Interventions sur "apprentissage"

70 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Françoise Bechtel :

...nistre. Il ne faut pas caricaturer les choses. La note n'est pas une simple sanction arbitraire visant à stigmatiser les mauvais élèves dans un climat de méfiance ou à stimuler une compétition féroce. La note est avant tout une indication, pour l'élève comme pour l'enseignant, du degré d'acquisition de telle ou telle connaissance et des réajustements auxquels il faut procéder pour garantir un bon apprentissage. Je crois que tout le monde est d'accord sur ce point. Afin d'améliorer l'estime de soi des élèves et donc leur réussite, est préconisée une orientation vers un système d'évaluation positive qui encourage les élèves. Cette évaluation formative vise avant tout à placer l'élève au centre de son apprentissage ; elle évalue davantage ses progrès et sa capacité à savoir apprendre que son assimilation...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBarbara Pompili :

...vise à préciser ce qui a été dit à l'alinéa 76 sur l'évolution de l'évaluation. Nous pensons que ce n'est pas assez clair et nous demandons une sortie définitive, à terme, de la notation chiffrée à l'école primaire et une incitation à passer à un autre type d'évaluation dans le secondaire. La question essentielle est la suivante : à quoi doit servir l'évaluation ? Elle doit servir à mesurer les apprentissages des élèves, au sens de l'amélioration des connaissances, des savoirs et des compétences. Je pense que nous sommes tous d'accord sur ce point. Mais lorsqu'il y a une notation, elle est attribuée sur la base d'une performance immédiate, d'un test. C'est ainsi que l'on note. Lors de ces tests, on sait l'influence qu'ont les connaissances préalables de certains élèves, dues à leur origine sociale, o...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBarbara Pompili :

Nous ne débattons pas de l'apprentissage de la compétition à l'école. La compétition, c'est plutôt dans le domaine du sport. Mais je ne vois pas en quoi un apprentissage difficile en biologie tient de la compétition.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Françoise Bechtel :

J'attache une certaine importance à cet amendement. Nous en avons abondamment parlé : un élève sur cinq a de graves lacunes en lecture et en écriture à la fin de l'école primaire. Si l'enseignement des langues vivantes dès le cours préparatoire peut paraître une bonne solution pour renforcer la maîtrise des langues, il ne faudrait pas qu'il empiète sur l'apprentissage de la langue française,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Françoise Bechtel :

...ce de la dégradation du niveau de langage qui affecte tous les milieux sociaux. Un bon équilibre consisterait plutôt à envisager que l'enseignement des langues intervienne à partir du CE2. Encore faudra-t-il s'assurer soit du recrutement d'intervenants extérieurs de qualité, soit d'une bonne formation des professeurs des écoles, ainsi que de la mise en place d'un quota horaire permettant un réel apprentissage.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Durand, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

Effectivement : ce n'est donc pas une raison fondamentale, mais je tenais tout de même à le préciser. Par ailleurs, chacun sait que l'apprentissage des langues est d'autant plus efficace qu'il est précoce. C'est, d'ailleurs, déjà le cas aujourd'hui pour environ 65 % des élèves de CP.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Myard :

Je suis content de ne pas devoir retourner en primaire : avec tout ce que les enfants doivent ingurgiter, je pense que je mourrais avant d'avoir commencé ! Je connais quelques langues, et j'en ai tâté d'autres. Je ne crois pas que l'apprentissage des langues doive commencer dès le CP ou dès le cours élémentaire. Je sais que mon discours va à l'encontre des idées à la mode. J'emploierai une formule qui me vaudra encore une fois d'être traité de sexiste (Exclamations sur plusieurs bancs du groupe SRC) :

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Myard :

J'ai la prétention de parler plusieurs langues européennes couramment. Je sais bien que mes propos vous choquent, mais regardez la réalité telle qu'elle est ! Vouloir enseigner à tout prix une langue étrangère en primaire n'est pas logique. Si l'enfant est issu d'un couple bilingue, l'apprentissage des deux langues se justifie ; mais pour le reste, l'enseignement d'une langue étrangère en primaire comporte de nombreuses embûches. C'est la raison pour laquelle j'approuve les propos de ma collègue socialiste.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Molac :

Je tiens à rassurer mes collègues : plus on commence tôt l'apprentissage des langues, plus on devient doué pour les langues

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Molac :

...e mes langues d'origine une forme progressive du verbe être ; au lieu de m'expliquer que l'anglais fonctionnait exactement de la même manière, ce qui m'aurait permis de comprendre tout de suite, mon professeur de sixième m'a appris la conjugaison anglaise différemment, et j'ai mis un certain temps à comprendre. Ce n'est donc pas compliqué : ce que l'on apprend dans une langue sert au cours de l'apprentissage des autres.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

...as tous d'accord. Je suis un peu surpris par l'amendement de Mme Bechtel, qui a passé du temps à Strasbourg et a dû voir que nous avons développé sur le territoire alsacien un certain nombre de classes bilingues dès la maternelle, ce qui produit d'excellents résultats. Il en est de même en Bretagne. Cette fois-ci, nous sommes sur la même ligne que le Gouvernement, car les résultats montrent que l'apprentissage précoce des langues étrangères est positif.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Genevard :

et de la langue bretonne : je ne doute pas que l'apprentissage de ces langues puisse être bénéfique pour les petits Alsaciens et les petits Bretons. Cependant, je vois aussi que dans les communautés d'origine étrangère, l'absence de maîtrise de la langue française par les parents

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandrine Doucet :

D'une part, les fréquentations que vous revendiquez comme méthode d'apprentissage de la langue sont assez péjoratives : je trouve vos propos extrêmement déplacés, notamment à l'égard des femmes. D'autre part, monsieur Myard, avec de tels propos, je ne vois vraiment pas pourquoi, alors que vous êtes membre de la commission des affaires européennes, vous ne proposeriez pas d'appliquer aussi cette méthode à la mobilité et à l'apprentissage tout au long de la vie.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Jacques Vlody :

À La Réunion, des classes passerelles sont mises en place dès trois ans, donc dès la maternelle. Dans toutes les classes où est dispensé un enseignement bilingue français-créole bien identifié et différencié, l'apprentissage du français par les enfants est plus rapide et plus efficace que lorsque les deux langues ne sont pas distinguées. Apprendre les langues étrangères dès le plus jeune âge constitue donc une richesse. L'enseignement des langues régionales dès les premières années de l'école est une source de réussite pour l'ensemble des élèves qui vivent sur ces territoires. (Applaudissements sur plusieurs bancs d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Reiss :

Il faut que l'apprentissage de la langue régionale soit favorisé, et que le bilinguisme soit encouragé dès la maternelle. En Alsace, les résultats obtenus dans certains lycées sont tout à fait remarquables, notamment dans les sections « Abibac » où les élèves ont une double culture. Ces enfants sont véritablement armés pour réussir leurs études. C'est pourquoi un apprentissage précoce des langues étrangères n'est pas du tou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain Marc :

J'irai dans le même sens. Je conseille aux collègues réticents à l'apprentissage des langues régionales ou des langues étrangères dès le plus jeune âge de lire les travaux de Claude Hagège : vous verrez que cet apprentissage précoce ne fatigue pas, bien au contraire. De plus, dans les sections bilingues, les résultats sont meilleurs en français mais aussi en mathématiques. (L'amendement n° 1459 est adopté.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBarbara Pompili :

... renforcer l'esprit de la loi en ce domaine en affichant clairement que les cycles permettent de créer des parcours différenciés en fonction des besoins de chaque élève. C'était la logique de la politique de Lionel Jospin. Le décret du 8 septembre 1990 indiquait que « les dispositions pédagogiques mises en oeuvre dans chaque cycle doivent prendre en compte les difficultés propres et les rythmes d'apprentissage de chaque enfant et peuvent donner lieu à une répartition par le maître ou par l'équipe pédagogique des élèves en groupes ». Pourtant, si l'on observe la réalité des pratiques, on constate que cette possibilité de circulation des enfants d'une classe à l'autre en fonction de leurs rythmes d'apprentissage est très rare. Il faut cependant proposer des parcours adaptés au rythme des apprentissages ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Durand, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

En commission, j'avais fait valoir à Mme Pompili que la circulation à l'intérieur d'un cycle est le principe même du cycle. Je ne vois donc pas ce que son amendement apporterait de plus. L'objectif de la loi de 1989 était bien d'adapter le mieux possible les rythmes d'apprentissage aux rythmes de l'enfant. C'est le principe même du cycle. Une nouvelle fois et je vous prie de m'excuser d'être un peu répétitif, voire insistant, je vous demande de retirer votre amendement, car il est satisfait par l'existence des cycles et la réaffirmation dans la loi de l'engagement à faire appliquer les cycles.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Durand, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

..., il ne s'agit pas de supprimer le redoublement qui, dans un certain nombre de cas, peut être efficace. Toutes les études et les comparaisons avec des pays où le système éducatif fonctionne bien démontrent que le redoublement, en dehors du fait qu'il est coûteux, est inefficace, sauf dans des cas exceptionnels. On ne l'interdit pas, on demande sa réduction progressive. Par ailleurs, les cycles d'apprentissage permettent, par la progressivité et le respect des rythmes individuels de chaque élève d'éviter le redoublement lequel ne doit pas devenir une règle normale de pédagogie. Tel est l'esprit de l'alinéa 102 que la commission a souhaité maintenir.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Reiss :

Nous estimons que le cycle des apprentissages fondamentaux prévu dans la loi de 1989 avait tout son sens. Pour l'apprentissage de la lecture, par exemple, certains élèves sont prêts dès la grande section de maternelle quand d'autres sont prêts un peu plus tard, au cours préparatoire. Créer un cycle unique séparé pour l'école maternelle nous paraît poser problème : cela risque de la recroqueviller sur elle-même.