rien à voir avec les actions que nos armées menaient sur le terrain. Nous avons alors décidé de les rapatrier. Cela, nous devons l'éviter à tout prix. Je voudrais que l'on ait l'occasion, je le dis solennellement, de revenir aux trois missions essentielles que vous avez définies : bloquer la progression des groupes terroristes vers le sud, ce qui est fait, retrouver l'intégrité du territoire, ce qui est en cours, transmettre à la MISMA, dans le cadre d'une résolution internationale, la suite des opérations une fois que nous aurons achevé les nôtres. Où en sont les discussions avec l'ONU sur le cadre juridique qui sera donné aux interventions de la MISMA une fois que nous lui aurons passé le relais ?