Interventions sur "ambition"

44 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

Parler de tous les élèves est un signe d'ambition. Pourquoi le refusez-vous ? Cela nous intéresse vraiment de le savoir. (Les amendements identiques nos 590, 625 et 931 ne sont pas adoptés.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

...z vous-même plaidé, monsieur le rapporteur, monsieur le ministre, en faveur de son maintien. Ne soyez donc pas surpris que nous fassions maintenant notre travail et essayions d'améliorer un rapport dont nous considérons qu'il est très largement perfectible et qu'il ne devrait pas être adopté en l'état ! C'est dans cet esprit que nous défendons nos amendements. Ils s'inscrivent dans le cadre de l'ambition que nous nourrissons pour notre système éducatif, une ambition essentielle à nos yeux. J'en viens à cet alinéa 7. Nous considérons qu'il serait pertinent de substituer à l'expression « une dizaine d'années » la formule « des décennies ». On voit bien, effectivement, que la question est récurrente et qu'il faudra y travailler pendant un certain temps pour améliorer la situation.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Durand, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

... en avons débattu longuement en commission , ont contesté l'introduction de la culture dans ce que doit maîtriser chaque élève à la sortie de l'enseignement obligatoire. Au contraire, c'est avec et par la culture que chacun pourra donner un sens aux savoirs qu'il aura acquis. L'ajout du mot « culture » au socle commun de connaissances et de compétences, au-delà du débat sémantique, procède d'une ambition : que chaque jeune maîtrise enfin ce dont il aura besoin pour affronter le monde contemporain. La deuxième orientation, comme vous l'avez rappelé, monsieur le ministre, consiste à donner la priorité au primaire. Elle vise aussi à réaffirmer le rôle de l'école maternelle, qui doit devenir une école à part entière. Dans cette optique, en faire un cycle particulier est fondamental. Il faut enfin c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Durand, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

Cette orientation permettra d'appliquer enfin les cycles d'apprentissage inscrits dans la loi Jospin de 1989, largement oubliés dans la réalité. Réaffirmer leur nécessité, c'est marquer là aussi une ambition pour le primaire. Cette orientation permettra de suivre individuellement les élèves et de répondre à leurs difficultés dès qu'elles apparaissent, et même avant qu'elles n'apparaissent. La mesure du « plus de maîtres que de classes » montre qu'il ne peut y avoir opposition entre les moyens et les résultats, entre le technique et le politique, entre ce que certains appellent le « quantitatif », et...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenoist Apparu :

Malheureusement, quand je lis le texte de loi et le rapport annexé, je ne retrouve ni les éléments de cette ambition ni la refondation que vous évoquez. On peut le comprendre dans le texte de loi lui-même puisque, nous le savons tous, la matière éducative n'est pas une matière législative. Il n'est donc pas tout à fait illogique que, dans le corps même de la loi, il n'y ait pas d'ambition réelle en tant que telle. Simplement, on s'attendrait, dans une loi de programmation, a fortiori dans une loi d'orientation...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenoist Apparu :

... enseignants, réforme des rythmes scolaires, priorité au primaire. S'agissant d'abord de la réforme des rythmes scolaires, nous n'allons pas refaire le débat. Il a lieu en ce moment même dans l'ensemble des conseils municipaux et chacun mesure la réussite de votre réforme. Le président de la commission, il y a quelques instants, se félicitait que la ville de Paris s'engage dès 2013 et il avait l'ambition qu'une grande majorité des communes françaises suive Paris pour cette date. Malheureusement, il me semble que quand on regardera la réalité des chiffres, la plupart des collectivités locales feront ce choix en 2014, pas en 2013.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenoist Apparu :

...ernative pour refonder véritablement l'école, qui a besoin de cette refondation. Nous partageons le constat que vous formulez dans l'exposé des motifs de votre texte. Notre école souffre de trois maux principaux, que vous avez évoqués tout à l'heure. Aujourd'hui, l'école ne sait pas suffisamment gérer les inégalités de naissance. Elle les reproduit plus massivement qu'ailleurs, contrairement à l'ambition première de l'école de Jules Ferry, que nous acceptons tous. L'école ne sait pas former une élite suffisamment nombreuse pour produire les têtes chercheuses dont nous avons besoin pour bâtir une compétitivité française dans l'innovation et la recherche. Ensuite, notre système scolaire ne sait pas répondre aux objectifs fixés à Lisbonne : 50 % d'une classe d'âge doit parvenir au niveau licence. En...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenoist Apparu :

...rd'hui en élevant le niveau de compétences et de connaissances globales de l'ensemble de nos générations. C'est à cette condition que nous serons compétitifs et aussi que nous lutterons le plus efficacement contre le chômage durable des jeunes. Nous savons que le taux de chômage des jeunes est directement lié à leur niveau de qualification. Il nous faut donc l'élever. Voilà à nos yeux la première ambition à nourrir. La deuxième objectif, c'est évidemment la lutte contre les inégalités de naissance, terribles en France. Notre promesse républicaine de méritocratie à la française, nous ne savons plus la tenir. Notre système a même plutôt tendance à reproduire les inégalités de naissance. Les enquêtes Pisa se suivent et se ressemblent pour constater l'aggravation plutôt que l'amélioration de la situa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenoist Apparu :

...lles qui en sont à l'origine. Cette architecture a été créée à l'époque de Jules Ferry et confirmée au sortir de la Seconde guerre mondiale, notamment en 1950 lors de la rédaction du décret sur le statut des enseignants. Elle reposait sur le souhait que l'ensemble des membres d'une génération sache lire, écrire et compter, en particulier les enfants d'ouvriers et de salariés agricoles. Mais notre ambition se limitait alors à cela. Je vous rappelle qu'en 1950, 50 % d'une classe d'âge atteignait le collège, et à peine 15 % le lycée. Notre ambition en la matière a profondément évolué avec le collège unique, la scolarité obligatoire et le socle commun de connaissances, de compétences, et demain de culture. Autrement dit, nous devons réorganiser notre cycle primaire afin que l'attente de la société, c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenoist Apparu :

...accalauréat général et technologique vers l'enseignement supérieur. Nous devons également amener une génération complète au bac professionnel, seule arme aujourd'hui pour trouver un emploi. Le taux d'insertion professionnelle des BEP et des CAP n'est pas inintéressant mais nous conservons 40 % de chômage à ce niveau de diplôme, alors qu'il est proche de 20 % au niveau du bac professionnel. Notre ambition est donc de conduire 100 % d'une génération à un bac professionnel ou plus afin d'élever le niveau de connaissances et de compétences dans notre pays. Nous devons donc rapprocher et mettre en cohérence les niveaux bac 3 et bac + 3 afin d'atteindre l'objectif de 50 % d'une génération diplômée du supérieur. Enfin, nous devons bien évidemment pousser les feux de l'enseignement supérieur long dans ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenoist Apparu :

...tatut des enseignants et inclure dans leur temps de travail autre chose que la seule transmission des savoirs disciplinaires. Malheureusement, votre texte de loi, monsieur le ministre, n'en pipe mot. Le rapporteur nous a dit en commission que vous le feriez à un autre moment et que vous alliez y réfléchir. Dont acte ! Mais puisque vous faites une loi d'orientation, pourquoi ne pas y insérer cette ambition ? Ce n'est malheureusement pas le cas, il n'y a rien en la matière dans votre texte !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenoist Apparu :

...lieue et une école primaire rurale comme une école primaire de centre ville. Cet élément ne figure pas davantage dans votre texte. On y trouve, je crois, une fois le mot « autonomie », dans le rapport annexé, mais d'orientation, point. Je trouve dommage et décevant que manquent à ce texte de loi les vrais piliers de la refondation, c'est-à-dire une nouvelle architecture scolaire et une véritable ambition de réforme du statut de l'enseignant et de l'établissement. Pour ces raisons, nous nous opposerons à ce texte car nous avons une ambition bien différente pour notre école. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et UDI.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Noël Carpentier :

Quel dommage, monsieur Apparu, que vous n'ayez pas été le ministre de l'éducation du précédent gouvernement ! Effectivement, vous avez développé des idées qui ne sont pas les nôtres, c'est clair. En tout cas, nous avons, nous, une ambition, que nous avons affirmée dès le début de la législature. Vous, vous n'avez pas marqué d'ambition : vous avez détricoté, pendant cinq ans, notre éducation nationale, en la dépouillant de ses moyens. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) C'est là le fond de notre divergence. Nous souhaitons mettre les moyens au coeur de l'éducation. Oui, c'est l'objectif de la législature : un effort de la s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaXavier Breton :

...stème éducatif, on le voit, doit laisser davantage de liberté à la communauté éducative : c'est la deuxième exigence à laquelle nous devons nous soumettre. Il doit valoriser beaucoup plus la diversité des élèves et prendre mieux en compte les différences sociales et territoriales. La troisième dérive, enfin, tient au fait que notre école n'est plus, depuis des décennies, portée par une véritable ambition nationale. Sans doute n'avons-nous pas su, ni les uns, ni les autres, renouveler cette ambition. Dans tous les cas, le résultat est là : l'éducation est devenue un sujet de clivages, plus que de rassemblement. Ces clivages sont devenus si profonds et sont si durablement installés qu'ils freinent et paralysent toute velléité de réforme. Vous en savez quelque chose, monsieur le ministre, vous qui r...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaXavier Breton :

...ui introduise davantage d'initiative et de souplesse. Alors que d'autres pays fixent des objectifs clairs à leur école, tout en laissant une grande souplesse dans les moyens de les atteindre, nous continuerons, de notre côté, à encadrer à l'excès notre système éducatif, sans avoir pour autant fixé l'objectif à atteindre. Pour terminer, je voudrais évoquer l'exigence d'une volonté commune, d'une ambition partagée pour notre école. Notre école n'est plus assez soutenue par notre société. Le malaise des enseignants s'explique aussi par cette carence. Notre devoir est d'exprimer cette volonté nationale. Malheureusement, ce texte n'exprime pas cette ambition. Le constat sur lequel il se fonde est inutilement polémique : les insuffisances de notre système éducatif ne datent pas des cinq dernières ann...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBarbara Pompili :

...confrontée quotidiennement à une école où se creusent les inégalités et face à la crise économique, la jeunesse se met à douter. Elle doute que ses efforts suffiront, et qu'ils seront récompensés. Elle doute de son avenir. C'est pourquoi nous devons lui redonner confiance et renouveler la promesse de l'école à nos enfants. C'est ce que nous entendons faire aujourd'hui ! Il s'agit de redonner de l'ambition à l'école, de lui permettre de renouer avec ses missions d'école de la République garante de l'égalité des droits quels que soient les origines des élèves ou les moyens de leurs familles. Cette refondation ne doit pas se limiter à une simple réparation, mais avoir l'audace et l'envergure nécessaires pour faire mieux et autrement. Il ne s'agit pas de donner des moyens sans réformer, ni de réforme...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-George Buffet :

...que, qui a su offrir à des générations de filles et de garçons la possibilité de se former, d'acquérir des connaissances quel que soit le milieu social dont il ou elle était issu, et d'être acteur, actrice dans la société, a longtemps été une référence. Mais l'Éducation nationale a beaucoup souffert ces dernières décennies ! Aussi, nous ne pouvons que nous satisfaire de voir affirmer une nouvelle ambition pour cette école à laquelle nous tenons. En effet, l'école a besoin d'une rupture forte avec la politique de la droite qui a sacrifié l'éducation de nos enfants au libéralisme, en imposant des critères comptables à ce qui relève d'abord de l'humain. À coups de RGPP et de dénigrement des compétences des équipes éducatives, le travail des enseignants et le parcours des élèves ont connu de plus en ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Reiss :

...à la naissance tend à primer la volonté d'un destin commun. Voilà donc bien un facteur de cohésion nationale, car le socle vise non seulement à combattre l'échec scolaire mais aussi à permettre la poursuite d'études. Avec le socle commun, la nation voit haut et loin : haut pour l'avenir professionnel et loin pour la réussite de la vie en société. L'article 7 du projet confirme, selon moi, cette ambition, avec l'adjonction de la culture que le rapporteur et Martine Faure ont présentée comme incontournable : soit. Nous restons toutefois sur notre faim : les modalités du socle seront précisées par décret et son contenu comme son articulation avec les programmes seront au menu du nouveau Conseil supérieur des programmes. Au-delà des trois piliers sur lesquels repose la refondation, qu'ont largement...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRudy Salles :

...es familiales et des relations intergénérationnelles, importance croissante des dispositifs périscolaires, règne du consumérisme, de l'hyper individualisme et du zapping en tous genres. Vous le voyez, monsieur le ministre, d'emblée s'insinue un doute quant à la viabilité de votre démarche au regard de la mission fondamentale et première de l'école, de l'histoire de l'école de la République, de l'ambition refondatrice que vous affichez et du contexte dans laquelle vous la portez. Par ailleurs, ce projet de loi pléthorique est en même temps volontairement indéfini et paradoxalement lacunaire, ce qui rend bien délicate la compréhension de votre dessein refondateur. Malgré le caractère perlé de ce texte aux contours improbables et au contenu parfois brumeux, telle une série de coquilles vides enfil...